"Pour commencer, expliquez à la jeune fille qu'elle va devenir encore plus une femme vers 12 ou 13 ans, que son corps va changer. Elle verra du sang couler tous les mois et ressentira un certain nombre de symptômes, qu'il est bon qu'elle connaisse au préalable", conseille-t-il.
Soyez présente pour elle. Si votre fille a l'air abattue, demandez-lui comment elle va. Si elle n'a pas envie de se confier à vous, n'en prenez pas ombrage et soyez l'épaule sur laquelle elle se penchera pour pleurer au moment venu. Gardez certains bons conseils en tête pour pouvoir l'aider.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Le fait qu'un ado rejette ses parents est tout à fait normal. L'adolescence est une période où le jeune ressent le besoin de se distinguer de ses parents pour devenir un individu à part entière. Si le comportement de votre enfant vous agace, prenez du recul, et rappelez-vous que cela fait partie de son développement.
Elle veut qu'elle soit irréprochable, performante, aimée. Ses critiques peuvent aussi résulter de sa propre anxiété: elle a tellement peur que sa fille soit jugée par d'autres et elle veut tellement la préserver des coups qu'elle les porte elle-même en se disant que, venant d'elle, ça fera moins mal.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.
En France, les premiers signes de puberté apparaissent (selon l'Inserm) vers 10-11 ans chez les filles, et 12-13 ans chez les garçons. Mais des études, américaine et danoise montrent l'augmentation des cas de puberté précoce, surtout chez les filles, à partir de 8 ans.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
A partir de 12 ans, les adolescents ont également le droit d'être informés de certaines procédures sanitaires les concernant. On peut se demander à partir de quel âge est-il possible de laisser légalement un enfant seul à la maison sans qu'aucune sanction ne soit appliquée pour les parents en cas d'imprévu.
Entre la naissance et jusqu'à 6 ans environ, les enfants ont généralement plus besoin d'attirer l'attention de la mère. Il s'agit d'un processus subconscient : l'enfant le fait parce que biologiquement elle est ce qui va lui permettre de survivre.
Que dit la loi ? Il n'y a pas d'âge minimum légal pour laisser un enfant sans surveillance, seul à la maison. La notion de « délaissement de mineur » ne concerne que les cas dans lesquels un enfant de 15 ans ou moins est laissé livré à lui-même de telle façon que cela constitue un risque pour sa santé ou sa sécurité.
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Je t'aime si fort ! Ces simples mots ont une telle portée ! Depuis ta naissance, il n'est pas un jour sans que je pense à toi, ma bichette (oui, je ne peux pas m'empêcher de t'appeler ainsi, Blandine). Je t'aime si fort : mon cœur de maman n'a jamais cessé d'être tout tourné vers toi.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.