L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Dans l'addiction on retrouve plusieurs symptômes. La tolérance : qui est le fait de s'habituer à la substance ou à l'usage comportemental et qui oblige à augmenter la consommation pour obtenir le même effet. Le côté comportement compulsif avec une perte de contrôle progressive.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
Parler avec compassion ; écouter sans juger
Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. « Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche. Cela signifie que vous devez écouter avec empathie et ne pas le juger de quelque façon que ce soit.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
Scientifiquement et médicalement parlant, les addictions sont des pathologies cérébrales caractérisées par une dépendance à une substance ou à une activité, avec des conséquences délétères.
Quand consulter un addictologue ? L'addictologue reçoit toutes personnes présentant des problèmes de dépendance vis-à-vis d'une substance, licite ou non, ou d'un comportement.
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…
Le sevrage de la nicotine dure environ 15 jours à 3 semaines, en fonction des individus, ses symptômes éventuels les plus fréquents sont les troubles du sommeil (insomnie, sommeil agité), l'irritabilité, l'anxiété, les humeurs dépressives, l'hyperactivité et l'augmentation de l'appétit.
On peut également décrire la toxicomanie et la dépendance comme suit : état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion.
Par son effet sédatif, désinhibiteur et euphorisant, l'alcool permet à l'individu qui en consomme de panser temporairement ses plaies et de se sentir bien l'espace d'un moment.
Pour aider cette personne, proposer lui d'autres manières de prendre soin d'elle. Il peut s'agir d'un moment de détente (massage, yoga), de plaisir gustatif (un plat qu'il/elle affectionne), d'une balade dans la nature : tout ce qui peut lui faire du bien sans avoir recours à l'alcool.
À fortes doses, la drogue peut aussi occasionner des maladies mentales, telles que la schizophrénie, la paranoïa et la psychose. Elle rend aussi les personnes qui en consomment plus agressives, en plus de détruire un nombre considérable de neurones dans leur cerveau. La drogue peut causer la mort lors de surdose.
La consommation de substances psychoactives est responsable en France de plus de 100 000 décès évitables par accidents et par maladies, dont près de 40 000 par cancers. Les conduites addictives interviennent ainsi dans environ 30 % avant 65 ans (également appelée mortalité prématurée).
Le manque d'estime de soi est souvent à l'origine de la dépendance affective. Il peut se traduire par un sentiment d'inutilité, d'échec, par un manque de confiance en soi et par des relations déséquilibrées. Les états anxieux, le repli sur soi, la dévalorisation sont alors symptomatiques du manque d'estime de soi.