La tonalité tragique vise à inspirer la terreur et la pitié. Elle est très souvent liée au genre théâtral. Elle se caractérise par la mise en valeur d'une sorte de fatalité qui pousse inévitablement l'homme à l'échec, au malheur et/ou à la mort.
Le registre pathétique emploie alors le champ lexical de la souffrance, du désespoir, de l'affectivité et met en avant des figures de style comme la métaphore, la comparaison et l'hyperbole. Ce registre utilise également de nombreuses phrases exclamatives qui permettent une suggestion forte de l'émotion.
La tonalité d'un texte ne dépend pas forcément de son genre - un roman, par exemple, peut être comique et pathétique. Dans un texte, on peut rencontrer les tonalités tragique, pathétique, lyrique, épique, comique, ironique, fantastique... La tonalité tragique vise à inspirer la terreur et la pitié.
Le ton polémique est employé avec l'intention de soulever l'indignation chez le public lecteur, de susciter le débat à propos d'un sujet controversé. L'auteur qui en fait usage souhaite dresser une critique sévère de son sujet.
Qui émeut fortement, dont l'intensité dramatique provoque un sentiment de tristesse grave : Appel pathétique. Œuvre pathétique.
Le registre épique (ou héroïque), également appelé "tonalité épique", repose sur la réaction d'admiration du lecteur devant les exploits de héros surhumains.
la SATIRE (registre satirique) est une critique, virulente ou moqueuse, d'un ridicule, d'un défaut ou d'un vice ; elle est proche de la raillerie, du sarcasme ; elle utilise la déformation par exagération et peut se rapprocher de la caricature.
Un texte LYRIQUE exprime des sentiments (souvent l'amour) à la première personne du singulier . L'intensité de ces sentiments se traduit par une ponctuation expressive ( points d'exclamation et d'interrogation), des figures comme l'hyperbole et la répétition, ou par des apostrophes .
Le registre didactique peut être identifié dans nombre de textes qui visent à convaincre leurs destinataires de la véracité d'un fait ou de la justesse d'une opinion. On peut donc considérer que nous sommes en présence du registre didactique dès que l'auteur se fait professeur.
Ce registre se caractérise par tous les procédés visant à attaquer ou à discréditer un adversaire : termes péjoratifs (voire insultes), images dévalorisantes, ironie, arguments. Il se rapproche donc du registre satirique, mais à la différence de celui-ci, il n'emploie pas seulement l'arme de la moquerie.
Se dit de ce qui vise à l'explicitation méthodique d'un art, d'une science, de quelqu'un qui poursuit ce but dans ses propos, son attitude : Il est très didactique dans sa manière d'exposer une question. 4. Qui correspond à la pratique de l'enseignement, au désir d'explication : Un ton didactique.
Appelé aussi tonalité, cela désigne l'intention de l'auteur, c'est-à-dire l'effet qu'il cherche à produire sur son lecteur. Un article de presse peut présenter plusieurs tonalités différentes selon les passages, mais ce que l'on demande le plus souvent, c'est la tonalité générale, dominante.
Le registre lyrique a pour but d'émouvoir le lecteur en exprimant des sentiments personnels. Il est le registre de l'expression des états d'âme et des émotions : les regrets, les plaintes, la joie ou encore la nostalgie. On retrouve l'emploi du champ lexical, principalement celui des émotions et des sentiments.
Le terme polémique vient du grec polemos qui désigne le combat, la guerre. C'est pourquoi le registre polémique est utilisé pour défendre ses idées, dénoncer et discréditer un adversaire. Le débat et la provocation sont recherchés.
La tonalité dramatique provoque une émotion intense liée à la narration d'actions tendues, d'événements violents qui se succèdent sans laisser au lecteur ou au spectateur le temps de reprendre haleine. Elle est en corrélation avec les registres tragique et pathétique.
Le registre dramatique joue sur l'identification du lecteur avec les personnages mais crée la peur et l'inquiétude en mettant en scène la menace et la destruction dans des péripéties renouvelées où intervient le suspense. On exprime par raillerie le contraire de ce que l'on veut dire.
Polémique : le registre polémique caractérise un texte qui s'attaque à des idées, qui dénonce violemment une situation.
La tonalité réaliste, caractéristique de nombreux romans des dix-neuvième et vingtième siècles, crée l'illusion du réel à l'aide d'un vocabulaire précis et d'un enchaînement rigoureux des faits. l'irrationnel et qui cultivent l'ambiguïté entre le réel et l'irréel.
En harmonie classique, la dominante est l'un des trois « degrés principaux » — ou « meilleurs degrés » — de la tonalité, les deux autres étant : la tonique et la sous-dominante. Ce degré remplit la « fonction tonale de dominante », qui consiste à produire l'accord de dominante de la tonalité.
La poésie satirique
Le poème satirique critique les vices et les ridicules des hommes, qu'il s'agisse d'individus ou de groupes sociaux, ou encore de toute une société. Lire, par exemple, les Satires de Boileau ou « Monsieur Prudhomme » (Verlaine, Poèmes saturniens, 1866).
Le registre dramatique se distingue par le fait qu'il entraine le lecteur dans une suite d'évènements et de péripéties où se mélangent les émotions. Il aide ainsi le lecteur à s'identifier aux différents personnages au fil de leurs péripéties et aventures.
Formes : le burlesque, volontiers narratif, consiste à caricaturer les situations, à travestir les individus (humanisation des dieux, animalisation des hommes). Les situations les plus grossières, violemment contrastées, peuvent être racontées de manière mécanique.