L'armistice divisant le pays en zone libre et zone occupée, les chambres quittent Paris et s'installent à Vichy. Réunies en Assemblée nationale, elles votent le 10 juillet 1940 une loi constitutionnelle, donnant à Pétain le pouvoir de promulguer une nouvelle Constitution.
Le régime de Vichy est un régime politique mis en place en France au lendemain de la défaite face à l'Allemagne de 1940. Mené par Philippe Pétain, ce régime de collaboration avec le Troisième Reich prend fin avec la victoire des Alliés.
Le 17 juin 1940, la France s'avoue vaincue par l'Allemagne et signe l'armistice. Le pays est alors coupé en deux, une partie étant occupée et l'autre placée sous l'autorité d'un gouvernement qui décide de s'installer à Vichy pour des raisons logistiques et stratégiques.
La Milice. La Milice française, qui joua un rôle de force supplétive de l'armée allemande, par exemple lors de l'écrasement du maquis du Vercors en 1944, fut créée par le régime de Vichy le 30 janvier 1943 .
Gouvernement de l'État français, installé à Vichy (10 juillet 1940-20 août 1944) et qui, sous l'autorité du maréchal Pétain, dirigea la France pendant l'occupation allemande.
Le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain est un vote de l'Assemblée nationale (réunion du Parlement composé de la Chambre des députés et du Sénat) convoquée à Vichy (Allier) le 10 juillet 1940 par le président de la République française Albert Lebrun, à la demande du président du Conseil Philippe ...
Paxton, ont affirmé qu'il s'agissait d'une volonté unilatérale du gouvernement de Vichy. Philippe Burrin tranche dans le vif. A ses yeux, on ne peut expliquer le choix de la Collaboration qu'en tenant compte à la fois des rapports de force internationaux et des ambitions intérieures de Vichy.
Le 24 octobre 1940, Pétain serre la main d'Hitler à Montoire et entre « dans la voie de la collaboration ». Trois semaines plus tôt, il avait édicté la première loi antisémite « portant statut des Juifs », qui précisait les professions interdites aux Juifs français. Pétain et la France s'enfoncent dans le déshonneur.
II.
Le maréchal Pétain engage une politique de collaboration avec l'Allemagne pour améliorer le sort des prisonniers français détenus en Allemagne, réduire les frais d'occupation et améliorer le ravitaillement des habitants. Il l'annonce lors d'un discours à la radio le 30 octobre 1940 après avoir rencontré Hitler.
2- Comment le gouvernement de Vichy justifie-t-il la Collaboration ? Le gouvernement de Vichy justifie la Collaboration en espérant « alléger le poids des souffrances de notre pays ». Pétain espère devenir l'allié de l'Allemagne et donc payer moins de réparation de guerre et faire libérer les prisonniers français.
Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Refusant de demander l'armistice à l'Allemagne, le gouvernement de Paul Reynaud démissionne le 16 juin 1940. Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil.
L'ANTISECHE - Le 10 juillet 1940, 569 députés votent à Vichy les pleins pouvoirs à Pétain, qui devient le chef de "l'Etat français" et impose un régime autoritaire et collaborationniste.
Les principales caractéristiques du régime sont les suivantes : « révolution nationale » antilibérale, traditionaliste et nationaliste, tendant vers un fascisme à la française. politique de collaboration avec les nazis (collaboration économique, policière et militaire) à partir du 30 octobre 1940. cléricalisme.
Le régime de Vichy (ou régime de l'État français) est un régime politique français qui dura quatre ans, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944, pendant l'Occupation allemande. Le chef d'État était le maréchal Pétain.
Complot ou suicide ? Le 10 juillet 1940, l'Assemblée nationale vote les pleins pouvoirs à Philippe Pétain, se sabordant et laissant place à un régime autoritaire et liberticide.
De Gaulle s'éloigne de Pétain. Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Un régime autoritaire : régime politique anti-démocratique supprimant les libertés (liberté d'expression, d'opinion, de presse) et répressif interdisant l'opposition (ni Parlement, ni partis politiques, ni syndicats). La Révolution nationale : programme anti-républicain du régime de Vichy pour redresser la France.
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy. Sans démissionner, Albert Lebrun laisse le pouvoir à Pétain et part pour Vizille (Isère).
Substituant la devise « Travail, Famille, Patrie » à la formule républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité », il se fonde sur une idéologie nationaliste, autoritaire, xénophobe et antisémite, rejetant la démocratie parlementaire.
La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
L'adjectif collaborationniste, est utilisé par les historiens pour qualifier ceux qui, dans la France de 1940-1944 éprouvent de la sympathie pour l'Allemagne nazie et sont partisans d'une alliance avec l'Allemagne, alors que le qualificatif de « collaborateur » s'applique à la politique de collaboration avec l' ...
Paragraphe argumenté: Dès la signature de l'armistice par le Maréchal Pétain, le 18 juin 1940, la France va entrer dans l'une des périodes les plus noires de son histoire. Une France qui a capitulé, collaboré, déporté, exterminé des millions d'hommes, de femmes et d'enfants.
Le gouvernement français a mis le doigt dans l'engrenage de la collaboration dès la signature de l'armistice, le 22 juin 1940. Le vice-président du Conseil Pierre Laval croit, comme beaucoup de ses contemporains, à la victoire définitive de l'Allemagne et il juge bon de s'en accommoder.
Son parcours politique pendant la Seconde Guerre mondiale, son souhait de vouloir signer l'armistice avec l'Allemagne et ses décisions prises à la tête du régime autoritaire de Vichy ont fait de lui un traître pour de nombreux Français.
Chef militaire à l'action importante, il est généralement présenté comme le vainqueur de la bataille de Verdun et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes après les mutineries de 1917.