Ils s'exposent également à des effets secondaires, bien moins agréables : surdose, sautes d'humeur, irritabilité, anxiété, insomnie, diminution de l'appétit et de la soif, des douleurs au thorax, l'accélération du rythme cardiaque, sécheresse buccale, augmentation de la température corporelle, etc.
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
Le toxicomane va se débrouiller pour trouver le désir et le plaisir dans un objet qui reste totalement contrôlable et à sa merci : ainsi croit-il qu'il n'en dépendra pas puisqu'il le contrôle : l'objet inerte, non désirant, sera la drogue. Le toxicomane se pense donc auto-suffisant avec son produit.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
A force d'être en contact permanent avec une personne dépendante, par envie d'aider, par amour, parfois par pitié ou compassion, l'entourage va adopter un certain nombre d'attitudes toujours dirigées dans le même sens: éviter les conséquences négatives ou les atténuer, éviter les conflits, avoir la paix à tout prix.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
l'âge et le sexe (l'adolescent et l'homme jeune sont "fragiles") le milieu social (plus ce milieu est défavorisé, plus le risque est important) l'absence du père. l' alcoolisme familial.
La toxicomanie est une consommation abusive de substances, par exemple l'alcool, le tabac, les amphétamines, la caféine, le cannabis, la cocaïne, l'ecstasy, l'héroïne, les hallucinogènes, le LSD, la méthadone, etc., ou une dépendance physique ou psychologique à ces substances.
On constate ainsi chez les consommateurs de ces drogues des problèmes sexuels et de fertilité, des problèmes cardiaques (infarctus ou crises cardiaques), des états dépressifs, des cancers du poumon, des problèmes de vue et d'audition, etc.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Pour dépister une drogue, il faut utiliser spécifiquement l'une des méthodes de dépistage décrites plus haut. Sur la base d'une prescription médicale, un test de dépistage peut être effectué par un laboratoire d'analyses médicales. Certains tests sont également en vente libre dans le commerce.
Alors faites tout ce que vous pouvez pour en faire un dialogue. Demandez-lui ce qu'il en pense. Demandez-lui si c'est un sujet dont il parle avec ses amis. Demandez-lui ce qu'il pense des vedettes qui consomment de la drogue.
Il existe d'autres solutions que celle de faire une cure. Votre ami peut s'adresser à un CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La prise en charge y est anonyme et gratuite et ils reçoivent également l'entourage.
Il faut peut être, à un moment donné, confronter l'autre à une réalité des choses, mais aussi le rassurer. Quand on fouille, le premier sentiment est la colère face à la trahison. Il faut pouvoir dire « on en est là, je le sais mais ne te juge pas, je veux juste t'aider quand tu le sentiras.
Le diagnostic de toxicomanie se fonde sur un ensemble de comportements ou de critères liés à l'usage de la substance en cause. Les critères concernent la consommation immodérée de drogue ou d'alcool, le dysfonctionnement social qui en résulte et les effets pharmacologiques.
Bien que la toxicomanie touche les hommes et les femmes de tout âge, elle est : de deux à trois fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes ; • la plus répandue chez les personnes âgées de 15 à 24 ans (Statis- tique Canada, 2003).
L'objectif peut être de s'échapper de la réalité. La drogue est utilisée comme un anesthésiant des pensées, des sentiments, des émotions, de la souffrance. Les usagers disent souvent qu'ils utilisent la drogue pour « oublier » ou pour « décompresser ».
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Le fentanyl, drogue la plus néfaste pour la santé
Depuis 2016, le fentanyl est la drogue la plus tueuse par overdose aux États-Unis. Au deuxième rang, l'héroïne obtient un score de 45/50. Elle est suivie de l'alcool (41/50), du crystal méthamphétamine ("crystal meth") et du tabac (14/50).