Pendant l'été, les semences mâles et femelles se mêlent et produisent des larves de 60 µm en forme de "D" qui évoluent librement dans l'eau. Une vingtaine de jours plus tard, au moment de la métamorphose, les larves doivent se fixer sur tout support pour devenir des naissains, petites huîtres de plus de 300 µm.
Entre les différents frais, l'huître reconstitue des produits sexuels. Lorsqu'elles pondent, les femelles expulsent les ovules (plusieurs millions) en effectuant des battements des valves tandis que les mâles laissent échapper les spermatozoïdes comme un mince filet continu, en entrouvrant leurs valves.
De la plus grosse à la plus petite : N°2 : huître de 86 à 110 g - 4 années de pousse. N°3 : huître de 66 à 85 g - 3, 4 années de pousse.
Elles naissent dans des écloseries.
Signification : Expression française qualifiant une personne ayant un quotient intellectuel proche de zéro. Origine : Expression française familière récente puisqu'elle remonte à la fin du XXème siècle.
Sur le bord du manteau, s'alignent une douzaine d'yeux qui observent les environs. Ces yeux sont assez simples, ne détectant que des changements de luminosité qui indiquent la présence d'un éventuel prédateur.
La larve est devenue un naissain, un bébé huître qui vivra près de trois ans tranquille avant de pouvoir être mangé.
virage des poches : les poches sont retournées régulièrement pour favoriser la croissance des huîtres et limiter le développement des algues ; changement des poches : les huîtres sont ramenées à l'établissement, transférées à une densité plus faible dans des poches de plus grandes tailles puis remises sur les parcs.
La n°3 est un peu plus grosse et se trouve être parfaite pour les repas (entrées et plateaux de fruits de mer). La n°2, quant à elle, est bien plus grosse, et si elle est mangée crue, vous devez aimer les huîtres charnues et plus grandes.
Il est possible de les conserver 4 à 5 jours sous réserve qu'elles soient posées bien à plat. Il est préconisé de les ouvrir juste avant leur dégustation. À l'ouverture, l'huître doit contenir de l'eau de mer, désignée comme étant la première eau, qu'il est conseillé de jeter.
La première coquille se forme dès les premières heures de la vie larvaire. Jusqu'à un an, sa surface s'accroît plus que son épaisseur. On voit alors souvent apparaître une « dentelle », que les ostréiculteurs cassent en tapant sur les poches d'élevage. Le stress induit entraînerait l'épaississement de la coquille.
Les huîtres s'alimentent à l'aide des palpes qui entourent la bouche. Ces dernières sont munies de cils qui dirigent la nourriture vers la bouche. Les aliments dont elles se nourrissent se trouvent dans l'eau de mer : ce sont les planctons et les particules.
Les huîtres adultes présentent une reproduction sexuée. Les huîtres creuses Crassostrea Gigas sont ovipares, c'est à dire que la fécondation des ovules et des spermatozoïdes se produit dans l'eau au gré des courants.
Pour connaître l'âge d'une huître, on compte le nombre de stries (les sortes de fissures) qu'il y a sur sa coquille. Une strie correspond à un an. Les huîtres qu'on trouve dans le commerce en ont en moyenne trois, elles ont donc trois ans.
L'huître a quelques prédateurs naturels parmi lesquels on retrouve l'huîtrier pie, différentes espèces de crabes et de poissons (raies, brèmes, dorades), les étoiles de mer, les moules et les bigorneaux perceurs.
Le salaire d'un ostréiculteur salarié est équivalent au SMIC. Un employé polyvalent peut toucher 2 000 € brut par mois. Un ostréiculteur peut gagner jusqu'à 4 000 €.
ecailler (H/F)
Il ouvre les huîtres, prépare les différents mollusques et coquillages, dresse les plateaux de fruits de mer et autres préparations de langoustines, tourteaux, crevettes…. Il connaît parfaitement les différents produits de la mer et conseille la clientèle dans leur choix.
Deux espèces d'huîtres se rencontrent à CANCALE, l'huître plate ou Ostrea Edulis et l'huître creuse ou Crassostrea Gigas (huître japonaise) qui a remplacé l'huître portugaise ou Crassostrea Angulata, disparue des côtes françaises depuis 1971-1972.
Elles luttent contre la fatigue
A ces minéraux s'ajoutent une belle quantité de vitamines du groupe B, en particulier les vitamines B2, B5 et B6 antifatigue ainsi que de la vitamine B12 qui équilibre notre humeur. Ce n'est pas pour rien que Casanova en mangeait chaque soir avant de partir en goguette…
« … L'huître n'a aucun moyen de locomotion propre, mais elle peut s'isoler complètement en refermant ses valves. Ainsi, l'eau emprisonnée lui permet de vivre plusieurs jours sans s'ouvrir ».
L'huître un mollusque riche en vitamines et en minéraux (oligo-éléments) Très riche en minéraux et en oligoéléments, l'huître consommée régulièrement évite tout type de carence. Avec tous ces oligo-éléments et vitamines, les huîtres préservent notre santé et contribuent au bon fonctionnement de notre organisme.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
Le cœur de l'huître est formé d'une oreillette et d'un ventricule. Il est doué d'automatisme et des potentiels de pace-maker précédant les potentiels d'action peuvent y être enregistrés dans certaines fibres avec une microélectrode intracellulaire.
Les branchies sont les organes respiratoires de l'huître. Elles interviennent également dans l'alimentation. Les branchies retiennent à leur surface les particules en suspension dans l'eau qui ont été filtrées préalablement.