N'hésitez pas à faire part de vos sentiments : « Mon sentiment est que je n'arrive pas à installer une relation de confiance entre nous », « J'ai besoin que tu me reprécises telle ou telle chose ». Mettez des mots sur le problème et faites part de vos émotions avec assertivité : les faits, mon sentiment, ma demande.
Lorsque l'attitude de votre collègue agressif montre une volonté d'envenimer la situation, n'intervenez pas sur le champ. Attendez le bon moment. Il est aussi préférable d'avoir une discussion en tête à tête, sans témoin et dans une démarche d'écoute. Cela oblige généralement l'autre à modérer ses propos.
Prendre du recul vis-à-vis du collègue toxique
Tournez-les en dérision pour ne pas en être trop affecté. Ainsi, les critiques ou petites piques vous attendront beaucoup moins. Par ailleurs, cela pourra déstabiliser le collègue toxique qui pourra calmer ces attitudes à problèmes.
Le manque de respect au travail lorsqu'il est avéré doit nous amener à réagir en fonction de la gravité de la faute. Ainsi, il peut conduire à notifier, adresser un avertissement, sanctionner un salarié ou même jusqu'à entamer une procédure de licenciement.
« Cela nécessite d'avoir une personne face à soir qui ait de l'intelligence émotionnelle. Si ce n'est pas le cas, on peut faire appel au N+1 pour faire face aux non-dits ou à l'inavouable » et ainsi libérer la parole. Et si il vous arrive d'être vous-même désagréable, pas de panique, on peut réparer.
Je vous prie de m'excuser, mais je crois que nous allons en rester là. Je n'accepte pas que tu me parles sur ce ton, si tu as quelque chose à me dire fais-le de façon polie s'il-te-plaît. Je ne suis pas en état de parler de manière constructive. Parlons-en plus tard.
Prenez garde à ce que le son de la vidéo soit très bas afin votre collègue augmente le son au maximum. À la fin de la vidéo, vous aurez préalablement pris soin de glisser une tête de clown bien flippante avec un cri strident pour que votre collègue sursaute un maximum et vous haïsse jusqu'à la fin des temps.
Adoptez toujours un air serein, respectueux, aimable et poli face à lui, car cela va vite le désarmer. Il vous méprise dès le matin en passant à côté de vous, mais en ne vous disant pas bonjour ? Par exemple, dites-lui "oups, tu n'as pas dû me voir, bien le bonjour, je te souhaite une agréable journée".
Ne pas être hypocrite tout en restant polie. Après l'avoir écoutée quelques secondes, on lui explique qu'une tonne de travail nous attend. Un bon moyen de lui faire comprendre pourquoi elle aussi est venue au bureau ce matin. Dernière technique, prendre du recul !
Ne cherchez pas à vous justifier
La règle d'or : ne jamais se justifier, au risque de donner le sentiment de chercher à se convaincre soi-même. «Contentez-vous de partager votre enthousiasme et résumez votre stratégie en trois points», conseille Sylvaine Pascual.
Si quelqu'un vous manque de respect ou se comporte mal avec vous, répondez-lui avec gentillesse pour le prendre par surprise et l'encourager à remettre en question son comportement. Au lieu de vous énerver ou de répliquer, vous pourriez désamorcer la situation avec un sourire et des mots gentils X Source de recherche .
Le respect commence par la confiance et il est lié à l'empathie, la compassion, l'intégrité et l'honnêteté.
Oui, d'accord, c'est entendu.
Soyez sincère et constructive. Par exemple, vous pouvez dire ceci : « Je ne peux plus sortir avec toi. Tu m'énerves, car tu ne fais qu'annuler nos programmes sans m'avertir. » Vous pouvez aussi dire quelque chose de gentil, comme ceci : « J'aime beaucoup sortir avec toi, mais je pense qu'il est temps de m'en aller. »
Apprenez à mettre les formes, mais tenez bon si votre interlocuteur insiste. Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Le psychologue Sébastien Hof note deux causes aux médisances de bureau : les motifs externes et les motifs internes au travail. C'est-à-dire qu'on peut être crispé. e par un collègue concernant le (son) boulot. Ou bien par des faits qui n'ont absolument rien à voir avec l'entreprise, mais avec la personne elle-même.