Vous quittez l'entreprise pour partir à la retraite à l'initiative de votre employeur. Votre employeur ne peut légalement vous proposer de partir à la retraite qu'à partir de 67 ans, et uniquement avec votre accord. Il est tenu de vous interroger par écrit sur vos intentions trois mois avant cet âge.
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
Vous devez respecter le délai de préavis de deux mois (ou un mois si vous avez moins de 2 ans d'ncienneté dans l'entreprise) ou autre délais prévu par convention collective) et en informant votre employeur par lettre recommandée avec accusé de réception.
Le salaire pris en compte pour calculer l'indemnité est : Soit 1/12e de votre rémunération brute des 12 derniers mois précédant votre départ à la retraite. Soit 1/3 des 3 derniers mois (dans ce cas, toute prime ou autre élément de salaire annuel ou exceptionnel versé pendant cette période est recalculé sur 3 mois).
Pour faire partie de cette partie de la population qui part à la retraite avant 58 ans, vous devez avoir validé 5 trimestres de travail avant la fin de l'année civile de vos 16 ans. Petite exception pour ceux qui sont nés à la fin de l'année (d'octobre à décembre), il ne vous sera demandé que 4 trimestres.
Selon la dernière étude de la DREES, la pension de retraite moyenne des nouveaux retraités tous régimes confondus fin 2019 est de 1 503 euros bruts mensuels. Quelle retraite avec un salaire de 1500 euros ? Ceci équivaut dans le cas d'espèces à 40 000 € x 30 % x 0,7= 8 400 €.
1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
Si vous déposez votre demande de retraite le 1er jour d'un mois, le point de départ de votre retraite peut être fixé, à votre demande, au jour du dépôt. Si vous n'indiquez pas de point de départ de retraite, celui-ci est fixé, par défaut, au 1er jour du mois qui suit la date de réception de votre demande.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
Si l'employeur est à l'initiative du départ en retraite d'un salarié, les indemnités de fin de carrière sont obligatoires et soumises aux conditions suivantes : Le salarié est en CDI. Le salarié compte au moins 1 an d'ancienneté sans interruption dans l'entreprise.
"Rester en activité quelques semaines de plus peut aussi atténuer l'impact du nouveau malus temporaire Agirc-Arrco : depuis 2019, la complémentaire est minorée de 10 % pendant trois ans si on part dès qu'on a le taux plein, sauf pour ceux qui repoussent leur départ d'au moins un an.
De nouvelles mesures de baisses de droits dès 2022. L'hypothèse privilégiée est celle d'un âge pivot atteignant 64 ans en 2027, assorti d'un "mécanisme de bonus-malus" de 5% par an, mais il pourra aussi s'agir de l'allongement de la durée de cotisation ou du report de l'âge légal.
Vous pouvez bénéficier de votre retraite dès l'âge légal sans décote -(minoration définitive du montant de la retraite) si vous enregistrez le nombre de trimestres exigé. En revanche, un départ à 62 ans avec un nombre de trimestres insuffisant entraine une décote.
En rachetant 12 trimestres, vous pouvez partir avec le taux plein dès 62 ans. Vous pouvez aussi ne racheter que quelques trimestres, qui ne vous permettront pas de partir avec le taux plein, mais diminueront votre décote. En revanche, le rachat ne vous autorise pas à partir avant l'âge légal de 62 ans.
Ceux nés après 1963 ont une décote de 1,25 %. À la RATP, les agents qui remplissent les conditions nécessaires pour liquider leur pension en 2019 ou après ont une décote de 1,25 % par trimestre manquant. La décote est plus faible si les droits sont ouverts avant 2019 (de 0,25 % à 1,125 %).
Qu'en est-il du décalage de l'âge légal de départ à la retraite ? Il serait progressivement relevé de quatre mois par an. La génération née en 1961 pourrait être la première concernée, selon Les Echos, avec une mise en œuvre en juillet 2023.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
Le mode de calcul de l'indemnité retraite
L'ancienneté est prise en compte jusqu'à la date de rupture effective du contrat de travail, c'est-à-dire à la fin du préavis, même s'il n'est pas exécuté. Lorsqu'il a moins de 70 ans, le salarié peut s'opposer à sa mise à la retraite demandée à l'initiative de son employeur.
Il s'agirait donc des retraités qui ont acquis entre 165 et 172 trimestres selon leur année de naissance et qui ont liquidé leur retraite à taux plein.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % - 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l'Aspa pour compléter ses revenus.
Les arrêts maladie ont donc un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s'ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de votre retraite.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Seules les périodes de chômage indemnisées sont prises en compte pour l'attribution de points de retraite complémentaire. Par conséquent, les périodes de différés d'indemnisation ou de délai d'attente ne vous donnent pas de points de retraite complémentaire.