Pour recueillir des données, les télescopes utilisent le procédé de l'interférométrie à très longue base (VLBI), ce qui permet d'observer des sources lointaines d'ondes radio. Or les nuages, la pluie ou la neige perturbent ce mode de communication.
Le 10 avril 2019, l'équipe de l'Event Horizon Telescope (EHT) dévoilait pour la première fois la « photo » d'un trou noir supermassif, celui niché au centre de la galaxie M87. Sur ce cliché, un disque noir se détache, entouré d'un anneau de lumière.
Les radiotélescopes permettent d'imager des astres (ce terme convient mieux) en captant les ondes radio qu'ils émettent. Dans le cas qui nous intéresse, les chercheurs ont observé le trou noir par interférométrie à très longue base (VLBI), c'est-à-dire en cumulant les signaux radio captés par 8 télescopes.
« On utilise la rotation de la Terre pour couvrir les trous. Mais ce n'est jamais parfait. Et le fait que cette couverture ne soit pas parfaite crée des asymétries quand on reconstruit l'image », résume Maïca Clavel, nous précisant que cette explication est développée par l'EHT dans une publication scientifique.
Apparence. Comme la lumière ne peut s'échapper des trous noirs, il est impossible de les voir. Toutefois, en absorbant les étoiles ou les nuages de gaz avoisinants, les trous noirs auront souvent près d'eux un disque d'accrétion et des jets.
Au centre d'un trou noir se situe une singularité gravitationnelle. Pour tout type de trou noir, cette singularité est « cachée » du monde extérieur par l'horizon des événements.
On estime ainsi que les trous noirs résidus stellaires commenceront à s'évaporer dans cent milliards de milliards d'années et les trous noirs supermassifs dans un milliards de milliards de milliards de milliards d'années.
Où va ce qui entre dans un trou noir ? La matière qui entre dans le trou noir se retrouverait comprimée dans un même point central, une singularité gravitationnelle. Nos conceptions du temps et de l'espace s'effondrent dans cette singularité.
Le premier trou noir fut détecté en 1971 dans la constellation du Cygne. En 1974, Bruce Balick et Robert L. Brown détectent un astre extrêmement massif au centre de la Voie Lactée qu'ils baptisent Sagittarius A*. Il a fallu attendre la fin des années 1990 pour que sa nature de trou noir supermassif soit prouvée.
Les sons venus d'autres trous noirs
De grandes quantités de gaz les entourent. Ce qui permet aux ondes sonores de se propager. Et ce sont ces ondes que les astronomes ont ici extraites pour les rendre audibles en augmentant leur fréquence plusieurs millions de milliards de fois.
Par rapport à un observateur situé loin du trou noir, tous les phénomènes se passant à proximité du trou noir semblent se dérouler plus lentement. Une horloge avancerait à un rythme plus lent. En quelque sorte, donc, les trous noirs ralentissent le temps.
Grâce au télescope Hubble, un trou noir vient d'être découvert à quelques encablures de notre planète après douze années de recherche. Situé à seulement 6.000 années-lumière de la Terre, il a été repéré au cœur de Messier 4, un amas globulaire dans la constellation du Scorpion.
Privilégier un objectif à grande ouverture pour la photo de nuit. Plus l'indice d'ouverture est bas, plus l'ouverture de l'objectif est grande. Celui-ci va laisser passer plus de lumière, ce qui va permettre au photographe d'obtenir une photo plus lumineuse plus rapidement et plus facilement.
Le trou noir supermassif qui niche au cœur de la Voie lactée a été baptisé il y a une cinquantaine d'années déjà. Aujourd'hui, il est connu non seulement des chercheurs, mais aussi des astronomes amateurs, sous le nom de Sagittarius A*.
Ce trou noir supermassif a une masse équivalente à plus de 30 milliards de fois celle du soleil, selon une étude parue dans une revue scientifique britannique.
Il s'appelle Chuck Clark et il est l'un des meilleurs cosmonautes de la Nasa, l'organisme responsable de la recherche spatiale aux Etats-Unis. Dans 5 ans, cet Américain de 32 ans va vivre une aventure incroyable et très risquée : il s'est porté volontaire pour être le 1er homme à entrer à l'intérieur d'un trou noir !
Le principe d'un trou noir est que sa force gravitationnelle est tellement forte que rien ne peut en ressortir, même pas les rayonnements électromagnétiques (lumière visible, rayons X, gamma, etc.) qui se déplacent dans le vide à la vitesse de la lumière.
Un trou blanc, que l'on appelle aussi fontaine blanche, serait, en quelque sorte, le contraire d'un trou noir : si un trou noir est un endroit de l'espace où la matière est attirée, et disparaît, un trou blanc, serait, au contraire, un endroit où la matière « apparaîtrait », et d'où elle jaillirait, un peu à la manière ...
Il se trouve que les trous noirs ne sont pas si effrayants. Ils n'ont aucun pouvoir particulier de « succion » qui leur permettrait d'avaler de la matière. Leur seule force d'attraction vient de la bonne vieille gravité, cette même force qui maintient la Lune en orbite et qui nous colle à la Terre.
Il a un rayon d'environ 3 kilomètres pour un trou noir de la taille du Soleil. La force de gravité à cet endroit est si intense qu'elle dépasse la vitesse de la lumière, qui est la chose la plus rapide de l'Univers. Rien ne peut donc s'en échapper.
Un trou blanc (ou fontaine blanche) est un objet hypothétique qui comme son nom l'indique est l'opposé du trou noir. En effet, tandis qu'en théorie rien ne peut s'échapper d'un trou noir, d'après les cosmologistes, rien ne peut pénétrer dans un trou blanc. De la matière et de l'énergie en sont éjectés en permanence.
Surnommé « la Licorne », cet étrange objet stellaire semble être le plus petit trou noir jamais découvert. Il pourrait aider les astrophysiciens à résoudre l'un des plus grands mystères de l'univers. À près de 1 500 années-lumière de la Terre, un petit trou noir orbite autour d'une étoile géante.
Cela peut sembler effrayant, mais ce n'est pas le cas. Vous n'avez pas à craindre les trous noirs. Plus de 100 millions de trous noirs errent probablement dans notre galaxie à eux seuls, et ce sont des objets fascinants dans le cosmos.
Comme c'est le cas pour les exoplanètes qui se développent autour des étoiles, ces « blanètes » se forment à partir des nuages de poussière tourbillonnante qui entourent les trous noirs. Autour d'un trou noir d'environ un million de masses solaires, de telles « blanètes » verraient le jour en 70 à 80 millions d'années.