C'est parler honnêtement et écouter attentivement pour éviter les malentendus et le retour dans le cercle vicieux de l'apitoiement et du rejet. Être en relation demande un investissement de soi et du travail. Il y a peu de place pour la passivité. Il faut aussi apprendre à exister sans le regard de l'autre.
La peur de ne pas être acceptée
Il faut toujours prendre du recul et se questionner à propos de notre vulnérabilité par rapport à la non-reconnaissance et la non-acceptation des autres. Lorsqu'on a peur, on a tendance à voir cette peur partout. Il en va de même pour l'exclusion sociale.
Il est possible que vous soyez en décalage peut être à cause de vos capacités intellectuelles différentes ou à cause de votre sensibilité. Beaucoup de choses peuvent faire que nous nous sentions en marge.
Plusieurs raisons peuvent présider à ce comportement, mais en général on rejette car on a peur de souffrir d'un éventuel échec de cette relation. Cela est souvent lié à la peur d'être abandonné, ou à un fort sentiment de déception dans une relation qui a beaucoup comptée. En général les deux sont liées.
En effet, pour guérir d'une blessure de rejet, il est déterminant d'en prendre conscience et de l'identifier. Sans conscience de la blessure de rejet, la personne va manifester des comportements réactifs et ne pourra ni agir dessus ni la soigner.
Essaye de ne pas lui accorder trop de temps. Lorsqu'une personne te rejette, c'est qu'elle n'est pas intéressée et tu dois l'accepter. Cela peut faire très mal, mais tu dois garder en tête que c'est lui qui est perdant, pas toi.
Dans leur approche basée sur l'idée que la pauvreté et l'exclusion sociale sont principalement le résultat de facteurs structuraux, ces auteurs considèrent l'exclusion comme un concept désignant deux principales formes d'exclusion : l'exclusion économique et structurelle et l'exclusion sociale et culturelle.
Les formes d'ostracisme que suscite l'exclusion plongent au contraire leurs victimes dans une sorte de stupeur ou « neutralité émotionnelle ». Or cette neutralité n'est pas inconnue en psychologie. Elle caractérise l'état dit de « déconstruction cognitive », qui précède le suicide.
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
7. Les rejets nous envoient en mission de rechercher et de détruire notre estime de soi. Nous répondons souvent aux rejets romantiques en trouvant des fautes en nous-mêmes, en déplorant toutes nos insuffisances, en nous donnant des coups de pied quand nous sommes déjà au sol et en brisant notre estime de soi.
Un besoin de se sentir exister à travers l'autre, de se faire reconnaître à tout prix est sous-jacent. Cette personne sera aussi plutôt sensible à la critique, se sentant facilement rejetée.
Ce processus peut être volontaire ou subi. L'exclusion sociale est souvent consécutive à une perte d'emploi, au surendettement, à la perte d'un logement, etc. et se traduit par une grande pauvreté, par une rupture plus ou moins brutale avec les réseaux sociaux, avec la vie sociale en général.
L'exclusion sociale se définit par la marginalisation d'une partie des individus d'une société en raison de différents facteurs et critères sociaux les différenciant du reste de la population. Les personnes handicapées, sans-abri ou âgées peuvent par exemple être concernées.
L'exclusion sociale est la relégation ou marginalisation sociale d'individus, ne correspondant pas ou plus au modèle dominant d'une société, incluant personnes âgées, personnes sujettes à un handicap (physique ou mental) ou autres minorités.
Définition. Processus de fragilisation du lien social, de désaffiliation, au cours duquel l'individu perd peu à peu les liens installés avec d'autres individus ou des groupes d'individus et pouvant boutir à la mise à l'écart de la société d'un individu ou d'un groupe d'individus.
La blessure de rejet est une blessure émotionnelle. Elle correspond au fait de se sentir repoussé, méprisé, dénigré ou mis à l'écart que ce soit dans sa vie amoureuse, familiale, amicale ou au travail.
Une deuxième raison pour laquelle nous blessons celui que nous aimons le plus est que cette personne est là, tout simplement. Son énergie est disponible et nous nous en servons selon nos besoins. En lui prenant son énergie, nous le faisons souffrir. Voler l'énergie à quelqu'un revient à le blesser.
Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même. l'abandon adopte le masque du dépendant : son besoin des autres est constant (demande des conseils, recherche l'attention).
Même une fois adulte, se sentir rejeté blesse notre estime de soi. S'en suit parfois un état de tristesse, une propension à s'isoler, une diminution de la confiance en soi et même une dépression.
Les signes et symptômes de la peur de l'abandon chez les adultes sont les suivants : Vouloir faire plaisir aux autres à tout prix. Tendance à entretenir des relations dysfonctionnelles ou déséquilibrées. Difficulté à faire confiance aux autres.
Le rejet par un groupe d'individus peut avoir un effet négatif, particulièrement lorsqu'il engendre un isolement social. L'expérience face au rejet peut conduire à bon nombre de conséquences psychologiques telles que la solitude, une faible estime de soi, une agressivité et une dépression.