Les polypes du côlon peuvent avoir deux causes. Ils peuvent provenir d'un facteur génétique, dans ce cas on parle d'une polypose familiale ou de la maladie de Lynch. En effet, certaines personnes sont génétiquement prédisposées à développer des adénomes et des cancers.
Quoique les polypes n'occasionnent habituellement pas de symptômes au début, ils peuvent évoluer en cancer colorectal s'ils ne sont pas retirés. Cependant, grâce à un dépistage régulier au moyen d'un TIF, il est possible de déceler (et ensuite de retirer) les polypes avant qu'ils ne deviennent malins.
Un polype est une excroissance saillante de tissu provenant de la paroi d'un espace creux, comme l'intestin. Certains polypes sont causés par des maladies héréditaires. Le saignement rectal est le symptôme le plus fréquent.
Le traitement consiste à retirer complètement les polypes du côlon et du rectum. L'exérèse est généralement réalisée lors d'une coloscopie, mais le traitement peut aussi faire appel à la chirurgie. Puis, la surveillance par coloscopie est adaptée en fonction du type de polype.
Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
Polype : tumeur bénigne (appelée aussi adénome) qui se développe sur une muqueuse, le plus souvent digestive, et peut se transformer en cancer.
En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive. La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.
Coloscopie de contrôle**
À 3 ans, puis tous les 3 à 5 ans selon les résultats et le niveau de risque. Après 2 coloscopies normales : 5-10 ans ou arrêt à discuter.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
Vous pouvez recommencer à manger et à boire tout de suite après votre coloscopie. Mangez des aliments légers (p. ex., un œuf sur du pain grillé, des pâtes, du riz; pas d'épices ni d'aliments gras) pendant le reste de la journée. Vous pouvez prendre vos médicaments habituels, sauf indication contraire.
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
Symptômes fréquents associés aux polypes cancéreux
des troubles digestifs (maux de ventre, constipation et diarrhée) ; des obstructions du tube digestif (ou des fosses nasales) avec des risques d'invagination intestinale (une urgence chirurgicale) lorsqu'ils sont très volumineux.
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
Plus rarement, les polypes font partie de formes familiales de polypose, telles que : La polypose adénomateuse familiale. Cette maladie est héréditaire, autosomique dominante, c'est-à-dire qu'une personne malade a un risque de 50 % de transmettre la maladie à chacun de ses enfants.
Aliments à éviter après la chirurgie
Vous aurez peut-être à éviter les aliments suivants : Légumes crus. Peaux et pelures de fruits. Aliments riches en fibres, comme les céréales et le pain de blé
Les polypes intestinaux : qu'est-ce que c'est ? Les polypes intestinaux sont des excroissances se formant sur la muqueuse qui tapisse l'intérieur du côlon. Elles surviennent chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Voici les raisons les plus fréquentes qui peuvent vous amener à passer ce type d'examen : Dépister des polypes, Rechercher une sténose, Dépister un cancer colorectal.
En conclusion, le scanner n'est pas un examen de dépistage global des polypes, il doit être adapté aux lésions recherchées et certains polypes devront justifier d'autres types d'examen, de type visuel direct (fibroscopie).
UN POLYPE :
Avec le temps certaines cellules de ce polype peuvent devenir cancéreuses, on parle alors de polype dégénéré voire de cancer. Ce polype doit être enlevé avant qu'il ne devienne dangereux. L'ablation d'un polype peut être effectuée lors d'une coloscopie s'il n'est pas trop gros ou trop étalé en surface.
La plupart des polypes sont asymptomatiques. Le symptôme le plus fréquent est une rectorragie, habituellement occulte et rarement massive. Les lésions plus grosses peuvent entraîner des crampes, des douleurs abdominales ou une occlusion. Les polypes rectaux sont parfois décelables au toucher rectal.