“Les mots que tu prononces doivent avoir de la valeur, c'est important. Il faut aussi respecter la personne à qui tu t'adresses.” “Si une insulte t'échappe, la Terre continuera de tourner, mais trouver une autre façon de t'exprimer doit être un défi pour toi.”
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
Un ado qui ne se sent pas en sécurité dans son milieu familial ou social va alors rejeter sur les autres toute sa haine et sa souffrance. Afin d'éviter de souffrir il fera souffrir les autres. Le stress, l'agressivité se transforme en violence verbale, voire physique et cela devient dangereux.
Si votre adolescent a le droit d'être en colère, vous aussi… Et lui dire ce que vous avez sur le cœur est une manière de lui signifier qu'il n'est pas le centre du monde et que « les autres » ont aussi droit à leurs émotions, quelles qu'elles soient… Le tout dit dans un respect mutuel.
L'agressivité envers sa famille vient signaler que la relation entre la personne agressive et sa famille mérite d'être traitée autrement que par l'indifférence, coup de gueules ou carrément des passage à l'acte : un père qui frappe sa femme, la fille qui tape son père ou le fils qui agresse sa mère.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
La seule attitude valable et efficace vis à vis des colères de cet âge est encore de prendre le maximum de recul, de ne pas réagir, de laisser la colère s'épuiser même si l'enfant se tape. L'enfant a un trop plein d'émotion qu'il ne sait pas, ne peut pas du fait de son âge gérer et vous n'y pouvez rien.
Il a envie de faire les choses par lui-même
Toutefois, il est encore maladroit pour certaines tâches et il a souvent besoin de votre aide (ex. : pour s'habiller). Cela peut entraîner des frustrations puisque son envie d'autonomie est plus grande que ce qu'il est capable de faire.
La période des « fucking fours » est principalement caractérisée par des crises de colère, des négociations, de la bouderie, des paroles blessantes envers l'adulte et de la confrontation face aux limites instaurées par l'adulte.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
Pour cela, une seule solution : faire une pause et pratiquer l'écoute active. Cessez de parler. Posez-lui des questions et reformulez clairement ce qu'elle vous dit. Vous comprendrez mieux son point de vue et elle se sentira, de son côté, davantage écoutée.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Vous devez aussi vous attendre à ce que votre enfant teste vos limites de façon répétée : c'est comme ça qu'il apprend. Une fois que l'on sait cela, il est plus simple de rester calme et d'éviter les pleurs et les cris dans votre relation. Laissez-le être en charge du plus d'activités possibles.
Il peut y avoir des causes médicales (par exemple des effets secondaires d'un médicament), des causes physiques (douleur ou inconfort physique), des causes cognitives (une difficulté à parler ou exprimer sa pensée), des causes émotionnelles (sentiments de perte, d'insécurité, d'abandon ou encore d'angoisse), des causes ...
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce “caprice”, aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les “caprices” peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.
Lorsque l'enfant se dispose à réaliser quelque chose qui est interdit, par exemple prendre un objet avec lequel il ne doit pas jouer, vous devez vous rapprocher, vous mettre à son niveau, le regarder dans les yeux et sans vous énerver lui dire fermement « non ».
Prendre dans les bras, parler calmement (parfois presque à voix basse), au lieu de crier dire « allez, viens me voir », peut permettre un retour au calme =)
L'idéal : établir un contrat, que vous lirez à voix haute devant lui pour lui expliquer les principales règles de la maison, à ne pas enfreindre s'il ne veut pas être puni. Autre point important : une punition ne doit jamais être humiliante. Les châtiments corporels du type gifles ou fessées sont ainsi déconseillés…