L'obligation générale de témoigner découle de l'obligation, pour tout citoyen, d'apporter son concours à la justice en vue de la manifestation de la vérité. L'obligation consistant pour le témoin à comparaître, à prêter serment et à déposer ne concerne que les cas où sa présence a été requise par l'autorité judiciaire.
Le témoin convoqué ou cité est obligé de venir témoigner.
Par exemple, procéder à une audition, effectuer une perquisition, des écoutes téléphoniques, etc.. Le témoin ne peut être retenu dans leurs locaux que le temps de son audition. Dans tous les cas, le témoin doit prêter serment et dire La vérité, toute la vérité.
1 Le témoignage comme mode de preuve
Il constitue surtout le mode de preuve le plus fréquent, appelée preuve testimoniale. Le témoin est celui qui vient solennellement attester par sa déclaration de la véracité d'un fait ou d'une situation.
Tout individu qui possède la connaissance personnelle d'un événement peut en témoigner devant un tribunal, pourvu qu'il se conforme au formalisme exigé. Par exception, la loi considère que certaines personnes ne possèdent pas la qualité pour témoigner.
C'est le juge qui décide de faire droit à votre demande. Vous pouvez refuser l'audition si vous êtes un proche parent (ascendant, descendant, conjoint marié, pacsé ou concubin). les frères et sœurs ne peuvent pas être dispensés de témoigner.
L'attestation doit mentionner vos noms, prénoms, date et lieu de naissance, domicile et profession. Vous devez indiquer le cas échéant, votre lien de parenté ou d'alliance avec les parties. Vous devez également spécifier s'il existe un lien de subordination, de collaboration ou de communauté d'intérêts entre vous.
Le Code civil réglemente principalement cinq modes de preuves : la preuve littérale, la preuve testimoniale, la preuve par indices et présomptions, l'aveu et le serment.
Les moyens de preuve parfaits, c'est-à-dire ceux qui s'imposent au juge, sont l'écrit, l'aveu judiciaire et le serment décisoire. Les preuves imparfaites, que le juge n'est pas obligé de prendre en compte, sont le commencement de preuve par écrit, le témoignage, la présomption de fait et le serment supplétoire.
Principes de la preuve
L'écrit sur support électronique a la même valeur que l'écrit sur support papier. Lorsque vous voulez prouver un fait, une situation, vous pouvez apporter la preuve par tout moyen (SMS, courriers électroniques, captures d'écran, photographies...).
L'audition d'un personnel peut être effectuée sur le lieu de travail, à domicile ou dans un service de police ou de gendarmerie. Les personnes convoquées sont tenues de comparaître. En cas de refus, le procureur de la République peut les contraindre par la force publique.
Peut être joint à la requête un procès-verbal d'audition de la personne dans laquelle celle-ci fait part de son accord pour témoigner de manière anonyme, en expliquant le cas échéant les risques qui pèsent sur elle, sa famille ou ses proches si elle témoignait sans bénéficier des dispositions de l'article 706-58.
Elles peuvent le faire par tout moyen : la poste, par mail ou autre. Si elles ne le font pas, le juge pourra renvoyer l'affaire à une autre audience pour que chaque partie ait le temps de prendre connaissance des documents et arguments de son adversaire et de préparer sa réponse.
Le rapport qu'il prenne la forme d'un simple courrier ou d'un véritable compte-rendu doit toujours mentionner les faits de manière précise et objective, sans laisser place à l'interprétation ou à l'intuition. Il faut donc préciser le lieu, la date et l'heure et les personnes impliquées ou témoins des faits.
Le témoignage est un genre qui sert à conserver et à transmettre la mémoire des événements. Il s'agit du devoir de mémoire, c'est-à-dire que les générations futures ont le devoir de se souvenir de ce qui s'est passé par égard pour les gens qui l'ont vécu et pour ne pas reproduire les erreurs du passé.
Pour obtenir de l'aide, commencez donc par accorder un peu d'attention à votre interlocuteur. Cela lui fera plaisir et le prédisposera favorablement à votre égard. Ainsi, des formules rituelles telles que « Comment ça va ? » paraissent anodines, mais les recherches montrent qu'elles nous influencent.
Les preuves obtenues en violation des droits ou de la dignité humaine (recours à la violence physique ou morale) sont irrecevables. Le principe impose également une loyauté dans la recherche de la preuve.
L'enregistrement n'est légal que si la personne enregistrée a donné son consentement. Dans le cas contraire, selon l'article 226-1 du Code pénal, il est considéré comme un procédé déloyal rendant la preuve irrecevable en justice, puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
La preuve par écrit la plus parfaite admise en droit est l'acte authentique. La procédure encadrant la conception de l'acte authentique est une procédure solennelle qui lui donne une force probante supérieure à tous les autres actes.
En droit. La charge de la preuve est régie par l'article 1353 du code civil : "Celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver. Réciproquement, celui qui se prétend libéré doit justifier le paiement ou le fait qui a produit l'extinction de son obligation."
Un email a bien une valeur juridique reconnue (on peut prouver qu'on a bien envoyé un email vers une adresse spécifique et qu'on est bien le propriétaire de l'adresse email en question) ; mais seul l'envoi par son expéditeur sera reconnu ; pas sa réception par son destinataire.
Ils considèrent que les SMS sont obtenus de manière loyale et sont des preuves utilisables en justice (Soc. 23 mai 2007, n° 06-43209). La connaissance par l'auteur de l'enregistrement des SMS sur l'appareil récepteur permet d'exclure le caractère déloyal du SMS ainsi produit en justice.
(Droit) Locution généralement écrite à la fin d'un document avant la signature de son auteur, mentionnant que celui-ci l'a rédigé pour que toute personne concernée puisse faire valoir au nom du signataire les faits qui sont attestés ou la volonté de l'auteur dans ledit document.
" Pour valoir ce que de droit", est une locution employée dans un acte écrit dans lequel l'auteur atteste, la réalité soit, d'un fait (témoignage), soit d'une libération (paiement), soit d'une qualité, pour servir de preuve à celui que l'acte concerne.
Je soussigné(e) certifie sur l'honneur que les renseignements portés sur ce formulaire sont exacts. Pour que ce formulaire soit recevable, n'oubliez pas de : Compléter à la main les faits auxquels vous avez assisté ou que vous avez constatés personnellement.