Ne pas faucher trop bas. Faner juste après la fauche et plutôt en début ou en fin de journée. Limiter les brassages d'herbe déjà très sèche. Finir le séchage du foin une fois pressé en laissant les balles quelques jours au champ pour limiter l'échauffement dans le bâtiment de stockage.
La seconde quinzaine de mai constitue donc la meilleure fenêtre de récolte des foins. Lorsque l'herbe est coupée, la perte d'eau, très rapide au début, se fait au travers des stomates ouverts (orifice sur face inférieure des feuilles).
Placez le paquet dans un endroit frais et sec. Évitez les caves ou les garages, souvent humides, car cela pourrait provoquer des moisissures très nocives pour vos petits animaux. Évitez aussi de mettre le foin dans un sac-poubelle car ces sacs sont traités avec des conservateurs pour limiter les mauvaises odeurs.
Son odeur. Un bon foin sera agréable à sentir tandis qu'un foin ayant chauffé aura une odeur forte, piquante, de moisi et peu agréable. Les nez fins peuvent sentir les moisissures avant même d'en voir les traces.
Le rendement moyen en fourrage est de 3T de MS par hectare, soit 120T de MS ou 600 balles rondes de 240kg (140T de matière brute (MB)) produites sur l'exploitation.
Balles rondes (environ 280 kg) : 4.20 € la balle. Balles rectangulaires (400 –420 kg)* : 8 € la balle.
Foin : 100 à 110 €/tonne de matière sèche départ ferme (90-100 €/tonne brut) soit 25-35 €/ round en fonction de leur poids. Enrubannage : 135-145 €/tonne de matière sèche départ ferme, soit 30-40 €/balle en fonction de leur poids et de leur teneur en matière sèche.
les fibres poussent le contenu de l'estomac , donc pour une bonne assimilation de la ration de complément il faut donner le foin avant le grain .
Le fanage consiste à retourner le fourrage et à le détasser, le desserrer afin qu'il s'aère mieux et soit exposé au soleil sur toutes ses faces. Selon la nature du fourrage, son rapport feuilles/tiges et le rendement à la fauche, 2 ou 3 jours voire parfois 8 jours sont nécessaires pour le séchage.
En immergeant le foin dans une grande quantité d'eau, les particules respirables (<5µm), amassées lors de la coupe, du séchage ou du stockage, sont entraînées par percolation dans l'eau de trempage (même principe que la lente traversée de l'eau à travers les grains moulus dans une cafetière).
Faire du foin consiste à laisser sécher de l'herbe fauchée à l'air libre et au soleil pour faire passer son taux d'humidité de 75% à moins de 20% le plus rapidement possible avant de la botteler, en vue d'une conservation par voie sèche.
Son idée: déposer quelques couches de film plastique d'enrubannage autour des balles rondes pour les stocker temporairement dehors sans crainte. Mais sans pour autant employer une vraie enrubanneuse ou une presse à liage plastique. Ainsi, il économise du bâtiment pour loger sa paille ou son foin.
Les deux modes de stockage efficace les plus communs sont le bâtiment spécifique souvent en bois ou le tunnel. Un bâtiment bois avec une large ouverture en façade est la solution la plus pratique. Elle permet un tri par qualité de fourrage (paille, et différents types de foin).
Les teneurs en sucres au moment de la fauche importent peu pour la vache. La qualité du fourrage est déterminée après la moisson et l'entreposage, dans l'auge. Les pertes des sucres par la respiration pendant la nuit sont plus grandes que ce qui est gagné en attendant l'après-midi pour moissonner.
Pratiquer le fauchage tardif, c'est agir pour la biodiversité en laissant à la nature le temps de développer des zones refuges pour les petits animaux et les insectes pollinisateurs. La survie de bien des espèces de plantes est également préservée.
Lorsque l'herbe est drue ou très haute, fauchez dans les 2 sens. Eliminez la partie supérieure en balançant la débroussailleuse vers la droite, puis coupez la partie inférieure en revenant vers la gauche. Si vous devez faucher en pente, travaillez par bandes successives.
Le salage du foin a un double intérêt. Il permet de capter le restant d'eau d'un foin qui n'est pas tout à fait à 85 % de matière sèche. Il accélère la dessiccation du fourrage et empêche le développement de moisissures. Deuxième intérêt: il améliore l'appétence.
Pourquoi enrubanner ? A la différence des foins, les herbes récoltées par enrubannage sont plus humides et plus riches en protéines. De plus en plus d'éleveurs font d'ailleurs appel à cette méthode, délaissant la conservation classique par voie sèche.
Lors du fanage, laissez sécher les bottes le temps nécessaire (particulièrement en cas de saison humide), sur une surface étanche et ne rentrez votre foin que si sa température ne dépasse pas 35°C.
Selon les recommandations d'affouragement courantes, la quantité minimale de foin par cheval et par jour est de 1,5 kg de matière sèche pour 100 kg de masse corporelle. Cela correspond donc à 1,7 kg de foin.
Il faut logiquement donner du foin quand il n'y a plus assez d'herbe, ou quand elle devient trop pauvre en automne et en hiver.
Le foin se décompose assez rapidement, en six à huit mois selon l'humidité, la température, l'activité biologique. On conseille d'ailleurs d'en apporter de façon régulière. Pour un premier apport, vous pouvez commencer en automne après un décompactage de sol si nécessaire.
Il est absolument essentiel pour les petits mammifères herbivores (lapin, cochon d'Inde, chinchilla…), il faut leur en donner une grande quantité tous les jours. Attention, il ne faut pas confondre le foin avec la paille ! La paille, est une litière, et c'est un mélange de tiges de céréales séchées.
Une faucheuse, ça sert à faucher le foin, ça ressemble à une grosse tondeuse. La faneuse, ça sert à pirouetter, c'est-à-dire à écarter tout le foin, à le mettre en vrac pour qui sèche. Ça ressemble à des grosses hélices. Pour le foin, on pirouette une fois et pour le regain, on pirouette deux fois.
La balle ou ballot est soit : parallélépipédique, pesant 7 à 10 kg pour les balles de foins petite taille et basse densité.; parallélépipédique, pesant 15 à 30 kg pour les balles de foins petite taille et moyenne densité (10 à 20 pour la paille).