Le chiisme reconnaît, outre les enseignements de Mahomet, ceux de sa fille Fatima et des douze imams. L'imam a un rôle de guide spirituel dans la communauté en tant qu'« ami de Dieu ».
« Les chiites sont ceux qui suivent Ali en particulier et qui croient en son imamat et califat selon les directives explicites et les volontés du prophète Mahomet. » C'est une définition très précise, étant donné que les chiites eux-mêmes croient que la raison de suivre Ali est motivée par l'exigence du Prophète.
Ali, cousin de Muhammad et son gendre, fait partie des Ahl al Bayt - les gens de la « demeure » - sous-entendu la famille du Prophète. Celle-ci tient une place de haut rang dans la tradition islamique. Ali a été le quatrième calife de l'islam (656-661) et il est considéré par les chiites comme leur premier imam.
Ceux qui choisissent Ali, gendre du prophète, deviendront les chiites, tandis que ceux, majoritaires, qui préfèrent suivre Abou Bakr, compagnon de Mahomet, deviendront les sunnites.
Les chiites considèrent l'imam, descendant de la famille de Mahomet, comme un guide indispensable de la communauté, tirant directement son autorité de Dieu.
Les chiites fondent ainsi un clergé à la structure très hiérarchisée, dont l'autorité est révérée, car chacun de ses représentants est considéré comme un descendant de la famille du Prophète. L'imam chiite est alors un médiateur qui tire son autorité directement de Dieu.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
La division entre sunnisme et chiisme est historiquement le fruit d'un conflit de succession, après la mort du prophète, en 632 à Médine, dans l'actuelle Arabie saoudite. Les compagnons du prophète choisissent l'un d'entre eux, Abou Bakr, en conclave selon la tradition tribale.
La mort du prophète Mahomet, subitement tombé malade en 632, laisse totalement ouverte la question de sa succession. Trop absorbé par les conquêtes militaires et par la prédication, le Prophète n'a pas eu le temps de désigner son successeur. Ses fidèles vont alors se déchirer sur son identité.
Aujourd'hui 85 % des musulmans dans le monde se réclament du sunnisme, 13 % du chiisme et 2 % de la communauté kharijite ou de branches minoritaires du chiisme.
Husayn était considéré comme le seul successeur légitime de Mahomet en tant que troisième imam après Ali et son fils Hassan. Sa mort devient un moment fondateur pour le chiisme.
Les imams touchent actuellement un salaire oscillant entre 1.400 et 2.500 DH contre 400 à 1.000 DH pour les prêcheurs.
Les principales « écoles juridiques » sunnites qui se sont historiquement imposées sont donc l'école hanafite, l'école malékite, l'école shâfi'ite et l'école hanbalite [6][6]L'école hanafite est aujourd'hui encore présente en Turquie, en….
Biographie des quatre Imâm, fondateurs des écoles sunnites sont : Abu Hanifa Al-Nu'man Ibn Thabit, fondateur de L'école hanafite, Mâlik ibn Anas a instauré l'école malikite, L'école chaféite de Mouhammad ab? àbd allah ben idr? s a-Shâfii enfin Ahmed Ibn Hanbal inspirateur de l'école Hanbalite.
Les chiites représentent 10 à 15% des musulmans. Deux pays sont à majorité chiite: l'Iran et l'Irak. La zone du Moyen-Orient à l'Afrique du nord ( Machrek et Maghreb) est la plus ancienne en termes d'implantation mais elle ne représente que 20% des musulmans.
Le chiisme iranien est fondé sur la croyance aux douze imams. La série des imams s'est interrompue en 873 par la disparition (l'« occultation ») de Muhammad, le douzième imam toujours vivant, mais caché, qui doit réapparaître un jour pour faire régner la paix et la justice sur terre.
Salafisme : Mouvement sunnite. Les "salaf", "prédécesseur ou ancêtre", désigne les premiers compagnons du prophète et les deux générations suivantes. Le salafiste prône un retour à l'islam des origines, un islam pur qui n'a pas été perverti par les hommes.
Selon certaines traditions, sa couleur serait due aux péchés des hommes, dont elle se charge lorsqu'on la touche. C'est pourquoi la toucher, voire l'embrasser, est un acte fort du pèlerinage.
Plusieurs hadiths en parlent : « Abou Hourayra (ra) a dit que le Messager d'Allah a dit : « La Kaaba sera détruite par un abyssinien du nom de Dhou As-Souwayquatayn ». »
Les musulmans vénèrent plus précisément dans la Kaaba la "pierre noire" qui selon leur tradition, aurait été donnée à Adam et Eve par l'ange Gabriel. Toujours selon l'islam, c'est Mahomet qui l'aurait insérée dans la Kaaba.
Et bien détrompez-vous. En effet, le pape ne reçoit aucune aide financière. Il n'est pas payé pour sa fonction de chef de l'Église Catholique.
Des postes qui seraient, selon nos confères, rémunérés de façon égale, puisque tous les curés, rabbins et pasteurs recevraient entre un peu plus de 1.600 euros et 2.600 euros net.
Prêtres et évêques reçoivent donc chaque mois environ 1 000 € – soit un traitement inférieur au smic qui est de 1 500 € (brut).
L'une des plus connues est celle des Mevlevi, ou « derviches tourneurs », qui vit le jour à Konya, en Turquie actuelle, au XIIIe siècle.