Les catastrophes s'enchaînent : la tempête anéantit le vaisseau et ses passagers ; l'anabaptiste Jacques périt d'avoir aidé un matelot qui le laisse se noyer. Seuls Pangloss et Candide survivent, pour être aussitôt exposés au tremblement de terre qui détruit Lisbonne et écrase ses trente mille habitants.
Pangloss, à son tour, raconte qu'il a survécu à sa pendaison lors de l'autodafé grâce aux soins d'un chirurgien portugais.
Après une tempête dans laquelle meurt noyé Jacques, ils arrivent à Lisbonne le jour du tremblement de terre et sont victimes d'un autodafé durant lequel Pangloss est pendu.
Chapitre 27
Candide apprend que Cunégonde est d'une laideur incroyable. Sur la galère appartenant au maître de Cacambo, Candide retrouve Pangloss et le Baron, frère de Cunégonde. Candide les rachète.
Au travers de Pangloss, c'est la philosophie désespérément optimiste de Leibniz que Voltaire vise. Pour Leibniz, c'est Dieu a créé le monde, et puisque Dieu est parfait, le monde est nécessairement le meilleur possible – le mal occupe quelques îlots dans un océan de bien.
Dans l'histoire, c'est le personnage de Pangloss, le précepteur de Candide, qui incarne cet optimisme excessif, en répétant sans cesse : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » L'optimisme de ce personnage est véritablement ridicule, puisqu'il perdure malgré les leçons de l'expérience.
Paquette : Ancienne femme de chambre au château des Thunder-ten-tronckh, elle est aussi une ancienne amante de Pangloss.
Pangloss est une caricature de Leibnitz. Il répète cette phrase sans lui apporter de sens. Même après avoir souffert physiquement du malheur (il est quand même pendu par l'Inquisition), il répète dans l'explicite du conte que “tous les événements se sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles”.
Pourquoi Pangloss a-t-il quitté la baronnie ? Pangloss est contraint de quitter la Syphilis due à une liaison avec Paquette.
Une fin heureuse
Surtout, il a atteint l'objet ultime de sa quête : l'amour de Cunégonde. En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...]
Le mot Pangloss est un nom créé par Voltaire à partir du grec πᾶν / pan (« tout ») et γλῶσσα / glossa (« langue »), ce qui signifie « toutes les langues ». Pangloss est un personnage de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759 .
Candide retrouvera Pangloss et le jeune baron "ressuscité" qui lui raconteront leurs aventures. Une fois à Constantinople, Candide rachète Cunégonde et la vieille.
les portugais qui n'ont pas voulu manger le lard du poulet se dévoilent comme Juifs, qui sont, pour l'Eglise, des hérétiques. Pangloss et Candide, quant à eux, sont condamnés pour avoir parlé et pour avoir écouté
Emotion & Ironie
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
A la fin du conte, Candide décide d'écarter le frère de Cunégonde. En effet, le jeune baron de Thunder-Ten-Tronck refuse obstinément que Candide épouse Cunégonde, parce qu'il n'est pas assez noble pour elle.….
La lecture de l'œuvre et les activités écrites et orales qu'elle suscite permettent d'exercer la raison des élèves, de développer leur esprit critique et de les armer pour la lutte contre toute forme de fanatisme, d'obscurantisme et d'intolérance. Un accompagnement pédagogique riche.
Le « gueux tout couvert de pustules » se révèle être Pangloss, à bout de forces, malade de la vérole et dans l'incapacité de se soigner. Il informe Candide de la destruction du château après son départ, de la mort du baron, de la baronne, de leur fils, et, surtout, de Cunégonde.
Le précepteur Pangloss était l'oracle de la maison, et le petit Candide écoutait ses leçons avec toute la bonne foi de son âge et de son caractère. le plus beau des châteaux, et madame la meilleure des baronnes possibles.
Le raisonnement panglossien (ou effet Pangloss) est un processus argumentatif erroné et trompeur consistant à raisonner à rebours vers une cause possible parmi d'autres, vers un scénario préconçu ou vers la position que l'on souhaite prouver.
Candide reprend cette idée, en s'exprimant : "chacun se mit à exercer ses talents" et la petite société prend sens. La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
B – Un dénouement heureux. Comme l'exigent les règles du conte, Candide se termine sur une situation heureuse pour tous les personnages. Les qualités de chacun sont mises en avant : « chacun se mit à exercer ses talents ». Voltaire emploie également des superlatifs pour renforcer encore leurs qualités : « Cunégonde […]
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Apparemment, selon une source anonyme, Candide l'aurait tué à cause d'une dispute qui aurait débuté lorsque Candide aurait annoncé au frère de sa bien-aimée qu'il souhaitait aller la libérer et l'épouser par la suite.
Ils apprennent ensuite que Cunégonde est la maîtresse préférée du gouverneur. Cacambo va la racheter tandis que Candide, toujours paria, l'attendra à Venise. Mais l'homme fait l'erreur de montrer sa fortune et se fait voler ses deux derniers moutons.
On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien. Voltaire se moque de la science et ne manque pas une occasion de le montrer au lecteur.