1 volume de terreau de rempotage. 1 volume de sable grossier lavé réduire en poudre (avec un marteau) du charbon de bois et en ajouter 1 demi volume. ajouter 1 demi volume de marc de café recuperé et séché au soleil, c'est important pour ne pas amener de moisissure)
Le milieu de culture idéal est composé de tourbe blonde sans engrais mélangée à de sable de rivière, éventuellement de la vermiculite.
Pour cela rien de plus simple : mélangez dans un contenant, et à parts égales la terre de votre jardin, et du compost. Tamisez la terre (enlevez les cailloux, racines etc), ainsi que le compost. Mélangez-les, puis arrosez-les jusqu'à obtention d'une texture humide (semblable au terreau).
Le concept est très simple: lorsque vous prélevez une tige à bouturer, plongez l'extrémité coupée dans du miel avant de l'insérer dans votre substrat de culture préféré, probablement du terreau ou de la vermiculite. Le miel stimulerait un enracinement plus rapide et plus efficace.
Pour repiquer votre bouture en terre, procédez comme pour une opération de rempotage de plante. Dans un pot rempli de terreau, creusez un trou dans lequel vous viendrez placer votre tige bouturée, en y déposant délicatement les racines et en les recouvrant de terreau.
Toutefois dans l'idéal, il est préférable d'effectuer nos boutures au moment où la plante est en croissance, ce qui facilite la reprise de la bouture, c'est-à-dire de la fin de l'hiver (fin février) à la fin de l'été (fin août).
Quelle que soit la technique de bouturage - et plusieurs techniques peuvent convenir à la même plante - la bouture sera prise lorsque des bourgeons se développeront : il faudra alors repiquer ou rempoter, si possible, généralement en attendant le printemps.
Il faut prélever une extrémité de tige de 15 cm environ, sous un nœud et comportant 2 à 3 nœuds, et enterrer ses ⅔ dans un mélange humide de terreau et de sable. La bouture doit rester dans un environnement lumineux mais sans soleil direct, tiède à chaud et humide durant un temps qui varie selon les plantes bouturées.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.
L'astuce de Pierre Paris :
"Afin de disposer d'hormones de bouturage à bon compte, il suffit de couper des rameaux de saule et de les faire tremper une nuit entière dans un peu d'eau. Il ne vous reste, ensuite, qu'à humecter de ce mélange la base de vos boutures".
L'idéal c'est de la terre mélangée à du compost. On ajouter un peu de sable si le tout reste trop compact. Un mélange qui fonctionne bien est 1/3 de terreau bio, 1/3 de bonne terre et 1/3 de vieux compost.
Le compost pour améliorer la terre de votre potager
Pour décompacter et ameublir un sol existant, il suffit simplement d'y ajouter du compost chaque printemps. Puisqu'il est riche en humus, le compost allège, ameublit et aère les terres argileuses souvent lourdes et compactes.
Pour nourrir la plante et comme base, on trouve généralement du compost végétal, souvent amélioré par du fumier. La tourbe, l'autre élément principal, est utile à la fois pour la rétention des eaux d'arrosages et celle des éléments nutritifs. Elle a également la capacité d'alléger le mélange.
Pour faire des boutures sans mettre d'hormones de synthèse, prenez des branchettes de saule pleureur est faites-les tremper 12 heures. Et voila votre solution d'hormones de bouturage naturelle est prête. Pratiquer comme à votre habitude pour faire vos boutures, trempez et plantez.
Parmi ces hormones, l'auxine est essentielle au bon développement de la plante, que ce soit au niveau de ses tiges, ses feuilles ou ses racines. C'est donc une hormone de bouturage naturelle, qui favorise la production et la croissance des racines.
Comment puis-je savoir si ma bouture a pris ? Dans l'eau, il suffit d'observer la formation de racines. Dans le substrat terreux c'est un peu plus compliqué, une erreur fréquente chez le jardinier impatient consiste à tirer la tige pour voir si des racines se sont formées.
Tentez aussi la bouture dans l'eau d'arbustes à fleurs comme le laurier-rose, la bignone, l'hortensia... Suivez nos conseils pour réussir vos boutures.
On maintient un bon niveau d'humidité
Il est important de maintenir la terre humide, mais pas complètement détrempée. Trop d'eau peut faire pourrir les racines et la bouture finit par mourir. Au contraire, si vous n'arrosez pas suffisamment, les racines sèchent et c'est également la fin de la plante.
Rien ne vaut l'hormone de bouturage pour encourager la production de racines. Vendue en jardinerie, en poudre ou en gel, elle s'applique en une fois à la base de la bouture. Vous pouvez aussi fabriquer vous-même ce bon fortifiant qu'est l'eau de saule.
Le bouturage de tige
On coupe une tige d'environ 15 cm, sous un nœud, et on l'effeuille à sa base. On la plante dans un mélange léger (moitié terreau, moitié sable) pour faciliter l'enracinement. Ça fonctionne avec : Bruyère, fougères, chrysanthème, arbustes, etc.
Elles doivent être protégées du froid et du soleil direct. Il faut aussi éviter l'excès d'humidité, car cela peut les faire pourrir. On place souvent les boutures « à l'étouffée », en installant une bouteille en plastique ou un sac plastique par-dessus, afin de conserver une atmosphère saturée en humidité.
Quand les premières racines sont là, vous pouvez utiliser un engrais liquide spécial bouture pour aider votre plante à se développer. Pensez aussi à bien changer l'eau régulièrement, environ une fois par semaine. Vous pouvez ensuite laisser votre plante grandir dans l'eau ou bien repiquer votre bouture dans la terre.
Taillez la branche avec un angle de 45 degrés, en utilisant un ciseau aiguisé. Enfoncez les boutures d'environ deux centimètres (un pouce) dans le substrat. Ensuite nous arrosons généreusement. Gardez le substrat légèrement humide, les boutures commenceront à pousser au bout de quelques semaines.
Ceci dit, cela ne signifie pas pour autant qu'il ne faut pas stocker de terreau. Bien souvent, la terre peut être revalorisée grâce à l'ajout d'humus et d'engrais. Si l'on peut stocker du terreau jusqu'à 6 mois sans aucun problème, cette période ne devrait toutefois pas s'étendre à plusieurs années.