Le délai de prescription trentenaire court à partir de la date à laquelle l'arbre dépasse la hauteur de 2 mètres pour les arbres plantés à plus de 50 cm de la ligne séparative. Tout arbre de plus de 2 mètres est donc considéré comme trentenaire aux yeux de la loi dans ce cas.
Il est possible de rapporter la preuve que les arbres ont plus de 30 ans et que les règles du Code civil ou les usages ne sont pas respectées depuis plus de 30 ans. C'est à dire de prouver que l'arbre a dépassé deux mètres de hauteur depuis plus de 30 ans.
Comment savoir si un arbre a plus de 30 ans ? Si l'arbre en question peut supporter un carottage, son propriétaire peut demander à un professionnel de prélever un échantillon jusqu'à son cœur. Le nombre de cernes fournira une estimation fiable de l'âge de l'arbre.
L'article 673 du code civil est clair : si votre voisin ne remplit pas ses obligations concernant l'élagage, on peut donc obliger son voisin à élaguer ses arbres. Si des branches dépassent sur la voie publique, le trottoir ou la rue, la mairie peut agir contre le propriétaire du terrain sur lequel est planté l'arbre.
Les arbres, arbustes et arbrisseaux de toute espèce peuvent être plantés en espaliers, de chaque côté du mur séparatif, sans que l'on soit tenu d'observer aucune distance, mais ils ne pourront dépasser la crête du mur. Si le mur n'est pas mitoyen, le propriétaire seul a le droit d'y appuyer les espaliers.
La prescription trentenaire peut s'appliquer dans le cas d'un terrain acquis sous le régime de l'indivision. Pour cela, il faut qu'un des coïndivisaires démontre qu'il s'est, pendant 30 ans, comporté comme l'unique propriétaire du bien en question.
Selon l'article 673 du Code civil, c'est bien à votre voisin de couper les branches qui dépassent. En revanche, il est noté dans cet article que « celui sur la propriété duquel avancent les branches des arbres, arbustes et arbrisseaux du voisin peut contraindre celui-ci à les couper ».
L'article 673 du Code Civil concernant la prescription trentenaire est formel : au delà d'un délai de 30 ans à partir de la plantation, il n'est plus possible d'obliger vos voisins à abattre leur arbre, et ce, même s'il se trouve en limite de propriété (cliquez ici pour plus d'information).
Votre voisin refuse de procéder à la taille de son arbre ou de ses plantes ? Nous vous conseillons de formaliser votre demande par écrit. Vous devez alors lui adresser un courrier de réclamation en recommandé avec accusé de réception. Vous pouvez visualiser un modèle de lettre élagage arbre voisin ici).
Vous ne pouvez pas couper vous-même les branches de votre voisin qui dépassent sur votre terrain mais vous pouvez le contraindre à le faire ; Avant de saisir les tribunaux, tentez d'obtenir un accord amiable, afin de préserver de bonnes relations de voisinage.
Mesurez la circonférence de l'arbre à une hauteur d'environ 1,40 m du sol, puis déterminez le diamètre du tronc en divisant la circonférence par Pie (3,1416). Enfin multipliez le diamètre du tronc par le facteur multiplicateur correspondant à votre type d'arbre et vous aurez un âge approximatif de l'arbre.
L'abattage d'un arbre protégé est interdit (article L411-1 du Code de l'environnement). La liste des arbres protégés est fixée dans l'arrêté du 20 janvier 1982. Il s'agit par exemple du caroubier, du pin mugho, du faux chêne liège ou du laurier-rose.
Pour cela, il faut que l'arbre soit mort. Une fois devant une souche, tu apercevras plein de cercles que l'on appelle des cernes. Le nombre de cernes indique le nombre d'années de vie de l'arbre. On nomme cette méthode la dendrochronologie.
Quelles sont les conditions pour faire constater la prescription acquisitive ? Les conditions pour faire constater la prescription immobilière acquisitive sont : une possession ininterrompue pendant une durée de 30 ans, paisible et non équivoque.
Tout d'abord il est possible d'invoquer la renonciation à la prescription acquisitive. En effet une prescription acquise est susceptible de renonciation comme le prévoit l'article 2250 du Code civil. La renonciation consiste pour le possesseur, à reconnaître qu'il a renoncé à prescrire.
Pour que la prescription acquisitive soit acquise, il faut réunir certaines conditions. En effet, la possession doit être continue, réelle, paisible, publique et non équivoque, et ce pendant trente ans.
Il n'existe pas de limitation de hauteur pour les arbres qui sont plantés à plus de 2 m de la limite séparative de votre terrain. Un arbre respectant ces règles peut néanmoins occasionner un trouble de voisinage (en raison par exemple de l'ombre qu'il procure à votre terrain).
Par conséquent, les feuilles mortes doivent être ramassées par le propriétaire du terrain sur lequel elles sont tombées et non par le propriétaire de l'arbre en question. Il s'agit en quelque sorte d'un trouble normal de voisinage.
À défaut de disposition particulière, et selon les termes de l'article 671 du code civil, il ne vous est pas permis d'avoir un arbre de plus de 2 mètres de hauteur s'il est planté à moins de 2 mètres de la clôture de votre voisin. S'il dépasse cette hauteur de 2 mètres, il faudra l'élaguer.
La prescription trentenaire
De son côté, l'acquéreur doit avoir effectué sa possession de manière paisible, continue, publique et de bonne foi pendant plus de 30 ans. Au-delà de ce délai, ce dernier peut demander la prescription acquisitive du bien.
Le locataire doit payer la taille et l'élagage des arbres
Concernant les extérieurs et jardins privatifs, il est rappelé que le locataire doit prendre à sa charge l'entretien courant, notamment des allées, pelouses, massifs, bassins et piscines ainsi que la taille, l'élagage, l'échenillage des arbres et arbustes.
Par défaut, il s'agit, pour la jurisprudence, d'un « inconvénient normal du voisinage ». Cela ne peut pas donner lieu à réparation, même si les arbres sont plantés sur le terrain de votre voisin. Si quelques feuilles s'invitent dans votre jardin, il vous suffit de vous munir d'un râteau et d'entamer le ramassage.
En principe, votre voisin doit élaguer les branches qui poussent au-dessus de votre terrain (art. 673 du code civil). Toutefois, s'il ne le fait pas, vous n'avez pas le droit de les couper vous-même. Vous devez saisir le tribunal pour l'y contraindre, au besoin sous astreinte.
Un courrier en recommandé avec accusé de réception peut suffire. Si aucune démarche amiable n'aboutit et s'il refuse la taille de ses plantations, il vous faudra saisir le tribunal d'instance afin qu'un juge constate que le défaut d'entretien des plantations provoque un trouble anormal sur votre terrain.