Considéré comme l'un des plus grands dramaturges et écrivains français, Jean-Baptise Poquelin, plus connu sous le nom de Molière, est une référence incontournable en matière de lettres. C'est un dramaturge et comédien français, né en janvier 1622 et mort le 17 février 1673 à Paris.
Acteur, chef de troupe, auteur et metteur en scène, Molière est l'homme de théâtre complet par excellence. Il joue, en tant qu'auteur, sur toute la gamme des effets comiques, de la farce la plus bouffonne jusqu'à la psychologie la plus élaborée.
Parti de la farce, il utilise le rire comme une arme.
Il dénonce, critique et condamne ses personnages, les caricaturant à l'extrême faisant ainsi ressortir leur ridicule. Fini l'image du bon plaisantin, Molière est censuré par le Pouvoir. Les œuvres de Molière sont sujettes à controverses.
Drôles, inattendues et aux rebondissements incessants, les pièces de théâtre de Molière ont marqué durablement la comédie française. Il est l'un des plus grands dramaturges de l'histoire à travers des livres tels que le Bourgeois Gentilhomme. À la fois acteur et dramaturge, il maîtrisait l'art de la mise en scène.
Molière utilise ces caractères avec une visée moraliste : ses pièces mettent en scène les multiples visages de la déraison face à l'unique caractère de la raison, celui de l'« honnête homme », qui est représenté tantôt par le personnage du « raisonneur », tantôt par tel bourgeois ou telle servante au bon sens populaire ...
Molière, critique de la société de son temps
Dans Le Bourgeois gentilhomme par exemple, il se moque d'un riche bourgeois qui tente d'imiter le comportement des nobles. Dans Le Tartuffe, il crée la polémique en dénonçant les faux dévots, ces personnes qui se disent très religieuses mais sont en fait très hypocrites.
Grand créateur de formes dramatiques, interprète du rôle principal de la plupart de ses pièces, Molière a exploité les diverses ressources du comique — verbal, gestuel et visuel, de situation — et pratiqué tous les genres de comédie, de la farce à la comédie de caractère.
Outre ces trois règles d'unité, le dramaturge doit veiller à d'autres critères : Ils ne doivent pas représenter d'événements spectaculaires sur scène, telle qu'une bataille. Ils doivent respecter la bienséance (langage soutenu, en alexandrins, avec des personnages nobles) Leur intrigue doit être vraisemblable.
Donner l'impression d'une parfaite adéquation entre forme et le contenu et l'écriture qui coule de source est en effet l'idéal de style classique. À cet égard, la tension classique entre ce qui a été efficace avec le style baroque.
Les thèmes abordés : l'infidélité, la trahison, le mensonge, le mépris, le blasphème, la séduction, l'amour, le ridicule.
À travers cette œuvre courte, qui met en scène une banale conversation de salon portant sur l'objet de la polémique, la pièce L'École des femmes, Molière répond à ses détracteurs par l'intermédiaire de personnages de pédants ou de précieuses opposés au bon sens de leurs adversaires.
La médecine ne soigne pas car les médecins n'y sont pas de vrais médecins (Le Médecin malgré lui), les malades des faux malades (Le Malade imaginaire), et l'amour (la vie) le meilleur remède à la maladie (L'Amour médecin).
La satire
La satire est le discours qui s'attaque à quelque chose ou à quelqu'un en s'en moquant. Ce sont les médecins qui sont plus particulièrement visés par la satire dans le Malade imaginaire : ce sont des personnages intéressés (Monsieur Purgon) ou pédants et prétentieux (Monsieur Diafoirus et son fils).
Molière, écrit-il, a révolutionné le théâtre en élevant la comédie à la dignité de la tragédie, il s'impose comme « le plus grand poète comique de tous les temps » et « la vivacité et le mouvement, le charme aussi, et la vie, lui appartiennent en propre ». Ça donne le goût.
Mais pourquoi Jean-Baptiste Poquelin a-t-il choisi le pseudonyme de Molière ? Sans doute en mémoire du célèbre écrivain François de Molière, assassiné en 1624.
Il y avait à l'époque à Paris beaucoup de spectacles de rues, de comédies, de farces (des personnages de la Commedia dell'arte.). On peut donc penser que le goût de Molière pour la farce vient de son besoin de se divertir. Les farces, les rires de sa jeunesse l'ont marqué et on les retrouve dans ses pièces.
Durant cette période, Jean-Baptiste apprend le métier d'acteur et commence à écrire ses premières comédies comme L'Étourdi et Le Dépit Amoureux sous le pseudonyme de Molière. Devenu dramaturge, son mouvement littéraire est le classicisme et ses œuvres sont principalement des farces et des comédies.
Contrairement aux auteurs baroques, les auteurs classiques ont le souci de l'équilibre et de la mesure : c'est au nom de la raison et de l'ordre que les dramaturges classiques respectent la règle des trois unités (action, temps, lieu), de la vraisemblance et de la bienséance.
Le classicisme se définit comme un mouvement culturel et artistique, dont les œuvres ont atteint le statut de modèle. Les auteurs classiques cherchaient à imiter les auteurs anciens, tels Sophocle ou Euripide, qu'ils considéraient comme des modèles.
C'est son grand père ; Louis Cressé qui lui a donné envie de faire du théâtre.
DON GARCIE DE NAVARRE, OU LE PRINCE JALOUX,
Molière joua le rôle de don Garcie, et ce fut par cette pièce qu'il apprit qu'il n'avait point de talent pour le sérieux, comme acteur.
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés.
Une comédie est une pièce de théâtre dont le but est de divertir, en employant différents procédés comiques et dont la fin (le dénouement) est heureuse.