Pour récupérer des litres d'eau même sans gouttière, il est possible d'installer des bâches au niveau du toit pour récupérer l'eau de ruissellement. Il suffit de placer une bâche en dessous de la gouttière et de la fixer avec des pinces. L'eau récoltée peut ensuite être utilisée pour arroser les plantes du jardin.
Installez un collecteur dans votre descente, qui fera la connexion entre celle-ci et votre réservoir. Préférez un collecteur muni d'un filtre, afin de récupérer une eau la plus propre possible. Une pompe électrique permet d'acheminer l'eau du récupérateur directement dans votre jardin sans effort.
Pour récupérer le maximum d'eau de pluie, il faut investir dans des gouttières pourvues d'une forte capacité d'écoulement et légèrement arrondies car des gouttières plates ralentiront le processus.
Installer des gouttières : une obligation légale ? L'article 681 du Code civil vous interdit de déverser vos eaux de pluie directement sur le terrain de votre voisin. Si votre habitation se trouve en milieu de terrain, vous êtes donc libre d'installer ou non une gouttière.
L'article 640 du Code civil précise que les eaux pluviales qui tombent sur votre sol peuvent s'évacuer naturellement vers les terrains plus bas, donc chez votre voisin, ou chez vous si vous êtes en contrebas. Il s'agit d'une servitude légale d'écoulement des eaux pluviales de droit privé.
L'ensemble des eaux pluviales collectées par les gouttières et les drains est acheminé jusqu'à ce puits d'infiltration (ou puits percolant) éloigné de l'habitation. Ainsi, l'eau retourne au sol sans risquer d'endommager les fondations de la maison.
Recueillir l'eau de pluie pour les plantes avec de vieilles bouteilles en plastique. Il suffit de couper le bas de la bouteille. Ensuite, collez l'extrémité la plus étroite de la bouteille (la partie à partir de laquelle vous buvez, par exemple) dans le sol.
Vous ne devez donc pas la boire, ni l'utiliser pour cuisiner ou laver la vaisselle. En effet, l'eau de pluie peut présenter une contamination chimique, notamment après ruissellement sur une surface contaminée. Elle peut également présenter une contamination bactérienne ou parasitaire si elle est stockée dans une cuve.
Pour mettre en œuvre ce récupérateur d'eau de pluie maison, il vous faudra réaliser une dalle en béton, utiliser des fers à béton pour solidifier la structure en blocs à bancher. De plus, un enduit en ciment devra être appliqué pour l'étanchéité.
Parmi les filtres les plus utilisés, vous trouvez : Le filtre à charbon actif : absorbe les matières organiques et retient les mauvaises odeurs. Le filtre à sédiments : adapté pour les grosses particules. Le filtre à cartouches : se pose avant la pompe et retient les fines particules.
Pour que le système d'arrosage automatique fonctionne, visez davantage un dispositif goutte-à-goutte. Pour ce faire, vous devez vous procurer un ensemble de tuyaux d'irrigation et un programmateur sans pression à fixer sur votre cuve d'eau.
Placé à proximité d'une gouttière, le récupérateur est directement relié à la descente d'eaux pluviales et permet d'en retenir une partie. Au fur et à mesure, la cuve se remplit. Cette eau peut ensuite être utilisée pour l'arrosage du jardin par exemple, grâce au robinet placé en bas de la cuve.
À son contact, l'eau de pluie conserve son acidité, par conséquent cela peut entrainer des problèmes de corrosion. Pour pallier ce problème, il suffit de poser des pierres calcaires ou des parpaings au fond de la cuve. Si le sol est instable, il est recommandé de poser une dalle de béton sous la cuve.
Dans l'absolu, les molécules d'eau (H2O) que l'on trouve dans une bouteille de plastique ou de verre ne se périment pas, tout comme les minéraux (sodium, calcium et magnésium) compris dans le liquide.
Généralement appelée récupérateur d'eau de pluie, la cuve hors-sol est le collecteur d'eau le plus simple à installer, étant donné qu'elle ne demande aucun travaux de terrassement pour l'enterrer. Sa capacité volumétrique est cependant plus limitée. Il est rare en effet de trouver des modèles supérieures à 1000 litres.
En matière de volume, le choix est en effet large et peut varier de 300 à plus de 25 000 litres. Quant aux matériaux, on distingue principalement les citernes à eau en polyéthylène, les modèles souples et ceux en béton.
La solution classique consiste à creuser un puits dans lequel on place une grosse buse perforée. La base du puits doit être à plus de 1 m d'une éventuelle nappe phréatique. C'est dans la partie supérieure du puits que débouche la canalisation d'arrivée des eaux de pluies collectées, généralement en toiture.
Les pompes de puisards : la solution la plus efficace
Vous devez d'abord creuser des fosses qui vont accueillir une pompe : cette pompe va aspirer l'eau et la rejeter un peu plus loin. Les fosses vont ainsi se remplir d'eau et la pompe va se déclencher et évacuer l'eau au fur et à mesure.
Pourquoi l'eau stagne-t-elle? Il est normal que de faibles quantités d'eau demeurent sur le toit peu de temps après un épisode de pluie. Comme le revêtement — s'il est en bon état — assure l'étanchéité de votre toit plat, cela ne cause aucun souci.
Le prix d'un puisard, pose et main d'œuvre comprises, oscille entre 1000 et 3000 euros. Cette grande échelle de prix dépend de différents éléments dont notamment sa contenance et son matériau. Comptez par exemple de 200 à 400 euros le m3 pour une buse en béton.