Dites-lui le plus calmement possible : « Tu pourras jouer avec nous lorsque tu cesseras ton comportement. Si tu continues, je comprendrai que tu préfères jouer sans nous et faire des pompes seul. » En le prévenant de la sorte, vous lui remettez le choix de son action.
Prenez le temps d'écouter ses avis, de le laisser donner son opinion et de considérer celle-ci. Remarquez ses champs d'intérêt ainsi que ses besoins et intervenez en ce sens. Un enfant qui se sent écouté et respecté par l'adulte sera enclin à respecter les consignes et à collaborer.
Un enfant en manque de câlins ou de discussions peut manifester son insécurité par de l'irritation, le refus de ce qu'on lui propose, un peu comme un amoureux déçu. Par leur désobéissance, ceratins assurent un contrôle parental permanent, inquiets de l'amour qu'on leur porte.
L'état émotionnel de l'enfant cause souvent une incapacité à écouter. S'il est en état de stress, c'est l'amygdale du cerveau qui est aux commandes. La partie préfrontale étant déconnectée, l'enfant ne pas nous entendre.
Avertissement 1 : « Je veux que tu tiennes ma main pour marcher dans la rue. » Si votre enfant continue son comportement, donnez-lui un 2e avertissement en précisant la conséquence à venir : « Je veux que tu me tiennes la main, sinon nous devrons retourner à la maison, car c'est trop dangereux. » Si votre enfant ...
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Lorsque vous disciplinez un enfant têtu, restez calme, à l'écoute et compréhensif, et montrez ainsi l'exemple en vous comportant correctement. Soyez assertif sans crier ou de perdre votre sang-froid. Un enfant têtu est susceptible de penser que c'est drôle de voir maman cris.
Placez-vous à la hauteur de votre enfant et regardez-le dans les yeux lorsque vous lui parlez. Lui toucher aussi l'épaule ou la main est parfois nécessaire pour avoir toute son attention. Dites-lui ensuite clairement ce que vous voulez qu'il fasse, par exemple : « Émile, regarde-moi.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Montrez précisément à votre enfant comment faire ce que vous attendez de lui, comme le préconise Maria Montessori : "apprends-moi à faire seul". Au début vous lui montrez tranquillement en détaillant chaque étape, puis vous lui faites faire avec vous, puis il est capable de le faire seul.
Laisser l'enfant choisir certaines choses lui permet de se sentir concerné par les décisions de la famille. Mais attention tout de même à lui proposer un éventail de choix "fermé". Par exemple, au moment du choix du dessert, au lieu de lui demander ce qu'il désire, vous pouvez lui dire "Un yaourt ou un fruit ?".
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Il a du mal à se concentrer et à achever une tâche qu'il a commencée. Par exemple, dans les jeux libres, il passe très vite d'une activité à une autre, et il manque de persévérance dans les situations nécessitant une attention soutenue. À l'école, il fait de nombreuses fautes d'étourderie dans ses devoirs.
Un enfant hypersensible est souvent envahi par ses émotions et réagit fortement à différentes situations.
C'est un moyen d'apprendre.
Leur cerveau comme leur corps sont en plein développement. Certaines fois, les enfants qui testent les limites ont du mal à contrôler leurs émotions, leurs gestes et leurs réactions.
Faire preuve d'autorité pour mieux s'affirmer, c'est vous permettre d'être vous-même face à l'autre. Il s'agit également de se faire respecter, et d'imposer ses vues lorsque la situation l'exige. Ne vous laissez plus faire : être autoritaire de temps en temps, quand c'est justifié, ne fera pas de vous un tyran !
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Il faut punir un enfant lorsque celui présente un comportement que vous, adulte, parent, éducateur, estimez indésirable, problématique ou perturbateur. Un enfant qui, par exemple, perturberait une discussion en l'interrompant et en faisant trop de bruit.
Un enfant caractériel lutte pour le respect. Si vous le lui offrez, il n'a pas besoin de se battre pour protéger sa position. Cela l'aide de se sentir compris. Si vous voyez les choses de son point de vue et pensez qu'il a tort, vous pouvez toujours lui offrir votre empathie et essayer de faire un compromis.
L'enfant peut être en retrait, s'isoler ou avoir peur. À l'inverse, sa tristesse peut se manifester par de l'agitation, de l'agressivité, voire de l'hyperactivité ou de la provocation ; il se sent impuissant, désespéré, seul ou rejeté.
Si les crises de colère occasionnelles ne signifient pas forcément que votre enfant a un problème, il faut s'inquiéter lorsque sa colère est fréquente et s'accompagne de comportements agressifs et violents.