On travaille la terre humide, elle est malléable à ce stade. Ensuite on la laisse sécher, puis elle passe par deux ou parfois trois cuissons. Au cours de sa vie la pièce va réduire – selon la terre utilisée – de 15% de son volume. Le modelage permet d'assembler les éléments de terre jusqu'à un certain point.
La fabrication se fait par modelage, montage au colombin (long boudin de terre enroulé sur lui-même), tournage, moulage. La cuisson se situe entre 800 et 900° C. Les poteries sont désignées « vernissée », lorsque la pâte poreuse est imperméabilisée à l'aide d'une « glaçure » (ou « émail »).
Un rouleau et des tasseaux de différentes épaisseurs, pour pouvoir faire des plaques. Une planche de bois non vernis, sachant que du bois hydrofuge comme l'okoumé ou le bois marin tiendra mieux dans le temps. Une aiguille ou tout autre outil pointu vous permettant de « guillocher » la terre et faire ainsi des collages.
Pour la confection de ses pâtes, l'industrie céramique fait appel à des matières premières très variées qui peuvent être classées en quatre catégories : - matériaux plastiques, - matériaux fondants, - matériaux dégraissants, - matériaux réfractaires. Ce sont essentiellement les argiles.
C'est l'usage et la destination des objets qui différencient les deux univers. Le potier conçoit des objets utilitaires (vaisselles, vases, bols, théières…) alors que le céramiste propose des objets plus haut de gamme en porcelaine ou faïence.
Dans un moule en plâtre on verse, non pas de la terre pâteuse, mais de la terre additionnée de beaucoup d'eau (la terre porte alors le nom de barbotine). Devenir potier est maintenant possible grâce à l'argile synthétique thermodurcissante qui ne nécessite aucune cuisson et sèche uniquement à l'air libre.
La plus courante est le kaolin, rendu célèbre par la porcelaine, mais omniprésent en céramique dans nos pâtes ou nos émaux. L'argile non cuite possède une grande capacité à retenir l'eau, à la restituer et à la réabsorber.
La céramique est faite de composantes d'argile émaillées et est plus poreuse. La porcelaine est fabriquée à partir de différents minéraux fusionnés pour former un produit solide qui est prêt pour recevoir l'émail coloré. Étant plus denses, les tuiles de porcelaine sont plus imperméables à l'humidité.
Conclusion. Vous comprendrez donc que Poterie, Porcelaine, Faïence et Grès font partie de la même famille qui est la céramique. La différence entre ces techniques est surtout liée aux matières premières ainsi qu'aux méthodes de cuisson utilisées dont le nombre et les températures varient d'une technique à l'autre.
Finalement, on peut aussi considérer qu'il n'y a que deux types de céramiques : les céramiques feldspathiques, qui sont des céramiques cosmétiques, et les céramiques cristallines, qui seront les céramiques d'infrastructure. La zircone existe sous trois formes allotropiques en fonction de la température.
La cuisson de la faïence devra être réalisée dans un four de poterie pouvant monter jusqu'à 1150°C maximum. Le grès est une terre haute température, dense et permettant de réaliser des objets solides.
Matériau céramique ou céramique (nom féminin),
matériau manufacturé qui n'est ni un métal ni un produit organique.
La céramique apparaît au Proche-Orient plusieurs millénaires av. J.-C. , à Çatal Höyük (entre -6500 et -5700) en Anatolie, et en Mésopotamie au Néolithique avec en particulier les cultures de Hassuna (entre -6500 et -6000) et de Samarra (entre -6200 et -5700).
Le céramiste est l'artisan qui maîtrise le savoir-faire de la céramique ou maîtrise le travail du matériau céramique. La réalisation de ses pièces passe par plusieurs phases. En effet, il doit travailler sa matière, la terre. Puis vient l'étape du façonnage, du séchage, de la création de décor et enfin de la cuisson.
Selon le poète et dramaturge chinois Guo Moruo (1892-1978), «la meilleure porcelaine au monde se trouve en Chine et la meilleure en Chine se trouve à Jingdezhen.» Si les Chinois connaissent l'existence du kaolin l'argile à la base de cette céramique depuis 1500 av.
Puisque la céramique est très résistante, il n'y a pas de contre-indication concernant le fait d'introduire la vaisselle en céramique dans le lave-vaisselle. Cependant, pour garder son éclat, on préfère toujours rincer ses assiettes en céramique à l'eau claire après les avoir lavées avec une éponge douce et un savon.
Parmi la quantité de céramiques produites, la porcelaine chinoise est la céramique chinoise nantie de la plus haute valeur, artistique et monétaire.
Les céramiques poreuses
Sa coloration rouge, orangée ou brune est due à la présence d'oxyde de fer dans la pâte. Elle est surtout utilisée pour réaliser des sculptures, poteries et autres objets décoratifs mais peut également servir pour l'élaboration de briques ou tuiles.
J. -C. Le terme céramique provient du grec κέραμος / kéramos (« terre à potier », « argile »), mais n'apparaît dans son sens moderne qu'au milieu du XIX e siècle, période durant laquelle la science étudie le matériau et l'archéologie (la céramologie) commence véritablement à s'intéresser à la céramique ancienne.
Poreuses par nature, les céramiques permettent de filtrer et traiter les liquides et les gaz. Le plus souvent formées d'oxydes ou de non-oxydes, elles sont ainsi utilisées dans de nombreuses applications, comme la décontamination bactérienne de l'eau ou la dépollution des gaz d'échappement.
La température de cuisson, une clé céramique
La différence se situe au niveau de la résistance de l'argile à une certaine température de cuisson. La composition chimique de l'argile détermine jusqu'à quelle température de cuisson la matière résistera.
En français le mot terre est largement plus employé que le mot argile lorsqu'il est associé aux termes « architecture », « construction » ou « maison ». On remarque que, traditionnellement, les sculpteurs et potiers ont eu le même type de problème et emploient le mot composé « terre glaise ».
La faïence, le grès et la porcelaine font, comme la poterie, partie intégrante de la céramique. La différence se situe au niveau de composition de l'argile et de sa température de cuisson. Le grès est composé d'argile qui se vitrifie et se solidifie lors d'une cuisson opérée entre 1200 et 1300°C.