Cette procédure nécessite obligatoirement le recours à un avocat. L'indivisaire doit déposer une assignation au tribunal de grande instance compétent, laquelle est ensuite adressée par voie d'huissier aux autres indivisaires, accompagnée d'un descriptif sommaire des biens à partager.
Comptez une somme approximative de 180 €. À préciser tout de même qu'il est autorisé au conjoint survivant de cantonner la part qu'il lui est réservée. Le montant à verser au notaire sera donc calculé en fonction de la valeur des biens cantonnés.
Il existe trois façons de sortir de l'indivision :
Un indivisaire peut décider de donner ou vendre sa part d'indivision. Il doit informer les autres indivisaires par acte d'huissier car ces derniers disposent d'un droit de préemption : c'est-à-dire qu'ils peuvent acquérir en priorité sa part dans l'indivision.
Dans le cadre d'une indivision, lorsque l'un des indivisaires souhaite vendre ses parts de l'indivision, les autres indivisaires sont alors prioritaires. Ils bénéficient d'un droit de préemption.
Chaque indivisaire peut ainsi user et jouir des biens indivis, conformément à leur destination, dans la mesure où l'usage et la jouissance sont compatibles avec le droit des autres coindivisaires.
Pour provoquer la vente forcée du bien indivis, les indivisaires détenant au minimum 2/3 des parts de l'indivision, doivent formuler leur volonté devant un notaire. Ils ne sont pas tenus de justifier les motifs qui peuvent soutenir leur décision.
Comment prend fin l'indivision ? L'indivision prend fin avec le partage de la succession. À tout moment, sauf si un jugement ou une convention entre les indivisaires : Personne possédant, avec d'autres, des droits de même nature sur la totalité d'un bien s'y oppose, vous pouvez sortir de l'indivision.
L'expulsion ne peut être ordonnée que si le juge constate que l'occupant indivisaire ne paye pas d'indemnité d'occupation, et reste passif, sans réaliser les démarches nécessaires pour la licitation du bien. Cette attitude entrainant un trouble illicite et une incompatibilité.
Expulsion et indemnité d'occupation du bien indivis
[1] La réponse est claire. Un indivisaire peut agir en justice sans l'accord préalable des coindivisaires afin de solliciter l'expulsion du bien indivis d'occupants ainsi que le paiement d'une indemnité d'occupation.
Frais de notaire en cas de rachat de part
Ces derniers seront entièrement supportés par l'époux acquéreur du bien. En cas de divorce avec indivision, les frais de notaires pour rachat de soulte ou de partage ne s'appliquent pas. Seuls les frais relatifs à la convention d'indivision seront à la charge des époux.
Dans le principe, la vente d'un bien indivis nécessite l'accord de tous les membres de cette indivision. Ils devront décider à l'unanimité, du prix de vente du bien immobilier et de la règle de partage. Cependant, si l'un des indivisaires souhaite vendre sa quote-part, il en a parfaitement le droit.
Pour sortir de l'indivision, les héritiers peuvent décider de se partager le bien ou les biens indivis. Cela consiste à attribuer à chaque frère ou sœur une part de biens pour une valeur égale à ses droits dans l'indivision.
Pour mettre en œuvre la sortie de l'indivision, le coïndivisaire pourra solliciter l'aide d'un avocat spécialisé en droit des successions. Professionnel libéral, l'avocat prête le serment de défendre les intérêts de ses clients avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité.
Le régime de l'indivision présente un inconvénient majeur : il est instable. La loi précise, en effet, que nul n'est tenu de rester dans l'indivision. Cela veut dire qu'une partie peut exiger de l'autre qu'elle cède le bien sans délai pour récupérer son argent.
La première méthode pour sortir d'une indivision consiste en la vente de ses droits. Ceux-ci pourront être vendus à des tiers comme aux autres co-indivisaires. La vente de ses droits auprès d'un co-indivisaire est une opération qui doit être effectuée auprès d'un notaire, seul compétent.
La seule issue possible est la vente du bien qui pose tellement de contraintes. Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
Il s'agit de la sommation d'opter qui permet de contraindre l'héritier indécis à dire s'il accepte ou non de récupérer les biens. Cette procédure se réalise par acte extrajudiciaire. Lorsque l'huissier somme l'intéressé de se prononcer, il a deux mois pour faire un choix : accepter la succession ou y renoncer.
En effet un héritier peut bloquer la vente d'un bien immobilier par exemple, alors que les autres veulent vendre. Ou un héritier peut refuser de payer sa part de charges ou d'impôts liés à cette indivision.
Autrement dit, les dépenses de petits travaux d'entretien sont exclusivement à la charge de l'indivisaire occupant. En cas de détérioration du bien indivis par sa faute, l'indivisaire doit payer les travaux de réparation.
Le principal inconvénient de l'indivision est qu'en cas de désaccord, vous risquez donc de vous retrouver dans une situation de blocage sans solution. En outre, toutes les dettes liées à l'indivision, que ce soit les impôts ou les travaux engagés sur le bien, doivent être remboursées par les indivisaires.
Indivision: racheter tout ou partie d'une maison de famille
Lorsqu'un indivisaire souhaite vendre sa part de la maison indivise, les autres coïndivisaires peuvent la racheter s'ils désirent conserver le patrimoine familial. On parle alors de partage de l'indivision. Celui-ci doit être effectué devant un notaire.
L'acheteur devra payer les frais, mais il ne doit pas les droits de mutation. Par contre, il doit acquitter d'un droit de partage de 2,5 %. Si vous vendez votre part à un tiers, les autres co-indivisaires peuvent utiliser leur droit de préemption, c'est-à-dire, acheter votre part à la place de votre acheteur.
D'une part, en vertu de l'article 815-5 du code civil, un indivisaire peut procéder à la vente du bien indivis si un coïndivisaire refuse mettant ainsi l'intérêt commun en péril. Dans ce cas, il est d'usage qu'un unique indivisaire puisse demander la vente du bien indivis.
L'indivision, qu'est-ce que c'est ? Après un décès, le patrimoine du défunt est en indivision, s'il y a plusieurs héritiers. Cela signifie que les biens de la succession appartiennent indistinctement à tous les héritiers sans que leurs parts respectives ne soient matériellement individualisées.