1) argumentation directe : la défense d'une thèse est explicite, comme c'est le cas dans le dialogue ou dans l'essai. 2) argumentation indirecte : la défense de la thèse se fait de manière biaisée, notamment à travers un récit comme pour l'apologue (la thèse est sous-entendue).
Argumentation indirecte L'auteur donne son point de vue par le biais de personnages, dans le cadre d'un récit fictif. L'énoncé est coupé de la situation d'énonciation (voir Fiche p. 510). Elle est plus universelle, car elle ne s'inscrit pas dans une situation réelle précise.
Les formes directes de l'argumentation. Avec l'argumentation directe, l'auteur expose sa thèse de manière explicite dans un texte exclusivement argumentatif. Les formes directes de l'argumentation sont l'essai, le discours, le manifeste, le pamphlet et la préface.
Une argumentation est un discours destiné à convaincre de la validité d'un propos ; elle prend en compte un interlocuteur (réel ou fictif) dont elle veut obtenir l'adhésion. Dans une argumentation, on distingue le thème (ce dont on parle) de la thèse (ce qu'on en dit, l'opinion émise à propos du thème).
L'argumentation directe est facilement reconnaissable : l'auteur décide de traiter le sujet directement, sans détours narratif. Il donne ainsi à son écrit un titre reconnaissable, il expose clairement ses arguments, parle à la première personne et signe de son nom.
Dans les genres de l'argumentation directe on retrouve la maxime, l'essai, le pamphlet, le traité, le discours et l'article de presse. La fable, le conte - philosophique ou non - l'utopie, l'article de dictionnaire et certaines œuvres romanesques engagées font partie des genres argumentatifs indirects.
Telle est en effet la différence principale entre une argumentation directe et une argumentation rendue indirecte par la fiction : il ne peut y avoir de stricte équivalence entre les deux, car toute situation fictive, toute symbolisation, rend l'interprétation à la fois plus difficile et plus stimulante.
Convaincre et persuader sont deux démarches d'argumentation différentes. Quels sont les enjeux ? Convaincre fait appel à des arguments et sollicite la raison, tandis que persuader fait appel aux sentiments et sollicite l'émotion.
L'argumentation directe permet de proposer un récit plus fort, plus marquant, on peut y exprimer clairement son point de vue, et ces idées, l'auteur peut s'impliquer clairement dans son récit, afin de nous convaincre de rejoindre son point de vue.
Astuce. Pour dégager les arguments d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Pourquoi l'auteur ou l'autrice pense-t-il ou pense-t-elle que… [thèse]? Les énoncés qui constituent une réponse à cette question sont les arguments.
Les formes indirectes de l'argumentation sont l'apologue, la fable, la poésie, le roman, le théâtre, l'utopie et la dystopie.
LES DIFFERENTS TYPES D'ARGUMENTS. Il existe deux grandes catégories d'arguments : - Les arguments logiques (raisonnement) - Les arguments rhétoriques ( affectivité, valeurs, sentiments), tentent de persuader par la séduction. Arguments par induction.
Enfin, l'argumentation est une activité de démonstration d'une conclusion déjà élaborée ; la dissertation, par son caractère délibératif, implique une démarche progressive où la recherche ne porte pas sur les prémisses, mais sur la conclusion (Delcambre, 1997).
Le texte argumentatif est un type de texte courant dans lequel on prend position sur un sujet qui est le plus souvent controversé (sujet d'actualité, question éthique, enjeu social, etc.) pour influencer ou convaincre un destinataire.
L'argumentation est indirecte, puisqu'elle se fait par le biais du conte philosophique. C'est par l'histoire que le lecteur comprend la thèse défendue par l'auteur.
Les arguments peuvent être placés dans un ordre croissant, décroissant ou nestorien (l'ensemble débute et se termine par les arguments les plus forts, et les plus faibles sont situés au centre).
Si l'exemple précède l'idée, il présente un cas concret et permet de tirer un enseignement général, un argument ou une conclusion. on l'appelle exemple argumentatif.
Une argumentation est jugée bonne ou mauvaise selon que les prémisses sont acceptables (logiquement ou consensuellement) et qu'elles sont jugées suffisantes pour soutenir la conclusion.