Si votre proche ne s'en prend pas à vous, mais s'énerve devant vous, aidez-le et apprenez lui à gérer son agressivité. Ne mettez pas d'huile sur le feu, ne lui dites pas non plus de but en blanc de se calmer, laissez-le exprimer son ressenti. Etre compréhensive, le dire, parler d'une voix calme aidera à l'apaisement.
Quand la colère vous envahit, changez d'endroit. Mettez-vous en retrait dans une pièce calme et neutre (loin de l'objet de votre colère). Commencez par prendre de grandes respirations en inspirant par le nez et en expirant longuement pour que votre cœur reprenne un rythme régulier.
Les choses à faire
La bonne attitude consiste aussi, comme pour les enfants, à mettre des mots sur les émotions de l'autre. "Je vois que tu es hors de toi, est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a contrarié ? On n'est pas toujours à l'origine de la colère de l'autre, mais cela ouvre un espace d'écoute.
Ne pas se laisser dominer par la colère
Commencez d'abord par respirer très profondément et lentement. Quittez la pièce, prenez l'air quelques minutes si vous en avez besoin. Il est important de faire redescendre la pression. Cela ne sert à rien de crier et de hurler, ce n'est pas constructif.
"Le conjoint doit pouvoir mettre des mots sur ses émotions et son comportement" déclare la psychologue Vanina de Touchet. Il convient alors de trouver le bon moment pour se poser calmement et discuter. Selon les couples, il peut s'agir des heures suivant la crise, du lendemain, voire même plus tard.
Je suis désolé·e. Je tiens vraiment à toi, tu es quelqu'un d'important pour moi. Je pense beaucoup à toi et à ta famille. J'espère que tu retrouveras la paix un jour.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Évitez de rajouter à la tension et à la colère ambiante en vous montrant fermé et énervé. Ne croisez ni les bras ni les jambes, évitez de grimacer ou de regarder par terre et n'approchez jamais vos mains du visage de quelqu'un, n'envahissez pas son espace X Source de recherche .
Définition de irascible
➙ coléreux ; irritable. Une humeur irascible. déf.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
En fait, pour désamorcer la colère de notre conjoint(e), nous devons reconnaître le droit à l'émotivité de notre partenaire. Surtout, n'essayons pas de dire à l'autre « calme-toi, ça ne sert à rien de s'énerver », ou encore » que tu t'énerves pour un rien ».
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Dites ce que vous ressentez, parlez avant d'agir… Relaxez-vous. L'impulsivité va de pair avec un fort sentiment d'urgence. Les techniques de relaxation, ou de respiration vont vous permettre de vous détendre, et de laisser du temps au temps.
La clé pour apaiser la colère de quelqu'un c'est souvent de lui montrer que vous comprenez son point de vue et que vous reconnaissez que ce que vous avez fait a pu le blesser. Mettez-vous à sa place et imaginez comment ce que vous supposez avoir fait, qui l'a affecté, a pu le faire se sentir.
Parlez à la première personne du singulier.
Parler en « je » vous permettra d'assumer vos sentiments : « j'ai été blessée que tu ais oublié mon anniversaire la semaine dernière ». Les formules en « tu », au contraire, amèneront facilement votre interlocuteur à se sentir attaqué : « tu ne t'intéresses pas à moi !
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Quelqu'un qualifié de 'colérique' aura une attitude guidée par la colère. Si tout le monde l'a déjà éprouvée, quelqu'un qui ne se sent pas en sécurité ou a des difficultés à gérer ses émotions aura plus facilement tendance à annihiler la rationalité et avoir un comportement irraisonné.
Des effets néfastes sur la santé
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.