Respirez un grand coup, proférez un « GRRR… », hurlez votre colère et tant qu'à faire quelque chose avec votre corps, piétinez, marchez à grands pas… Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Certains mentent davantage : ceux qui discutent peu avec leurs parents, qui se protègent car ils craignent leurs réactions, qui sont très surveillés ou qui voient leurs parents mentir eux-mêmes. « Les ados mentent par peur de se faire critiquer. Leur estime d'eux-mêmes est encore fragile », poursuit la spécialiste.
Les réactions agressives de votre ado expriment des frustrations, des malaises, des souffrances et des blessures qui doivent être traités en fonction de leurs origines, afin que cela soit approprié et efficace. L'agression peut aussi être un masque de l'insécurité que ressent l'adolescent.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
Comment demander le placement d'un enfant ? Si vous souhaitez confier votre enfant, vous devez vous rapprocher du CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale (placé auprès de votre mairie) ou contacter directement les services du département (aide sociale à l'enfance - Ase).
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
Mentionnez votre ouverture à la discussion et dites que si votre jeune choisit de vous avouer un mensonge, il aura plus de chances que la conséquence soit moins grave. Par exemple, vous pouvez lui dire: «Je pense que tu me dis un mensonge.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
Le manque de respect au travail peut être lié à des émotions comme la colère, la tristesse, mais également la joie ou la peur. En effet, la colère conduit une personne à ne pas se sentir respectée. La tristesse traduit un état de manque.
Jusqu'à quel âge ? La durée de la crise varie d'un adolescent à l'autre. Il n'y a pas d'âge moyen. Rappelons que l'adolescence couvre une période qui va de 11 à 19 ans.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
L'agressivité envers sa famille vient signaler que la relation entre la personne agressive et sa famille mérite d'être traitée autrement que par l'indifférence, coup de gueules ou carrément des passage à l'acte : un père qui frappe sa femme, la fille qui tape son père ou le fils qui agresse sa mère.
Réfléchissez aux sujets qu'il peut avoir envie d'aborder (relations, sexualité, drogue, alcool) pour être prêt à lui répondre lorsqu'il vous arrive avec des questions ou des idées difficiles. Traitez votre adolescent avec respect et ne rejetez pas ses sentiments ou ses opinions.
Quand vous êtes sûr d'être face à un comportement manipulateur, trouver la bonne attitude. Ne minimisez pas, mais ne dramatisez pas non plus. Il est important de montrer avec calme, que vous n'êtes pas dupes. Demandez lui de faire autrement.