Voici les 3 raisons qui sont à l'origine de ce comportement : La peur de soi : de se laisser submerger par l'émotion, de perdre le contrôle qui serait alors considéré comme un manque de professionnalisme ou de compétence. La peur du conflit : la crainte de blesser son interlocuteur indispose beaucoup de personnes.
Maîtrisez vos émotions
Souvent, une conversation nous paraît difficile parce qu'on est engagé émotivement avec ce qu'on a à dire ou avec la personne en face de nous. Alors, la première chose à faire est de vous distancier de vos émotions. C'est la condition sine qua non pour vous donner le courage de parler.
Exercez-vous à parler devant un miroir.
Prenez le temps de rassembler vos pensées. Écrivez ce que vous voulez dire. Exercez-vous avec un ami en qui vous avez confiance. Simulez une situation réelle avec un professionnel, comme un psychologue, capable de vous donner une opinion honnête et objective.
Apprendre à gérer ses émotions
Si vous n'arrivez pas à dire ce que vous pensez, il est fort probable que vous ayez également du mal à gérer vos émotions. Le meilleur moyen d'apprendre à les gérer, c'est de se recentrer sur soi-même.
Exemple de phrases assertives
Oui, j'ai du temps la semaine prochaine, mais pas assez pour prendre ce projet. Peux-tu m'expliciter ton propos pour que je comprenne vraiment ce que tu essaies de dire ? Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne suis pas d'accord.
Incapacité à ressentir certaines émotions ou grande difficulté à mettre un mot sur un ressenti, l'alexithymie, sorte d'anorexie des sentiments, handicape les personnes qui en sont atteintes. "Je ne sais pas ce que je ressens." Voilà ce que pourrait dire un alexithymique.
Il est absolument nécessaire d'exprimer ce que l'on ressent, à partir d'un lieu, en nous, centré et responsable : c'est à dire qui ne nie pas les émotions et ressentis mais ne rend pas non plus les autres ou les situations responsables de ce qui nous arrive. »
Il ne faut pas toujours dire ce que l'on pense ; il faut toujours penser ce que l'on dit. Il faut toujours se souvenir de ce qu'on dit et à qui, sinon ça risque un jour de se retourner contre vous... Il faut toujours que les gens qui n'ont pas de vie se mêlent de celle des autres.
Une des raisons qui vous empêchent d'aller lui parler est la peur que votre assurance en prenne un coup. Ne vous en faites pas. Vous ne devez pas penser que votre assurance ne repose que sur l'opinion d'une seule personne. Une grande partie de celle-ci devrait venir de ce que vous ressentez à propos de vous-même.
Invitez-les à parler d'eux. Développez l'écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu'il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue. Laissez de la place à l'autre, mais sans vous effacer.
Ainsi le recours au on délicatement impersonnel est révélateur de la relation que nous entretenons à ce que nous sommes en train de dire. Il n'engage pas, il ne prend pas parti, il ne s'implique pas, il n'a pas d'opinion. Bref, s'il est indolore, ce qui est son objectif, il est aussi inodore et sans saveur.
La prétérition (substantif féminin), du latin praeteritio (« action de passer sous silence »), du supin praeteritum, aussi appelée paralipse, est une figure de style qui consiste à parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on ne va pas en parler.
Forcez-vous à parler moins fort. Cela calmera comme par magie votre agressivité, ainsi que celle de votre interlocuteur, qui s'ajustera à votre volume sonore, sans même y penser. Mettez-vous au sport ! Mais choisissez une activité qui vous permette vraiment de vous défouler : boxe, art martial, tennis, course à pied...
Soyez aussi naturelle que possible et dites-lui que vous l'aimez. Regardez-le dans les yeux et dites « je t'aime ». Pas besoin de prendre un air théâtral ou gêné, dites simplement ce que vous avez dans le cœur. Vous pourriez choisir la situation idéale pour le lui dire, mais essayez de ne pas trop y penser.
En cas de besoin, reformuler votre propos.
Si vous n'arrivez pas à trouver les bons mots pour vous faire comprendre, vous pouvez aussi demander à l'autre de vous donner du temps pour continuer à raffiner votre message. Parfois, les bons mots ne surgissent qu'après-coup, une fois la poussière retombée.
Impossibilité de prononcer certains mots, confusion, difficultés d'élocution... ce trouble du langage est assez fréquent. Bien souvent, il s'agit d'une séquelle d'accident vasculaire cérébral, de traumatisme crânien ou encore de tumeur cérébrale. L'aphasie correspond à la perte partielle ou totale du langage.
« On évoque le vide, mais en réalité il s'agit de plusieurs sentiments négatifs réunis comme la peur, la détresse, la solitude ou encore l'incertitude », suggère l'auteure Julie Desrosiers qui ajoute qu'il s'agit d'absence de sentiments positifs dont l'amour de soi.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Elle consiste à parler de soi plutôt que de parler de son interlocuteur et éviter de le placer dans une position d'accusé." Rappelez à votre chef ce que vous avez vu ou entendu et pourquoi cela vous affecte. "C'est le moment de donner à votre manager votre opinion, votre ressenti, confirme Marie-Luce Dubois.
Tenez compte des sentiments de votre interlocuteur et choisissez une approche aimable et non menaçante. Utilisez des mots constructifs, en particulier si vous donnez des conseils ou demandez à quelqu'un de faire un changement. Validez ce que la personne ressent, évitez de l'accabler et évitez de porter des jugements.
Employez les bons mots. Notre communication a le plus souvent une visée persuasive pour amener l'autre à accepter notre point de vue ou faire quelque chose. Quand vous formulez un message certains mots peuvent jeter une connotation négative. Eviter le « mais » proscrivez de votre dialogue ce mot.