La manière la plus simple de cueillir l'ortie sans se piquer, c'est de mettre un gant… tout simplement ! Epais, de préférence. Si vous désirez faire une grosse cueillette ou que vous êtes très très sensibles aux piqûres, c'est sûrement la meilleure manière de procéder.
C'est la saison de l'ortie. En effet, c'est à Pâques et à la fin septembre qu'il convient le mieux de récolter les feuilles. Même si l'on peut la cueillir toute la belle saison, elle a à ces périodes la plus haute teneur en fer. Ça serait dommage de ne pas en profiter, car elle a d'innombrables propriétés.
tenir la tige d'ortie et à l'aide de ciseaux, couper les feuilles à leur base, sans prendre la queue. Rincer l'ortie dans deux eaux: une eau vinaigrée, puis une eau claire. L'ortie est prête à cuisiner!
Il suffit de caresser plusieurs fois le dessous de la feuille d'ortie dans le bon sens du poil. Quand vous sentez que tout est « lissé », vous êtes assuré de pouvoir tirer sur la feuille pour l'arracher sans vous piquer.
CUEILLETTE. On peut cueillir toute la plante de fin avril à la fin mai. À l'été et à l'automne, on peut toujours cueillir les nouvelles pousses au bout des feuilles parce que la tige devient trop fibreuse. L'ortie ça pique (les poils des orties sont urticants) !
La tige, entre les zones d'insertion des feuilles, est plutôt dépourvue de poils urticants : c'est cette zone que l'on pince, entre le pouce et l'index, pour récolter les têtes d'ortie (sommités feuillues : en général les 4/6 dernières feuilles).
Elle perd son piquant dès qu'elle est blanchie quelques minutes dans l'eau ou au séchage si vous en ramassez pour des infusions, et même lorsque vous la mixez crue. Vous pouvez préparer un jus d'ortie si vous avez un extracteur de jus ou la cuire pour faire une soupe.
Pour enlever le côté piquant de l'ortie, il faut la blanchir. Faire donc bouillir de l'eau dans une cocotte et y plonger les orties pendant quelques secondes. Égoutter et réserver. Voila, vos orties sont prêtes à être utilisées, déjà bien réduites.
Contre-indications
L'ortie est contre-indiquée aux femmes enceintes, à celles qui allaitent et aux enfants de moins de 12 ans. Elle est également déconseillée aux asthmatiques et aux personnes souffrant de troubles cardiaques ou rénaux.
Il est important d'utiliser des orties fraîches pour réaliser une soupe aux orties : préférez les jeunes pousses et prenez les feuilles du dessus, avant que les pieds ne soient en fleurs. Les grandes feuilles sont plus amères. Il est préférable de ne prendre que les feuilles, les tiges étant plus filandreuses.
La macération de l'ortie fraîche dans de l'eau permet d'en extraire l'azote et les autres minéraux qu'elle contient pour nourrir et renforcer les cultures du jardin et du potager, plus à même, alors, de se défendre face aux maladies.
Riche en fer et en magnésium ainsi qu'en vitamines, l'ortie a des vertus diurétiques et drainantes et permet, entre autre, de lutter contre les rhumatismes.
Les vertus de l'ortie sont nombreuses : elle est un très bon diurétique, elle agit contre les douleurs de l'arthrite et des rhumatismes et soulage en cas d'inflammation bénigne de la prostate. Les bienfaits de l'ortie sont connus depuis l'Antiquité. C'est l'une des plantes médicinales les plus efficaces.
Anti-inflammatoire, l'ortie soulage les douleurs articulaires. En plus de composés anti-inflammatoires, les feuilles contiennent du calcium, de la silice et du zinc qui favorisent la reminéralisation des os. Antioxydante, l'ortie permet aussi la régénération des tissus.
L'ortie se trouve en abondance à l'état sauvage, elle pousse généreusement dans des sols riches et humides, au bord des rivières ou des fossés. Les racines sont très envahissantes et l'ortie se reproduit vite, ce système permet ainsi de stopper sa prolifération. L'ortie pousse très vite et peut se récolter dès l'été.
Voilà : le preuve est faite : retenir sa respiration n'empeche pas les piqures d'ortie.
Est-ce dangereux ? Avant de donner quelques repères, voici de quoi rassurer tout le monde : bien que les orties (Urtica sp.) et les lamiers (Lamium sp.) soient effectivement deux genres distincts, ils sont tous les deux comestibles.
La différence majeure qui permet de reconnaître les 2 types d'ortie est que la blanche a des fleurs blanches sous les feuilles. L'ortie blanche est beaucoup plus rare que l'ortie piquante, et si elle est inoffensive, elle a en plus des qualités médicinales. On peut aussi l'utiliser en cuisine.
L'ortie brûle avec la même substance que les fourmis: l'acide formique. FAUX. Le cocktail douloureux contient une série d'ingrédients parmi lesquels l'histamine, la sérotonine, l'acétylcholine et le formiate de sodium. C'est l'histamine qui, en provoquant rougeurs et démangeaisons, fait penser à une brûlure.
L'idéal est de commencer à en boire une à jeun, juste en se levant le matin, puis en dehors des repas. C'est mieux de conserver la tisane dans un thermos afin d'éviter de la réchauffer (ce qui ferai perdre les propriétés de l'ortie). Cette tisane peut très bien se boire froide.
Vous pouvez aussi les faire sécher sur une plaque de cuisson, dans un four chauffé entre 40 et 50 °C, en les recouvrant d'une feuille d'aluminium. Laisser la porte du four entrouverte. Elles sont sèches lorsqu'elles commencent à être craquantes et vertes. Sorter les herbes immédiatement avant la cuisson.
Ce qu'il faut retenir
Les symptômes d'une piqûre d'ortie peuvent être : une irritation de la peau, une rougeur, des démangeaisons, des picotements ou des cloques. Pour soulager une piqûre d'ortie il faut tout d'abord rincer la zone avec du sérum physiologique sans frotter la zone.
La plante séchée s'utilise en infusion : trois cuillerées à soupe de feuilles séchées ou une cuillerée à soupe de racine séchée, dans un demi-litre d'eau bouillante, pris tout au long de la journée. Parfois, l'ortie est consommée sous forme de jus frais, ou appliquée sous forme de bouillie sur la peau.
Les ânes ne mangent pas l'ortie jeune et fraîche, mais ils la consomment volontiers sur pied quand elle est vieille, ou fauchée, à l'état sec. J'ai connu un très vieux « Loulou », un cheval édenté, qui menait une vie libre et digne en mangeant très peu, nourri d'une bouillie concentrée à base d'orties au lieu de foin.