Un paradoxe, du grec para, « contre », et doxa, « opinion », est une idée qui va à l'encontre de l'opinion commune. Cette figure de style repose sur le rapprochement de mots opposés (antithèse) au sein d'une expression dépourvue de sens logique… Du moins en apparence !
Contrairement à d'autres figures d'opposition qui prennent forme autour du sens des mots, le paradoxe tient compte du contexte et du sens commun. Il contient une contradiction et un raisonnement qui sont parfois absurdes ou qui n'ont pas de sens logique, mais qui stimulent la réflexion.
Le paradoxe a l'apparence d'une vérité, mais il renferme pourtant une contradiction ou un conflit. Un exemple de paradoxe bien connu est le paradoxe du menteur : "J'affirme que je mens." Cette phrase est éminemment paradoxale, puisque son sens littéral semble s'annuler de lui-même.
Définition du paradoxe
Un paradoxe est une figure de style qui consiste à associer deux mots ou idées contradictoires dans une phrase, un vers ou un discours, allant à l'encontre du sens commun.
Ce qui paraît contradictoire. Synonyme : absurdité, anomalie, bizarrerie, étrangeté, extravagance, singularité.
Un paradoxe est une opinion qui va à l'encontre de l'opinion courante, de la logique ou de la raison. Ces quelques exemples font paraître la vie plus bizarre (et plus drôle) que la fiction.
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore. Tout comme la citation de Voltaire : "Le superflu, chose très nécessaire."
Une fois que l'on a mis en avant l'opinion qui semble la plus évidente, il s'agit de la mettre en question, afin de faire apparaître le paradoxe ou la contradiction. Cette opinion commune n'est pas nécessairement fausse, mais elle a besoin d'être interrogée et d'être critiquée.
En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » (Corneille).
Le paradoxe du grand-père est un paradoxe temporel dont le but est de rendre compte du caractère problématique ou improbable du voyage dans le temps rétrograde : un voyageur temporel se projette dans le passé et tue son grand-père avant même que ce dernier ait eu des enfants.
Les stratégies identifiées par la littérature pour faire face aux paradoxes et leur traduction concrète en termes de comportements observés dans le cadre de l'étude empirique sont respectivement : l'acceptation, la confrontation et la transcendance.
On appelle paradoxe un raisonnement qui contredit une idée généralement admise. Il produit un effet de surprise et est porteur de vérité. Cette immortalité que donne un beau trépas. » Figure de l'ironie, l'antiphrase consiste à exprimer le contraire de sa pensée, sans pour autant voiler sa véritable opinion.
Définition : Le paradoxe d'Anderson est un paradoxe empirique, qui établit que l'acquisition par un étudiant d'un diplôme supérieur à celui qu'a pu obtenir son père ne lui assure pas nécessairement une position sociale plus élevée.
Le paradoxe de Leontief a été résolu grâce à un modèle néo-technologique. En effet, les États-Unis exportent des biens qui nécessitent une technologie avancée, et donc du travail qualifié. En d'autres termes, ils exportent des biens qui nécessitent un certain type de travail plutôt qu'un autre.
Les figures d'opposition regroupent, dans un même énoncé, des idées contraires. Le rapprochement de ces idées dans la même phrase va participer au sens créé en insistant sur l'opposition, en rapprochant les contraires ou en simulant la confusion des sentiments.
Plus communément, le paradoxe désigne ce qui surprend, ce qui est inattendu, ce qui est illogique. Il est alors synonyme d'absurdité, bizarrerie, contradiction. Par exemple, déclarer refuser la modernité et se procurer le dernier smartphone – pardon, le dernier ordiphone –, c'est un paradoxe.
Cette alternative imaginée vous pousse à regretter. Un poids négatif qui se soustrait au plaisir prodigué par le fait d'avoir fait ce choix. Donc quoi qu'il en soit la satisfaction est diminuée quand il y a trop de choix. Et ce, même si c'était une bonne décision.
Quand le pléonasme n'ajoute rien à la force ou à la grâce du discours, il est dit « vicieux ». On distingue, ainsi qu'il est mentionné plus haut, le pléonasme sémantique et le pléonnasme syntaxique. Pour éviter toute superfluité de mots, on doit : se garder d'employer dans la même phrase des adverbes de sens identique.
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
Pour trouver un paradoxe il est judicieux de trouver une base sur laquelle il repose. Nous savons toujours ce que nous désirons sinon, nous ne le désirerions pas. En sachant ce que je désire, je peux mettre en œuvre des actes pour obtenir l'objet de désir.
Le paradoxe auquel font face certains projets, c'est que pour bien comprendre son ensemble, ça prend du temps et de l'argent. Sans quoi, il est impossible de bien décortiquer la portée du projet. Le contenu résume ainsi la chose à travers deux rôles distincts : un de gérer le projet et l'autre de gérer le changement.
Le paradoxe des anniversaires affirme que, dans une population de 23 personnes, la probabilité qu'au moins deux d'entre elles aient leur anniversaire le même jour est approximativement égale à 0.51. On parle de paradoxe car la probabilité est considérée intuitivement comme particulièrement élevée.