La structure psychotique décompenserait sur un mode psychotique : délire et hallucination. La structure névrotique décompenserait, quant à elle, selon les symptômes décrits dans les différentes névroses : angoisse, symptômes hystériques, symptômes obsessionnels, etc.
Elles ont toutes des caractéristiques communes qui permettent de faire le diagnostic de la maladie : délires, hallucinations et troubles du court de la pensée très invalidants qui entraînent souvent des troubles du comportement.
En ce qui concerne la reconnaissance médicale de la personnalité, elle arrive au milieu du XXe siècle et prend sa vraie place grâce à Pierre Janet, sans jamais toutefois devenir une discipline dominante. Toujours au milieu du XXe siècle, on distingue deux structures psychiques : névrotique et psychotique.
La psychose blanche est une psychose dans laquelle il n'y a pas de signes délirants ou hallucinatoires : Elle est aussi désignée sous le nom de psychose non-hallucinatoire. Elle est caractérisée par un blanc de la pensée. Il s'agit d'un concept psychanalytique mis à jour en 1973 par André Green et Jean-Luc Donnet.
Une décompensation induit une rupture brutale avec le réel. Les symptômes physiques et psychiques sont nombreux (sudations, douleurs thoraciques, arythmies cardiaques, insomnies, addictions, anxiété généralisée, crises d'angoisse, bouffées délirantes, phobies, TOC, dépression…).
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
En conclusion, et en restant dans l'enseignement lacanien, dans la mesure où le discours de l'Autre précède la naissance du sujet, on peut dire qu'on naît futur psychotique si l'on est baigné jusqu'à l'âge de raison dans un discours où le Nom-du-Père est forclos, tandis qu'on pourrait le devenir en rejetant l'auteur de ...
Le schizophrène croit à son délire, il est impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l'impression que les autres devinent leurs pensées.
La psychose se caractérise par une perte de contact avec la réalité. Une personne qui ne peut pas faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas vit un épisode psychotique.
Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
La psychose provient majoritairement d'une perturbation des neurotransmetteurs du cerveau, entre autres de la dopamine. Les traitements antipsychotiques ont pour but de réguler la dopamine. D'autres neurotransmetteurs peuvent être également ciblés (sérotonine, glutamate par exemple).
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
Le patient présente des manifestations psychologiques et physiques irrépressibles (angoisses, phobies, obsessions, compulsions, crises émotionnelles, douleurs somatiques…) dont il reconnaît le caractère pathologique.
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
Une décompensation psychotique est un épisode pendant lequel une personne présente des signes de psychose. Il peut s'agir d'un premier épisode de troubles psychiatriques ou de rechutes de maladies diagnostiquées.
D'autres formes de soins existent : musique, art, théâtre, ou encore l'équitation ou la pratique sportive, visant à aider le patient à retrouver son équilibre psychique. L'entourage, la famille, jouent eux aussi un rôle primordial dans l'accompagnement d'une personne affectée par une décompensation psychotique.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Les bouffées délirantes se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale, chez des individus qui n'ont jamais connu de troubles psychiques auparavant.
Le trouble de la personnalité schizoïde est caractérisé par un détachement et un désintérêt général omniprésents dans les relations interpersonnelles et par l'expression d'un nombre limité d'émotions dans les interactions avec les autres.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
"Le syndrome de Cotard est une forme de dépression spécifique. Il s'agit d'un épisode dépressif majeur d'intensité sévère associé à des symptômes psychotiques, à savoir des idées délirantes dont la thématique est généralement la négation d'organes", explique le Dr Clara Brichant-Petitjean, psychiatre libérale à Paris.