Si vous êtes agressé par un collègue ou un tiers extérieur à l'entreprise, vous pouvez porter plainte et votre agresseur encoure des sanctions pénales. Votre agresseur devra verser une amende si votre Itt (incapacité temporaire de travail) est nulle ou inférieure à huit jours.
Ne pas en rajouter et laisser la colère retomber
Pour calmer une personne agressive, faites l'effort de distinguer l'individu de son comportement. Ainsi, vous ne commettrez pas l'erreur de le rejeter lui tout entier en rejetant son comportement. Éviter de répondre impulsivement à une agression est souvent utile.
Une méthode efficace est de répondre de manière ciblée en fonction de la nature de l'attaque. - Face à un message portant sur un sentiment ou des émotions, reformulez ceux-ci de manière empathique : Je te comprends, J'en prends note, etc.
Accès de colère où le ton monte, consignes « aboyées », dénigrement, propos vexatoires, ton méprisant, injures, menaces… La violence verbale, très répandue dans le monde du travail, peut prendre des formes différentes. Elle n'en demeure pas moins punie par la loi et n'a pas sa raison d'être.
Pour faire face à une attitude agressive, il s'agit, tout d'abord, de ne pas se laisser envahir par l'agressivité de l'autre. C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être.
N'hésitez pas à faire part de vos sentiments : « Mon sentiment est que je n'arrive pas à installer une relation de confiance entre nous », « J'ai besoin que tu me reprécises telle ou telle chose ». Mettez des mots sur le problème et faites part de vos émotions avec assertivité : les faits, mon sentiment, ma demande.
Demandez un entretien à votre employeur. Exposez-lui les faits, expliquez-lui l'impact de ces agressions sur vous et votre travail et demandez-lui de trouver une solution. Il a l'obligation d'étudier la gravité des faits et d'évaluer la sanction adaptée (avertissement, mise à pied ou licenciement).
L'agression sexuelle est toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise. Par exemple, des attouchements. S'il y a eu pénétration, il s'agit d'un viol. Pour qu'il y ait agression sexuelle, il faut qu'il y ait eu un contact physique entre la victime et l'auteur des faits.
Détaillez votre agression au mieux. N'oubliez pas que pour être valide, la plainte doit être justifiée et doit donc être accompagnée d'un maximum de preuves. Pour cela, munissez-vous d'un certificat médical décrivant les blessures subies, leur gravité et/ou la durée d'ITT prévue.
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
se protéger, de façon à ne pas se sentir (ou pas trop) en danger ; canaliser l'agressivité, afin de limiter le danger ; rendre possible la discussion, l'échange étant le pivot de l'assertivité puisqu'il permet de peser les intérêts de l'un et de l'autre.
Le silence
C'est la meilleure option lorsqu'on ne sait pas quoi dire. Laissez la personne s'exprimer et mettre de l'ordre dans ses idées ! On a toujours tendance à vouloir parler, or on risque de dire n'importe quoi alors que le silence peut apaiser. Attention, toutefois, à ne pas rester trop longtemps silencieux.
La meilleure façon de se calmer est parfois d'aller faire un tour. Si quelqu'un vous agace en particulier et que vous êtes sur le point de vous effondrer, écartez-vous, allez faire un tour, prenez une pause ou bien allez aux toilettes.
Répliquez à la provocation avec un mot d'esprit.
Cela lui montrera que vous ne vous énervez pas facilement, ce qui fera de vous une cible ennuyeuse. Vous avez la possibilité de faire usage des mots d'esprit. « Je te remercie de m'avoir dit cela. » « Oh, je pensais que j'étais génial. »
À défaut de l'écrit, une autre mode de preuve dite parfaite est possible. Il s'agit d'un aveu judiciaire ou d'un serment décisoire. Exceptionnellement, la loi permet pour prouver une infraction sans preuve le recours à la présomption de fait, le témoignage, le serment supplétoire et l'aveu extrajudiciaire.
Agression verbale : définition de l'injure et de la menace
Dans un sens pénal, il s'agit de toute expression outrageante (parole, écrit, imprimé, dessin) qui ne renferme l'imputation d'aucun fait précis. Dans le cas contraire, il s'agit d'une diffamation.
Il existe principalement trois types d'agressions dans le Code pénal français : l'agression verbale, l'agression physique et l'agression sexuelle. Or, chaque type d'agression débouche sur une sanction bien particulière.
La saisine du conseil des prud'hommes est gratuite et se fait grâce à un formulaire. Pour connaître le CPH dont vous dépendez, vous pouvez vous servir de l'annuaire officiel. N'hésitez pas à vous rapprocher des représentants syndicaux de votre entreprise pour obtenir aide et soutien lors de vos démarches.
Il existe deux types de sanctions: Le licenciement pour cause réelle et sérieuse (indemnité de rupture) et le licenciement pour faute grave. (aucune indemnité de rupture). La sanction pour insulte la plus importante étant le licenciement pour faute grave ! (jamais la faute lourde).
En cas de litige avec l'employeur, le salarié peut envisager plusieurs voies de recours : le recours amiable et le recours judiciaire devant le Conseil de Prud'hommes. Au moment de la phase amiable, préalable nécessaire à la procédure aux Prud'hommes, la lettre de mise en demeure joue un rôle essentiel.
À la prochaine pique, « demandez-lui les exemples concrets qui étayent son argumentaire. Parlez-lui de façon appropriée : en se concentrant sur le travail, son contenu, le contexte précis ». Sourire aux lèvres, toujours. Si le collègue toxique vous lance » la ponctualité, ce n'est pas trop ton truc !