Une anaphore est la répétition d'un mot, d'un nom ou de plusieurs mots en début de phrase. Elle permet de mettre l'emphase sur une idée, un objet, une personne… Elle rythme un énoncé, souligne un mot, une idée, une obsession...
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
L'anaphore fonctionne avec la répétition, sauf que cette répétition est judicieusement placée : le même mot ou la même expression revient systématiquement au début de chaque phrase ou de chaque paragraphe.
Une anaphore est un mot ou un groupe de mots utilisé pour remplacer un mot ou un groupe de mots qu'on appelle référent. Par exemple, dans la phrase Maman m'a dit qu'elle prendrait des photos, le mot elle est une anaphore et son référent est maman.
Du grec anaphora (ana, à nouveau et phorein, porter) l'anaphore est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots au début de plusieurs membres de phrases pour renforcer son propos.
L'anaphore rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d'énergie au discours ou renforce une affirmation, un plaidoyer, suggère une incantation, une urgence. Syntaxiquement, elle permet de créer un effet de symétrie.
Les anaphores réalisent la progression en assurant le lien thème / rhème (information donnée / information nouvelle) d'une phrase à une autre.
La palilalie est un trouble de la parole où une ou plusieurs syllabes, mots ou courtes phrases sont répétés involontairement. On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases.
Ainsi, après avoir lu une phrase contenant un pronom, il arrête sa lecture, montre le pronom écrit et dit aux enfants à qui ou à quoi réfère ce pronom en verbalisant à voix haute son raisonnement. Par exemple, l'intervenant lit les phrases suivantes: En entrant dans la cuisine, la fourmi aperçoit le gâteau géant.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
Les figures de diction portent sur le mot isolé de tout autre mot, pour sa morphologie. Ce sont par exemple l'anagramme, le palindrome, l'apocope. Elles portent sur une altération ou un changement de la forme du mot.
Cette figure de style permet de mettre en valeur le mot ou les mots répétés grâce à un effet d'insistance. Selon le contexte, l'anaphore peut être utilisée pour insister sur certaines sonorités (surtout en poésie), ou pour renforcer un propos dans le but de convaincre (dans un discours politique par exemple).
L'oxymore, aussi appelé « oxymoron », réunit des mots de sens opposé, souvent un nom et un adjectif. La littérature classique nous a fourni les plus beaux.
Les figures de répétition
Ces procédés d'écriture permettent de varier l'intensité du propos. Anaphore, pléonasme, gradation, parallélisme et répétition sont les figures stylistiques les plus simples. Mais leur pertinence dépend de l'intention du locuteur et du sens général de son énoncé.
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
« C'est malin ! », pour signifier au contraire que c'est complètement idiot. « Cet honnête homme », pour exprimer que c'est un fripon. « C'est la vie de château, pourvu que cela dure ! », alors que les conditions de vie sont difficiles.
Il utilise donc des mots de substitution pour désigner un personnage, un lieu ou un objet. Il emploie ce qu'on appelle des reprises anaphoriques, c'est-à-dire d'autres mots ou groupes de mots qui désigneront ce personnage, lieu ou objet. Un substitut est dit anaphorique lorsqu'il reprend un terme déjà évoqué.
Pour désigner un être, un objet ou une idée, le nom peut être remplacé par un substitut — que ce soit un autre nom ou un pronom. On appelle substitut (ou mot de reprise) tout mot qui peut en remplacer un autre. Le mot remplacé est le « référent ».
Les mots de substitution sont présents dans la majorité des textes pour éviter la répétition et assurer le lien entre les phrases et la cohérence du texte. On parle d'inférences anaphoriques lorsqu'on est amené à identifier un groupe de mots qui renvoie à un antécédent, un référent.
Répétition de un ou de plusieurs mots, de syllabes, d'onomatopées, sur un rythme parfois très rapide, dans les démences, les troubles schizophréniques et certaines affections neurologiques.
Psittacin, -ine, adj. Qui répète machinalement.
Ainsi, lorsque votre proche âgé répète sans cesse la même chose, il ne le fait pas nécessairement parce qu'il veut une réponse. Ou plutôt, la réponse en elle-même n'est pas une finalité. Il s'agit la plupart du temps de l'expression d'une angoisse plus profonde et votre parent cherche simplement à être rassuré.
La répétition consiste à reprendre les mêmes termes, sans aucune modification lexicale. La répétition peut être une faute de style, mais elle peut aussi exprimer une idée : dans l'exemple donné, l'auteur insiste sur la grisaille générale du paysage et traduit ainsi l'uniformité, la monotonie qui s'en dégage.
Du verbe latin enumerare, venu lui-même du mot numerus (nombre), cette figure de style a donc la particularité de donner de façon détaillée et ordonnée les éléments divers dont se composent un fait ou un ensemble.
l'hyperbole qui amplifie, exagère l'expression ; Exemple : Je m'en vais vous montrer (= faire connaître) la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse […] (Madame de SÉVIGNÉ)