Le montant que vous pouvez demander dépend de votre relation avec la personne pour laquelle vous demandez le CCAN , de votre situation, du revenu net de la personne et du fait que d'autres crédits ont été demandés ou non pour cette personne.
Et c'est au Centre National du CESU d'assurer le calcul et le prélèvement des cotisations sociales, mais aussi de remettre à l'aidant familial le document qui fait office de fiche de paie. La rémunération est fixée à 13,78€ brut par heure.
Vous pourriez recevoir jusqu'à 55 % de votre rémunération, jusqu'à un maximum de 638 $ par semaine.
En d'autres termes, l'aidant familial est celui qui soutient une personne de sa famille de façon non professionnelle. L'aidant naturel est, en revanche, une personne choisie par la personne aidée.
Un particulier peut demander le crédit canadien pour aidant naturel (CCAN) à l'égard d'un époux ou d'un conjoint de fait, d'un enfant mineur ou d'un proche admissible qui est à sa charge au cours de l'année en raison d'une déficience mentale ou physique.
Pour chacun de vos enfants ou ceux de votre époux ou conjoint de fait âgés de moins de 18 ans à la fin de l'année, vous pourriez avoir droit à un montant de 2 295 $ à la ligne 30500.
Toute personne qui apporte un soutien à un ou à plusieurs membres de son entourage qui présentent une incapacité temporaire ou permanente de nature physique, psychologique, psychosociale ou autre, peu importe leur âge ou leur milieu de vie, avec qui elle partage un lien affectif, familial ou non.
Ce dédommagement est une somme d'argent et non un salaire. Son montant est calculé sur la base de 50 % du Smic horaire net applicable aux emplois familiaux, soit 4,24 € de l'heure ou 6,36 € si l'aidant familial réduit ou abandonne son activité professionnelle.
La majoration tierce personne (MTP)
Cette rémunération peut servir à payer un proche aidant et s'élève à 1 121,92 € mensuels. Cette somme n'est pas imposable et revalorisée tous les ans. Les démarches sont à réaliser auprès de sa caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).
La PCH est attribuée par la CDAPH (commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées) de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) et elle est versée par le conseil départemental. Les sommes versées ne sont pas récupérables.
Ils bénéficient également de droits tels que le droit au répit, droit à l'affiliation gratuite à l'assurance vieillesse du régime général, un droit à la formation, un congé de solidarité familiale, un congé du proche aidant, un droit à rémunération ou à dédommagement…
Démarches pour devenir aidant familial salarié
La démarche s'effectue en ligne via le site du CESU (chèque emploi service universel). L'URSSAF lui envoie dans les jours qui suivent son numéro d'immatriculation, son identifiant et son mot de passe, qui serviront pour toutes les déclarations mensuelles.
Les aidants contribuent à l'accompagnement pour l'autonomie et sont des acteurs indis- pensables du maintien au domicile. Les soutenir, les accompagner et leur proposer des temps de répit, c'est participer à leur qualité de vie et à la possibilité pour la personne aidée de rester à domicile.
Le salariat d'un aidant familial se fait sur la base d'un tarif horaire de 14.04 euros par heure rémunérée. L'aidant familial salarié doit être déclaré à l'URSSAF dans les 8 jours de son embauche. Le dédommagement d'un aidant familial se fait sur la base de 50% du Smic horaire net, soit 3.94 euros de l'heure.
Son montant : 3,94 euros/heure ou 5,91 euros/heure si l'aidant familial diminue ou quitte son activité professionnelle. Deux possibilités : le salariat ou le dédommagement du proche aidant.
Il existe un formulaire nommé «Attestation d'une personne agissant à titre de proche aidant». Il est mis à la disposition des professionnels œuvrant dans le secteur de la santé et des services sociaux et régis par le Code des professions pour attester du statut de proche aidant d'un salarié.
Qui est concerné ? Les descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant sont concernés par l'obligation alimentaire à l'égard de leurs père, mère ou de leurs ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... dans le besoin.
Il faut que la personne dépendante soit bénéficiaire de la PCH ou de l'APA et qu'elle soit déclarée comme employeur auprès de l'URSSAF (via le site du CESU). De son côté, l'aidant doit se déclarer comme aidant familial salarié sur le site du CESU.
Montant de la PCH
Si vos ressources ne dépassent pas 27 520,58 euros par an, le taux maximum de prise en charge de la PCH est de 100 % des montants limites par type d'aide. Si vos ressources sont supérieures à 27 520,58 euros par an, le taux maximum de prise de charge de la PCH est de 80 %.
L'aidant familial a le droit au répit (via l'APA). Il peut aussi bénéficier d'autres types de congé de proche aidant, tels que le congé de solidarité familiale. Il s'agit d'un congé sans solde de 3 mois maximum (en dehors des droits aux congés payés). Il dispose aussi de droits concernant la retraite et la formation.
Plusieurs aides vous permettent de vous occuper d'un parent âgé : - l'aide-ménagère à domicile; - la prestation de compensation au handicap (PCH); - le droit au chômage pour l'aidant familial ; - la majoration tierce personne (MTP).
Un proche aidant d'ainé est toute personne qui fournit régulièrement et sans rémunération, du soutien ou des soins à une personne âgée ayant une incapacité significative ou persistante, et avec qui elle entretient une relation familiale ou affective préexistante.
L' aidant peut être un conjoint, un enfant, un parent, un membre de la famille ou un membre de l'entourage. L'aidant peut cohabiter ou non avec la personne aidée.
les aidants familiaux développent fréquemment des pathologies réactionnelles, avec des troubles du sommeil, des troubles cutanés, des troubles cardio-vasculaires, digestifs, et souvent des risques de cancer.
un impact négatif sur la santé, le moral et la vie sociale (62% ont renoncé à voir des proches ou 49% à partir en vacances) ; une difficulté à s'identifier comme aidant qui peut être perçu comme un "secours naturel" ; un besoin d'informations sur l'évolution de la perte d'autonomie pour 60% des aidants.