Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Dans le dialogue "La République" Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Philosophe grec (Athènes vers 427-Athènes vers 348 ou 347 avant J. -C.). Platon est un des philosophes majeurs de la pensée occidentale, et de l'Antiquité grecque en particulier. Son œuvre, essentiellement sous forme de dialogues, se présente comme une recherche rigoureuse de la vérité, sans limitation de domaine.
Le but de la philosophie, selon Platon, est de permettre à l'homme de connaître l'essence des choses, c'est-à-dire le Vrai, le Beau et le Bien. Cette quête spirituelle prévaut et le corps se doit être serviteur de l'âme.
RÉSUMÉ: L'homme est un animal extraordinaire selon Platon, mais il est bien un animal. Il faut donc maîtriser et domesti- quer l'animalité de l'homme. Le cas de l'alimentation montre l'importance des pulsions animales en l'homme.
L'âme passe en jugement. L'injonction orphique à l'égard de l'âme est une injonction de purification et non pas une brutale séparation du corps, telle que nous la rencontrons chez Platon. Dans la théorie idéaliste platonicienne, l'âme tend vers son unité initiale (79d, 80a).
Chez Platon, la raison est une pensée juste qui s'oppose à la connaissance fragmentaire et surtout à la connaissance immédiate donnée par les sens. La connaissance rationnelle nous fait dépasser le stade des apparences et atteindre les Idées.
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
Selon Platon, nos sens nous donnent accès à un monde qui n'est pas le réel par excellence, mais une image de celui-ci. Ainsi, nous sommes semblables au prisonnier contemplant les ombres. Le monde dont nos sens nous informent est le monde sensible.
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
Si le ressouvenir des formes intelligibles constitue pour Platon la connaissance parfaite ou la science (ἐπιστήμη), il n'en demeure pas moins que dans la République Platon reconnaît divers niveaux ou degrés de connaissance : la connaissance sensible, la connaissance mathématique et la connaissance dialectique ou ...
Or justement, chez Platon, comme il l'explique dans la République, la fin de l'éducation est en quelque sorte duale. Elle prend pour finalité l'accès à l'Un-Bien, l'accès aux essences et au principe anhypothétique. Elle a donc une finalité métaphysique en ce sens précis.
L'âme est immortelle, et selon Platon, sa vie est faite d'une succession de périodes d'incarnation et de période de « désincarnation », c'est-à-dire qu'elle se sépare du corps. Ce cycle, d'incarnations et de désincarnations de l'âme dans le corps, débute par un séjour dans le monde des Idées.
Platon énonce dans le Phédon que « mourir au sensible, c'est une purification qui consiste à séparer le plus possible l'âme du corps, à l'habituer à vivre en elle-même et pour elle-même. Devenir philosophe, c'est s'engager dans un certain mode de vie.
À chacun de ces groupes doit correspondre une des trois parties de l'âme : la raison ou l'intellect (nous), partie immortelle de l'âme, pour les chefs ; l'ardeur ou la partie irascible de l'âme (thumos) pour les gardiens ; enfi n l'appétit ou la partie dési- rante (epithumia) pour les travailleurs.
La philosophie de Platon est la suivante: deux "mondes", selon lui, se côtoient: le monde sensoriel, et le monde des idées.
En fait, l'élève Aristote poursuit autant qu'il combat la philosophie de son maître Platon. L'héritage philosophique de la Grèce est la philosophie elle-même. La formule est particulièrement vraie pour Platon et Aristote qui ont formulé les principales questions de la philosophie.
Platon développe une morale qui s'applique à l'organisation sociale et à la politique. Sa thèse principale est que le désordre et la tyrannie viennent de vices qui sont autant sociaux qu'individuels (ils touchent à la fois la Cité et l'âme des individus).
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée".
La principale serait la sagesse, c'est-à-dire le triomphe de la raison sur les passions, et la sagesse serait notamment acquise par la connaissance des mathématiques. Mais ils doivent aussi exercer leur corps.
Aristote : «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.» Socrate: «Le bonheur c'est le plaisir sans remords.» Jules Barbey d'Aurevilly: «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.»