Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité. C'est un peu comme si une "alarme de secours" se déclenchait pour mettre fin à un sommeil devenu insupportable. »
"Il est possible que les cauchemars servent à simuler des menaces afin de nous aider à nous y préparer", analyse-t-il. Autre explication avancée : ces mauvais rêves nous aideraient aussi à mieux assimiler nos émotions.
70% des personnes prétendent qu'ils ont déjà fait un rêve qui s'est réalisé le lendemain. A moins de croire à une origine céleste de ces rêves, si on veut le mettre dans un modèle cognitif, il faut penser au fait qu'on crée des scénarios toutes les nuits, tout le temps. On ne se rappelle que d'une infime partie.
Les cauchemars ne sont pas problématiques en soi, mais peuvent le devenir s'ils sont trop fréquents, répétitifs et/ou envahissants. Dans ces cas-là, cela vaut la peine de consulter un. e professionnel. le de santé.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Après le cauchemar, on se réveille subitement et on a beaucoup de mal à se rendormir. Il faut d'abord un retour au calme qui favorise l'endormissement. Il est important de rationaliser le cauchemar et de revenir dans le monde réel. Vous pouvez allumer votre lampe et boire un peu d'eau.
La technique consiste à prendre le contrôle de son rêve au moment même où celui-ci a lieu. “Entre 2 et 5% de la population le font spontanément, mais on peut apprendre à le faire” explique Joseph De Koninck, Spécialiste des rêves à l'Université d'Ottawa (Canada).
Quelle différence entre le rêve et le cauchemar ? Scientifiquement aucune ! Ils correspondent tous deux à des moments de semi-éveil pendant lesquels le cerveau crée ces illusions. La seule différence est le type d'histoire rêvée.
Les cauchemars sont des rêves désagréables qu'enfants et adultes peuvent éprouver et qui se manifestent au cours de la phase de sommeil paradoxal. Il résulte souvent des cauchemars un sentiment oppressant, une impression parfois inquiétante ou douloureuse.
Il s'agit du deuil des éléments conscientisés qui n'ont plus lieu d'être. C'est le signe de la rupture du rêveur d'avec ce qui appartient au passé. Si vous rêvez d'un défunt, c'est que vous rompez les liens non pas avec la personne, mais avec ce qu'elle peut représenter sur le plan conscient.
Les conséquences de cauchemars
Les cauchemars chroniques peuvent par contre causer des troubles du sommeil récurrents et ainsi affecter la qualité du sommeil. Le sommeil n'est plus récupérateur et la qualité de vie est perturbée (fatigue, irritabilité, inattention, anxiété).
L'origine de nos problèmes de cauchemars s'appelle l'asymétrie frontale alpha. Il s'agit d'un déséquilibre entre les deux parties du cerveau. Autrement dit, ce phénomène se produit lorsqu'on utilise plus un hémisphère que l'autre. Dans le cas des mauvais rêves, c'est la partie droite qui est sur-sollicitée.
Freud, rêver régulièrement de la même personne, c'est rêver de soi. Par le prisme de quelqu'un d'autre, on cherche à savoir qui l'on est vraiment et comment les autres nous perçoivent. Pour C.G. Jung, ce rêve indique au rêveur qu'il est peut-être nécessaire d'envisager un autre axe de travail sur lui-même.
Les cauchemars surviennent pendant la phase de sommeil paradoxal, qui fait suite au sommeil lent et constitue le cinquième et dernier stade d'un cycle du sommeil, en fin de nuit. Les cauchemars sont le produit de l'inconscient, souvent des rêves longs, compliqués et angoissants.
Les causes et conséquences des terreurs nocturnes
Elles sont toutefois facilitées par différents facteurs : une prédisposition génétique, une privation de sommeil, une activité physique intense, des éléments psychologiques comme les facteurs de stress, de la fièvre, la consommation d'excitants avant le sommeil.
Les rêves permettent de réguler les émotions. Pour certains cliniciens et chercheurs, les rêves sont une forme de « thérapie nocturne » qui aide à absorber et à intégrer les expériences émotionnelles personnelles, surtout les émotions négatives, dans la sécurité du sommeil.
Cette sensation est probablement due au relâchement musculaire qui se produit lors du passage de la veille au sommeil. Rien de grave toutefois: aucune pathologie n'a jamais été associée à cet effet que les médecins nomment la «myoclonie d'endormissement».
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
«Lorsqu'une personne se réveille au milieu d'une phase de sommeil paradoxal, il peut y avoir une courte période où l'hypotonie musculaire se maintient alors que le cerveau est, lui, parfaitement réveillé», détaille le Dr De La Giclais. D'où l'impression d'être paralysé.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
On estime ainsi que les bébés rêvent deux fois plus que les adultes et que ces phases leur permettent de « digérer » les informations enregistrées en phase d'éveil. Leurs rêves sont donc très probablement composés de sons, de lumières, de couleurs et d'émotions qui deviendront de plus en plus complexes en grandissant.