Sans nul doute, sans aucun doute = assurément, à coup sûr. Sans doute, placé en tête de phrase sans ponctuation, entraîne l'inversion du pronom sujet (ou, si le sujet est un nom, l'emploi du pronom sujet de rappel) : sans doute aurait-il souhaité mieux ; sans doute l'homme avait-il pris la fuite.
Comment expliquer que "sans doute" et "certainement" sont compris comme "peut être" ? C'est un cas typique “d'inflation linguistique”. Pour donner plus de force à son propos, on a naturellement tendance à exagérer. Evidemment, l'interlocuteur à tendance à surenchérir pour ne pas être en reste.
La locution adverbiale sans doute signifie « certainement ». L'inversion du sujet est obligatoire lorsque la phrase commence par un adverbe ou une locution exprimant une opinion ou un jugement. Elle est donc obligatoire après sans doute : Sans doute êtes-vous déjà au courant.
Douter si (+ indicatif) : je doute si nous nous reverrons un jour. Registre littéraire et soutenu. Se douter que (+ indicatif) = penser que, juger probable que.
Croire sur quelque apparence, conjecturer, soupçonner. Je m'en suis toujours douté.
Je ne me doutais de rien. Je ne m'en serais jamais douté. Je m'en doutais : je l'avais prévu.
On appelle "sceptique" en philosophie, la personne ou l'attitude qui consiste à douter systématiquement de tout.
Douter ce n'est pas renoncer à la vérité mais entreprendre une démarche pour la trouver. Le doute méthodique est le signe de la plus grande exigence de vérité, de celle qui ne se satisfait jamais du probable ou du vraisemblable.
Historiquement, en philosophie, cette résolution de dou- ter a revêtu deux figures, d'abord celle du doute sceptique, ensuite celle du doute méthodique. Le doute sceptique remonte à Pyrrhon (365—275), un philosophe antique resté célèbre pour avoir rejeté comme douteuses toutes les connaissances de son temps.
Synonyme : éventuellement, possiblement, probablement, sans doute, vraisemblablement. Contraire : assurément, certainement, évidemment, parfaitement, sûrement.
Douter est la première étape de la connaissance. Celui qui ne doute pas ne risque pas de progresser vers la connaissance et la vérité. En effet, si je ne doute pas, je ne risque pas de me rendre compte de mon ignorance. Le doute permet de prendre conscience de mon ignorance.
Si l'on se réfère au Dictionnaire de la Bible2, le terme « doute » partage la même étymologie que le terme « deux ». Il souligne alors une dualité dans la pensée, divisée entre deux directions sans que l'on puisse se décider pour l'une ou pour l'autre.
Ôter quelqu'un d'un doute, l'éclairer sur un sujet particulier.
Les méditations de Coelia. Quelle que soit la manière dont vos doutes se manifestent, qu'on se le dise, c'est quand même très probable qu'ils vous inquiètent, voire provoquent en vous un sentiment de peur à cause de l'effet de récurrence.
Attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même (cf.
Le doute, c'est ce qui permet le progrès de l'humanité, à la fois au sens moral mais aussi au sens historique, scientifique, etc. Car douter ce n'est rien d'autre que faire preuve d'esprit critique.
Descartes forme le projet de tout comprendre par lui-même et invente pour cela une méthode : le doute systématique. Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». À douter de tout – de Dieu, de la liberté, du bien, du mal… – que reste-t-il ?
Le doute est souvent lié à un manque de confiance en soi. Si vous doutez de vos compétences, cela peut être dû à une estime de vous dégradée. Il faut donc travailler sur ce point afin de ne plus, ou de moins douter. Le seul mauvais choix est l'absence de choix.
Un élément essentiel de la science
La recherche implique donc finalement de remettre toujours en question les anciennes découvertes, voire même des vérités que l'on pensait immuables. Le doute est donc bénéfique. Jusqu'à un certain point ! Certes, il faut douter pour avancer, découvrir et apprendre de nouvelles choses.
Ce doute peut même être considéré comme un mécanisme de défense qui nous protège contre des choix impulsifs ou irréfléchis. En somme, il nous aide à prendre des décisions plus éclairées et à mieux comprendre ce que nous attendons de notre vie de couple.
1. État d'incertitude. Synonyme : embarras, équivoque, flottement, flou, hésitation, incertitude, indécision, indétermination, irrésolution, perplexité.
La base doi- (ou doiv- si la terminaison commence par une voyelle) est utilisée au présent de l'indicatif, au singulier ainsi qu'à la troisième personne du pluriel : je dois , tu dois , elle doit , ils doivent .
Dis-le-moi ou dis-moi-le? se demande une lectrice, Marie-France. Il faut employer «dis-le-moi» (dans l'ordre: verbe, complément d'objet direct, complément d'objet indirect) en n'omettant pas les traits d'union entre chaque mot. En effet, on met deux traits d'union quand l'impératif précède deux pronoms.
On place un trait d'union entre le verbe et les pronoms « je, moi, tu, toi, nous, vous, il, elle, ils, elles, le, la, les, lui, leur, en, y, ce, on », lorsqu'ils sont le sujet ou le complément du verbe. Exemples : Dites-moi ce que vous en pensez. Dites-le moi !