On reconnaît les propositions avec leur verbe conjugué. Les propositions indépendantes coordonnées sont réunies par des petits mots : mais, ou, et, donc, or, ni, car ; ou des adverbes de liaison : ainsi, alors, ensuite, en effet, pourtant, cependant.
Deux propositions indépendantes reliées par une conjonction de coordination (et, ou, ni, mais, car, or, donc, ou encore par puis, ensuite, cependant, pourtant, toutefois, néanmoins, aussi) sont appelées « coordonnées ».
- Lorsqu'il y en a plusieurs dans une phrase, elles sont juxtaposées si elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. - Elles sont coordonnées lorsqu'un mot de liaison les relie. Il s'agit la plupart du temps d'une conjonction de coordination : mais, ou, est, donc, or, ni, car.
Proposition indépendante : Elle ne dépend d'aucune autre proposition et aucune ne dépend d'elle. Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition.
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule. Par exemple : Alma m'a expliqué; je sais comment rapper, tu fais des phrases ponctuées pour la fluidité...
Il existe trois sortes de propositions subordonnées : – les propositions subordonnées complétives ; – les propositions subordonnées circonstancielles ; – les propositions subordonnées relatives.
Re: Les propositions coordonnées et subordonnées.
Ces phrases sont toutes les deux des phrases complexes qui expriment la cause mais de deux façons différentes, l'une par la coordination, l'autre par la subordination (il s'agit d'une subordonnée conjonctive circonstancielle de cause).
Quand deux propositions (ou phrases) sont juxtaposées, elles sont liées avec un signe de ponctuation : une virgule, un point-virgule ou deux points.
Il en existe beaucoup d'autres : attendu, avant, avec, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, entre, envers, excepté, hormis, hors, malgré, moyennant, outre, par, parmi, passé, pendant, plein, pour, près, proche, selon, sous, suivant, supposé, sur, touchant, vu, etc.
Deux propositions indépendantes peuvent être juxtaposées, c'est à dire qu'elles sont reliées par une virgule ou un point-virgule. Exemple : Fiona a un problème, elle a oublié d'acheter du lait.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Les conjonctions de coordination relient deux mots ou deux propositions de même nature. Les conjonctions de subordination relient une proposition subordonnée à une proposition principale. Elles sont au nombre de sept : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Reconnaître les propositions dans la phrase
Une proposition, c'est une phrase ou une partie d'une phrase qui comporte un verbe conjugué. Dans la phrase, « Samia sort pour voir Louis ». Il y a un seul verbe conjugué ici « sort », donc une seule proposition, c'est celle-là. Un verbe conjugué donc une proposition.
Lorsque deux propositions sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) ou par un adverbe de liaison (alors, puis, en effet, d'abord, toutefois...), elles sont coordonnées. Elles ne dépendent ni de l'une ni de l'autre et présentent un sens complet.
Par juxtaposition
Les propositions sont séparées par un signe de ponctuation dit « faible », c'est-à-dire une virgule, un point-virgule ou deux-points : Viens m'aider, j'ai besoin de toi. Je ne me souviens pas d'elle ; je ne pense pas l'avoir rencontrée.
Mais connaissez-vous Adam ? Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre. Cette drôle de phrase-là que l'on entend moins fréquemment regroupe un certain nombre de prépositions : à, dans, par, pour, en, vers, avec, sans, sous, entre, derrière, chez, de, contre...
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
Proposition subordonnée complétive conjonctive. Une proposition subordonnée complétive conjonctive est un type de proposition subordonnée introduite : soit par la conjonction de subordination « que » soit par les locutions conjonctives, « ce que », « à ce que, de ce que », quelquefois « en ce que » ou « sur ce que ».
Les propositions indépendantes fonctionnent en autonomie, et ne dépendent donc d'aucune autre proposition, c'est-à-dire qu'elles ont un sens même si l'on ne lit pas le reste de la phrase. Il en existe deux types : la juxtaposition et la coordination.
La proposition subordonnée
Une proposition qui a une fonction par rapport à un mot d'une autre proposition est appelée proposition subordonnée. « qui l'a profondément marqué » est une proposition qui dépend du nom vie : c'est donc une proposition subordonnée.
La juxtaposition est une coordination sans l'emploi d'un coordonnant. Le coordonnant est remplacé par un signe de ponctuation (une virgule, un deux-points ou un point- virgule), qui sépare graphiquement les éléments de même fonction juxtaposés.
La nature d'une proposition subordonnée
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].