Faut-il la prendre allongé ou assis ? Il est préférable de prendre sa tension assis confortablement dans un fauteuil, après 5 minutes de calme, en évitant de parler à son entourage pendant l'auto-mesure.
"Lorsque vous êtes debout, votre sang tombe vers le bas du fait de la gravité terrestre, explique l'expert. Ce faisant, il diminue la pression, qui est plus élevée au niveau des jambes que des bras. Aussi, il faut s'allonger pour limiter cet effet." et cela reste le meilleur moyen de prendre la mesure.
Asseyez–vous confortablement sur une chaise, au calme, pendant 5 minutes. Placez votre bras légèrement fléchi sur une table, avec le coude à hauteur du cœur (au niveau de la poitrine). Posez le brassard sur votre bras nu, en respectant le sens d'enfilement indiqué sur le brassard.
Pour obtenir des résultats au plus juste, nous vous conseillons de prendre 3 fois de suite votre tension à raison de 2 fois par jour : 3 fois le matin et 3 fois le soir pendant 3 jours. Il est important de mesurer votre tension artérielle à la même heure tous les jours.
↑ L'hypotension orthostatique est un phénomène qui survient lorsque la pression artérielle chute lors d'un changement de position (de la position assise à debout par exemple). Cette baisse de pression non compensée immédiatement entraîne des vertiges, lipothymies, des chutes voire des syncopes.
La pression artérielle est dite normale lorsqu'elle est inférieure à 14,5/9 ou 145/90 mmHg et supérieure à 10/7 ou 100mmHg /7mmHg.
Pendant la nuit, lorsque l'on dort d'un sommeil réparateur, la pression artérielle est donc plus basse qu'en journée et le rythme cardiaque plus lent.
Une tension de 15,9 pourrait être une indication.
Une tension saine doit être inférieure à 14,5/9 et supérieure à 10/7. On parle d'hypotension lorsque elle est inférieure à 10/7. L'hypertension, quant à elle, survient lorsque la pression artérielle est supérieure à 14,5/9.
L'appareil à tension doit toujours être positionné sur un bras nu ou sur un poignet nu. En cas d'utilisation d'un tensiomètre poignet, gardez le poignet au niveau du cœur durant la mesure (voir schéma ci-dessous). Pour un appareil de mesure de bras, le bras supérieur est automatiquement à la bonne hauteur.
Faire du sport, de la gymnastique douce (yoga, Taï Chi, Qi Ging…) ou des exercices de relaxation et bien dormir sont des conseils précieux qui peuvent aider à faire baisser la tension artérielle.
Une tension est considérée comme normale jusqu'à environ 14/8, encore que cette valeur seuil varie légèrement selon l'âge de la personne (la tension augmente naturellement avec l'âge). Entre 14/8 et 16/9,5, elle est modérément élevée, au-delà, elle est élevée, et on parle d'hypertension.
On considère qu'une tension normale doit se situer à 12 ou 13 pour le premier chiffre, et 8 pour le second. Si l'on prend en compte la fourchette haute, l'hypertension légère commence à partir de 14/9. Quant à l'hypotension, elle commence à partir de 10/6.
On parle d'hypertension artérielle (HTA) lorsque les mesures dépassent de façon répétée 140/90 chez le médecin ou 135/85 au domicile (au moins trois jours de suite avec trois mesures matin et soir).
Un tensiomètre poignet placé trop haut indiquera des valeurs plus basses que la normale ; un tensiomètre placé trop bas donnera des valeurs plus élevées. Certains modèles disposent d'un capteur de position intégré qui ne déclenche la mesure que quand le tensiomètre est dans une position correcte.
La tension artérielle moyenne au repos des femmes de 20 à 29 ans était de 99/65 mm Hg, comparativement à 128/70 mm Hg chez les femmes de 70 à 79 ans.
L'avant-bras est simplement posé sur une table de façon à ce que le coude soit au niveau du cœur. Le brassard se gonfle, puis se dégonfle automatiquement. Pendant la mesure, vous ne devez ni parler, ni bouger, ni serrer le poing.
Autrement dit, un écart de pression artérielle systolique entre les deux bras chez un même patient semble constituer un facteur de risque cardiovasculaire et de décès. Même conclusion chez des patients sans risque cardiovasculaire mais ayant une différence de tension entre chaque bras.
« Une différence significative entre les mesures de la pression artérielle systolique dans les deux bras pourrait être le signe d'un rétrécissement ou d'une rigidité des artères, ce qui peut affecter la circulation sanguine », expliquent les chercheurs.
Chez les patients victimes d'une hémorragie intracérébrale, la pression artérielle devrait être surveillée, traitée et maîtrisée de manière vigoureuse [niveau de preuve A] pour maintenir une pression artérielle cible constamment inférieure à 130/80 mm Hg [niveau de preuve B].
En effet, quand quelque chose nous rend anxieux, le système nerveux sympathique déclenche une réaction de combat ou de fuite qui augmente la fréquence cardiaque, et par conséquence la tension artérielle.
Selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Heart Association, un exercice de respiration appelé "entraînement de la force musculaire inspiratoire" permettrait aussi de réduire la pression artérielle en le pratiquant 5 minutes par jours.
La pression artérielle des participants ayant consommé l'eau à forte teneur en calcium et magnésium a diminué de façon significative et ce, dès la deuxième semaine de traitement. À la fin de l'étude, deux semaines plus tard, la pression artérielle moyenne de ce groupe était passée de 156,8/91,7 à 150,4/89,1.
Les deux valeurs de la pression artérielle sont habituellement comprises entre 10 et 14 pour la pression maximale, et 6 et 8 pour la pression minimale. Ainsi, une tension de 12 - 8 est considérée comme normale.
La fatigue ne fait pas augmenter la pression artérielle. Ce sont plutôt des valeurs de tension élevées qui peuvent donner un sentiment de fatigue, tout comme des tensions trop basses, ou également le traitement antihypertenseur les premiers jours.
Elle est causée par une multitude de facteurs dont les effets s'accumulent avec les années. Les principaux sont liés à l'âge, à l'hérédité (surtout pour les hommes) et aux habitudes de vie. Ainsi, l'obésité, la sédentarité, le tabagisme, l'abus d'alcool et le stress contribuent à l'hypertension artérielle.