Comment reconnaître le citoyen romain ? Certains signes extérieurs : la toge, le triple nom, l'inscription dans une tribu de Rome. Les avantages de la citoyenneté romaine : des héritages libres de prélèvement, des dispenses fiscales, le droit de faire du grand commerce, le droit d'épouser une citoyenne romaine.
Romain est honnête et attentif aux autres, il ne veut en aucun cas leur causer du tort. Il n'aime pas se mettre en avant au risque d'être parfois trop discret. Il est, de prime abord, très attaché à l'ordre et aux règles préétablies, il n'apprécie pas que quelque chose dénote ou sorte du cadre.
Acquisition de la citoyenneté romaine. La citoyenneté romaine s'acquiert par naissance si l'on est enfant d'un citoyen romain ou d'un affranchi romain. L'affranchi acquiert une citoyenneté incomplète, il reste marqué par la macule servile : après Auguste il ne peut prétendre aux honneurs municipaux.
Les trois noms de l'homme libre romain : le praenomen (prénom), le nomen (nom de famille ou patronyme) et le cognomen (surnom).
Le citoyen jouit de droits politiques, qui sont le droit de vote, d'être élu, de participer aux sacerdoces (rites religieux publics), de faire appel en cas de procès. Il bénéficie également de droits civils qui garantissent sa propriété, son mariage et lui permettent d'intenter des actions en justice.
L'empereur, les patriciens et les plébéiens sont des citoyens romains alors que les étrangers, les affranchis, les esclaves ainsi que les femmes sont des non-citoyens.
De même que dans le monde grec, les citoyens romains sont des hommes libres adultes (c'est- à-dire de plus de dix-sept ans) qui ont à l'égard de la cité des droits et des devoirs : ils forment les assemblées qui élisent les magistrats et votent les lois, mais ils doivent aussi servir la cité en tant que soldats, ...
À l'origine, le peuple romain est le peuple de Rome, mais avec la conquête, il regroupera tous ceux qui auront la citoyenneté romaine, tous les citoyens romains, reconnus comme tels.
Il a y deux catégories de non-citoyens : les esclaves et les métèques. Les esclaves sont présents dans tout le monde antique et sont, la plupart du temps, des captifs de guerre ou des enfants d'esclaves. Leur sort n'est guère enviable et varie selon leur fonction ou le caractère de leur maître.
La société romaine n'était pas une société égalitaire. En effet on distinguait les hommes libres et les non-libres, les esclaves (servus). Parmi les hommes libres, il y avait les citoyens à part entière (civis) et ceux qui ne l'étaient pas : l'affranchi (libertus) et l'étranger (peregrinus).
Les Romains ont adopté une attitude très différente de celle d'Athènes dans leur rapport à la citoyenneté. En effet, alors qu'à Athènes, le droit de cité était concédé à très peu d'hommes, dans l'empire romain, il a été largement répandu, mais toujours uniquement aux hommes libres.
Les étrangers = PEREGRINS peuvent donc obtenir le droit de cité. Cependant, cette citoyenneté est limitée car ils ne peuvent pas accéder aux magistratures romaines ni au Sénat.
Latin classique
-C. À la fin de la République romaine et sous l'Empire, le latin est la langue du pouvoir, du droit, de l'administration et de l'armée et des nombreuses colonies romaines, coexistant avec le grec et les parlers locaux.
En dehors des grandes villes, dans les villages et dans les petites fermes, les gens vivaient une vie beaucoup plus simple - dépendants presque entièrement de leur propre travail. La vie quotidienne des citadins moyens, cependant, était très différente et le plus souvent routinière.
Selon les écrits, Romulus fut le premier monarque de Rome, suivi par Numa Pompilius, un Sabin, et en 616 avant notre ère, par un Étrusque nommé Tarquin l'Ancien.
Le dictateur bénéficie d'une grande indépendance vis-à-vis du sénat. Il peut punir sans appel (provocatio) au peuple de ses décisions. Enfin il est irresponsable c'est-à-dire qu'après la fin de ses fonctions il ne peut être poursuivi pour ce qu'il a fait.
Succédant à la république, l'Empire romain naît à Rome en 27 av. J. -C. et perdure jusqu'en 476 ap.
La République romaine dure du Ve au Ier siècle av. J. -C. Elle repose sur trois pouvoirs : celui des magistrats, celui du Sénat et celui des citoyens assemblés en comices.
Le 8 novembre 392, l'empereur Théodose proclame le christianisme religion officielle de l'empire romain et interdit les autres cultes. Les derniers fidèles de ceux-ci sont poursuivis par la fureur fanatique de certains chrétiens. À Alexandrie, les affrontements se soldent par de nombreuses victimes.
Les cités pérégrines (étrangères qui ne sont ni de droit latin, ni de droit romain) ne devinrent dont pas automatiquement des municipes. Selon saint Augustin dans La Cité de Dieu, 5, 77 : « le privilège réservé d'abord à quelque uns fut étendu à tous ».
Comicia, Concilium et Conventio. Il existe deux types d'assemblées romaines : les comices (comitia) et les conciles (concilium). Les comices sont les assemblées de tous les citoyens (populus romanus ou peuple de Rome). Les comices sont utilisées à des fins officielles comme la ratification des lois.
Les citoyens romains ont le bénéfice de droits civils : l'usage de la Tria nomina (un prénom, un nom et un surnom), le conubium qui est le mariage selon le droit romain ainsi que le droit de faire des actes juridiques.
L'implantation des colonies suit l'extension de la domination romaine : d'abord en Italie (Ostie, fondée en 350 av. J. -C.), puis en Sicile, en Sardaigne, en Hispanie et en Afrique.
J. -C., le latin était la langue officielle de l'Empire romain. Il était utilisé dans l'administration romaine, mais aussi pour le droit, la politique et la religion. Bien que coexistant avec les autres dialectes et le grec, très vite, le latin prit le dessus sur les autres langues.
Malgré les nombreuses migrations l'essentiel des peuples reste attaché à leurs terres. Les italiens sont donc parmi les descendants les plus directes des romains. Cependant les scientifiques estiment déjà que tous les occidentaux sont descendants plus ou moins de Charlemagne. Nous avons donc tous du sang romain.