Il faut laisser son partenaire punir sans intervenir et surtout ne jamais se contredire devant l'enfant. Les limites doivent être fixées à deux afin que l'enfant soit puni de la même manière à chaque punition. Enfin, il ne faut pas culpabiliser.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
Lorsqu'un enfant est insolent, appliquez une sanction et expliquez-lui les conséquences. Lorsque l'insolence de l'enfant perdure, expliquez-lui clairement quelles seront les conséquences. Le but n'est pas de punir l'enfant, mais de l'aider à comprendre son comportement et à mieux le gérer.
Proposez à votre enfant de répondre d'une autre manière au besoin qu'il manifeste par son comportement inapproprié. Par exemple, s'il saute sur le fauteuil, dites-lui : « Je vois que tu as envie de bouger, tu peux sauter comme une grenouille par-dessus ces coussins par terre. » Il sera alors plus enclin à vous écouter.
Les sanctions privatives fonctionnent toujours très bien, y compris durant l'adolescence, le tout étant toujours d'adopter la sanction à la taille de la faute et aux centres d'intérêts de votre enfant : la privation d'argent de poche, de sortie et de téléphone portable est notamment très efficace chez un adolescent…
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
A partir de quel âge peut-on vraiment punir ? Dès lors que l'on peut responsabiliser l'enfant, donc plutôt après 2 ans. A partir de là, il s'agira de choisir une sanction qui privilégie la réparation de la bêtise commise.
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce « caprice », aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les « caprices » peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.
Rester calme. Faire de l'ignorance intentionnelle (ne pas lui accorder d'attention, ne pas le regarder, ne pas lui parler, bref, il fait sa crise sans spectateurs). Vous pourriez aussi opter pour l'amener dans un endroit calme pour qu'il fasse sa crise. Attendre qu'il soit redevenu calme avant d'aller le revoir.
Apprendre aux enfants têtus à s'exprimer et à gérer leur stress de façon saine est la clé pour une réelle discipline. Disciplinez un enfant têtu en restant calme, en l'écoutant, en le comprenant et en lui montrant un exemple de comportement acceptable.
Bien sûr, il y a pléthore de punitions à notre disposition pour répondre à l'insolence d'un élève : on peut le coller, faire un rapport, l'exclure de cours, le faire exclure une journée ou deux du collège.
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.
Lorsqu'un enfant frappe, mieux vaut réagir calmement. L'idéal est de se mettre à son niveau, de lui prendre les mains et de lui expliquer que son geste n'est pas correct. Par principe, il est recommandé de demander des explications afin de connaître l'origine des coups.
La réprimande doit se faire sur un ton le plus calme et posé possible. Et, selon l'âge de l'enfant, elle doit être argumentée et doit éviter d'imposer quelque chose. Être grondé doit inviter le petit à réfléchir sur ce qu'il a fait pour qu'il soit capable de le voir par lui-même et ainsi de modifier son comportement.
Écriture d'une lettre d'excuses
C'est une autre forme de punition pédagogique qui peut aider les ados à comprendre les conséquences de leurs actions. Elle nécessite que la personne réfléchisse sur son comportement, reconnaît ses erreurs et prenne des mesures pour réparer les torts qu'il a causés.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
Pour résumer, voici quelques alternatives à la punition :
l'inciter à chercher des solutions pour régler un conflit ; verbaliser les émotions qu'il traverse ; utiliser les conséquences logiques pour réagir à un comportement ou une bêtise.
Priver certains plaisirs : si un ado a fait une grosse bêtise, il peut être approprié de le priver temporairement de certaines activités ou plaisirs qu'il apprécie, comme regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou aller à une soirée.
Prenez le temps d'écouter ses avis, de le laisser donner son opinion et de considérer celle-ci. Remarquez ses champs d'intérêt ainsi que ses besoins et intervenez en ce sens. Un enfant qui se sent écouté et respecté par l'adulte sera enclin à respecter les consignes et à collaborer.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.