On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Liaison - cours. Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette il arrive, quand on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
Le H aspiré
On dit que le /h/ est aspiré quand on ne peut faire ni d'élision ni de liaison avec le mot précédent. Au singulier, le mot est alors précédé des articles “le” ou “la”. Exemples : le haricot [lə.
Origine. En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
Le hibou ; le hall ; le haut ; le haricot ; le hangar ; le hameau ; le hameçon etc . s'écrivent avez un " h " aspiré . par contre , il y a d'autres mots qui s'écrivent avez un" h " muet : l'honneur ; l'homme ; l'heure ; l'hôpital ; l'habitude ; l'hôtel ; l'horaire etc .
RÉSUMÉ: ☆ Au début d'un mot, le H est : – muet : sans conséquence sur la prononciation, liaison ou l'élision avec le mot qui précède : l'harmonie, l'heure, l'hiver. – aspiré : la liaison ou l'élision avec le mot précédent n'est pas possible : le haut, le haricot.
En plus, il faut savoir quel mot comporte un "h" muet ou un "h" aspiré. C'est justement la question d'Amina : dans le cas de "haricots", c'est ce qu'on appelle un "h" aspiré, qui ne permet pas la liaison. On dit j'ai mangé "trois haricots", sans faire la liaison.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
Un handicapé (h aspiré → on prononce un andicapé et non un nandicapé).
Exemple: «C'est eux qui-z-ont», «Donne moi-z-en» ou encore, «Moi-z-aussi». Nous avons une fâcheuse tendance à utiliser la liaison en «z» plutôt qu'en «t»: «Il a dépensé cent-z-euros», «J'ai compté vingt-z-animaux». Pour rappel, «vingt» et «cent» varient au pluriel s'ils ne sont suivis d'aucun adjectif numéral cardinal.
La liaison est interdite …
entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare : Hommes, femmes, | enfants.
On ne fait pas la liaison quand le deuxième mot commence lui aussi par une consonne. Par exemple, ça ne marcherait pas de parler d'un bon repas. On ne dit pas un “bonne repas”, on ne fait pas de liaison quand le premier mot se termine par une consonne et celui d'après commence aussi par une consonne.
Le h aspiré bloque non seulement l'élision (l'apostrophe), mais aussi la liaison à l'oral. Ainsi, quand on lit à haute voix nous les haïssons, on ne doit pas prononcer le son [z] après le pronom les. Au contraire, on doit le faire devant un h muet : nous les [z] habillons.
Les mots sans voyelles forment souvent des interjections comme grr, pff, ou pst, entre autres. Ils peuvent également servir d'abréviation à d'autres termes comme vs qui contient la première et la dernière lettre du mot versus.
On fait, à l'oral, une liaison entre deux mots lorsque le premier se termine par une consonne muette et le second commence par une voyelle ou par un 'h' muet. La liaison unit à l'oral deux mots séparés à l'écrit et se fait entendre au début du deuxième mot.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
aspirée : Le h aspiré est considéré comme une consonne, il ne permet pas de faire de liaison ou de contraction. Utilisée après une consonne, la lettre h ne se prononce généralement pas. Cas particuliers : ch se prononce le plus souvent che et ph comme le son f.
Le « h » qui permet l'association consonne-voyelle est dit « muet », celui qui l'empêche est dit « aspiré ». Le « h » dit « muet » n'est pas prononcé et permet les élisions, les liaisons et les enchaînements.
Avec un accent circonflexe sur le o ! Cet accent a été introduit au XVIIIe siècle pour noter la prononciation longue de la voyelle o , une prononciation particulière qui a disparu aujourd'hui. Dans ce rôle, l'accent circonflexe a remplacé le s de l'ancienne forme hospital , provenant elle-même du mot latin hospitalis .
Se prononce avec un h aspiré, et ne permet donc pas la liaison. On prononce donc : « le haricot » \lə a.
Le d prononcé [t] suffit ! On retrouve aussi ce d de liaison à la fin de quelques adjectifs, et notamment grand, lorsqu'il précède une voyelle : un grand homme, son grand ami, au grand air ou dans les mots composés comme un grand-oncle.