Pas de souci en revanche pour les comprimés non enrobés, effervescents, à sucer ou sécables, comme le Doliprane, « prévus pour libérer rapidement leur principe actif ». Faites aussi attention au liquide avec lequel vous l'avalez.
Buvez un peu d'eau afin de lubrifier les parois de la gorge. Penchez légèrement la tête vers l'arrière et placez le comprimé sur l'arrière de la langue. Prenez une gorgée d'eau. Avalez en abaissant lentement le menton.
Écraser des comprimés ou ouvrir des gélules expose à des surdoses parfois graves, des sous-doses inefficaces, et avoir d'autres conséquences graves pour le patient voire son entourage. Certains patients ont des difficultés à avaler des comprimés ou des gélules.
Ecraser les médicaments les rend inefficaces
Si on broie un comprimé, on va exposer le principe actif à l'oxygène, à la lumière, à l'humidité. On risque de dégrader le principe actif surtout si on broie le médicament à l'avance.
Ce sont les médicaments effervescents, à sucer ou sécables, comme le Doliprane. « En règle générale, on peut les écraser car ils ont été prévus pour libérer rapidement leur principe actif », soulignent Marie-Anne Clerc et Sandy Vrignaud.
Un comprimé doit être pris assis ou debout, avec l'équivalent d'un grand verre d'eau. Il est préférable de rester assis ou debout quelques minutes après la prise. Pour aider votre enfant à déglutir, remplacez le verre d'eau par une petite bouteille à goulot étroit.
Une difficulté à avaler des aliments et des liquides s'appelle la dysphagie. Elle vient d'une faiblesse des muscles de votre gorge et de votre bouche que vous utilisez normalement pour déplacer les bouchées de nourritures et les gorgées de liquides. Elle peut aussi venir d'une perte de la sensibilité dans la bouche.
Dans le détail, on retrouve ainsi dans les dix premières places de ce classement : paracétamol, acide acétylsalique, vitamine D, metformine, lévothyroxine sodique, esoméprazol, bisoprolol, furosémide, paracétamol en association (Exidol, Claradol caféine, Lamaline) et la codéine en association (Dafalgan codéine).
Appelé aussi « China White », « Apache » ou « Dance Fever », ce médicament est un opioïde, c'est-à-dire une substance artificielle qui procure les mêmes effets que l'opium.
Le fentanyl est cent fois plus puissant que la morphine. On l'administre par des dispositifs transdermiques (patch) qui diffusent la substance pendant 72 heures, ou bien, pour obtenir un effet rapide, par diffusion à travers la paroi interne (muqueuse) de la bouche ou du nez.
Il est déconseillé de croquer ou écraser ce médicament, car il a mauvais goût. Ce médicament peut être irritant pour l'estomac : prenez-le avec de la nourriture. Essayez d'éviter les aliments irritants comme le café, les mets épicés et l'alcool.
Son ouverture peut donc entraîner un surdosage ou un sous-dosage. Rendant ainsi inefficace ou toxique la prise du médicament. « Certaines substances médicamenteuses peuvent être irritantes », rappelle le Centre antipoisons belge.
Les doses à ne pas dépasser
Il ne faut jamais prendre plus de 4 cachets de 1000 mg par jour : le surdosage peut effectivement entraîner des complications au niveau du foie. A partir de 7 grammes, la dose devient toxique et peut entraîner la mort si 10 cachets de 1000 mg sont potentiellement pris en moins de 24 heures.
Le rôle de la salive
La salive permet le compactage des aliments ; la langue les pousse vers l'arrière de la bouche, où ils sont avalés dans l'œsophage et acheminés jusqu'à l'estomac. La salive contient des enzymes, les amylases, qui vont commencer la digestion chimique des glucides.
La dysphagie se manifeste par un blocage qui empêche la descente de certains aliments, et parfois même de liquides, dans l'œsophage. Elle se distingue de l'odynophagie, qui elle est caractérisée par une douleur empêchant d'avaler. L'aphagie, enfin, désigne l'absence de déglutition.
Les gélules
Bien lisse, elle facilite la prise. Ce type de spécialités pharmaceutiques emprunte le même parcours qu'un comprimé. Elles sont plus faciles à fabriquer qu'un comprimé qui répond à des normes de désagrégation strictes. Actif: de 1h30 à 2 heures après la prise.
Vous pouvez soit les avaler avec un verre d'eau, soit d'abord les disperser dans l'eau et ensuite les boire. Vous pouvez casser les comprimés pour les avaler plus facilement.
Pour administrer le liquide, dirigez son extrémité vers l'intérieur de la joue de l'enfant plutôt que vers la langue : le liquide s'écoulera entre les gencives et la joue, ce qui permettra de l'avaler plus facilement.
Humira. L'Humira, premier médicament au monde en matière de ventes mondiales, est désormais soumis à la concurrence des biosimilaires. Utilisé entre autres contre la polyarthrite rhumatoïde, le médicament générait à lui seul plus de 18 milliards de revenus en 2017, soit +14,6 % sur un an.
S'ils sont avalés ils n'atteindront qu'en faible quantité le site d'action et leur efficacité sera moindre. C'est pour cela qu'il est déconseillé de boire ou manger tant que le comprimé sous la langue n'est pas complètement dissous. Ne croquez pas les comprimés sublinguaux !
Pourquoi écraser ou ouvrir des comprimés ? A cause des troubles de la déglutition ou des troubles psycho-comportementaux, gênant l'administration des formes orales sèches. Il ne s'agit en aucun cas de masquer la prise d'un médicament à un patient.