Pour rédiger un paragraphe argumenté, il suffit d'abord de bien lire le sujet, de faire un brouillon, de trouver un plan cohérent, et d'associer des exemples à ses idées pour les justifier. Après cela, on peut passer à la rédaction d'une introduction et d'une conclusion, puis, à la rédaction finale, au propre.
1) L'introduction : présente le thème et la thèse en quelques phrases. 2) Des paragraphes : pour développer un argument et son exemple. 3) La conclusion : qui reprend brièvement les arguments qui ont été avancés dans l'argumentation pour finir le texte.
Le thème : c'est le sujet abordé par le texte. La thèse : c'est le point de vue de l'auteur sur le sujet, son opinion. Le raisonnement : c'est l'enchaînement logique des idées. Les arguments : ce sont les preuves avancées par l'auteur pour justifier sa thèse.
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Elle doit amener le sujet, l'analyser et le problématiser. Elle peut en outre annoncer le plan ou du moins les lignes directrices de la réflexion à venir et énoncer les enjeux du sujet. Ainsi l'introduction ne saurait être élaborée qu'après un important travail de réflexion (fait au brouillon).
Pour trouver l'idée principale, il faut trouver la phrase qui a un lien avec toutes les autres et qui les englobe. Il est possible de créer un schéma pour mieux la repérer. Souvent, l'idée principale est placée au début ou à la fin du paragraphe, mais ce n'est pas toujours le cas.
Il s'agit d'un ensemble organisé de phrases dont le but est de soutenir un raisonnement, de convaincre quelqu'un de son point de vue, de justifier une opinion ou d'en démontrer la valeur.
Nous pouvons donc dire que lorsqu'une opinion repose sur des prémisses, elle devient la conclusion d'un argument. « Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument.
Reprendre des arguments
Votre conclusion doit refléter de façon claire le plan de votre document, en reprenant les principaux éléments et idées clés dans l'ordre. De cette façon, votre conclusion est la synthèse d'un raisonnement logique et cohérent , chaque partie étant en lien avec l'autre.
Tout d'abord, nous montrerons …, ensuite, nous verrons que … En premier lieu, nous étudierons …, en second lieu, nous verrons que … Nous commencerons par montrer …, nous terminerons en montrant … Nous montrerons qu'en apparence …, puis nous verrons qu'en réalité …
Les textes argumentatifs sont ceux où l'intention communicative prioritaire de l'émetteur est d'offrir la vision subjective de l'auteur sur un certain sujet. Bien que se disputer est, par définition, une procédure persuasive.
L'ouverture figure souvent sur la partie finale de la conclusion. Elle doit transmettre un message clair pour tous les auditeurs cibles. C'est là que poser des questions pas encore répondues ou résolues est de mises pour donner une réflexion.
L'argumentation directe est facilement reconnaissable : l'auteur décide de traiter le sujet directement, sans détours narratif. Il donne ainsi à son écrit un titre reconnaissable, il expose clairement ses arguments, parle à la première personne et signe de son nom.
Les éléments lexicaux utiles dans une argumentation sont : des expressions qui signalent un point de vue personnel. Exemple : « personnellement », « en ce qui me concerne », « pour ma part », « quant à moi », « selon moi », etc. des termes mélioratifs et péjoratifs.
II Le champ de l'argumentation :
Argumenter c'est raisonner, proposer une opinion à d'autres en leur donnant de bonnes raisons d'y adhérer, Argumenter n'est pas convaincre à tout prix, ce qui suppose une rupture avec la manipulation au sens où celle-ci n'est pas regardante sur les moyens de persuader.
Dans les genres de l'argumentation directe on retrouve la maxime, l'essai, le pamphlet, le traité, le discours et l'article de presse. La fable, le conte - philosophique ou non - l'utopie, l'article de dictionnaire et certaines œuvres romanesques engagées font partie des genres argumentatifs indirects.
La première phrase de l'introduction doit interpeller le lecteur. L'idéale est donc de choisir une phrase simple, brève et affirmative. Elle peut contenir : Un fait.
Pour être efficace, une introduction se déroule en 4 étapes : l'approche, l'explication du sujet, la formulation de la problématique, et enfin l'annonce du plan. L'accroche peut se faire notamment par le biais d'une citation ou d'un fait d'actualité.
De manière générale, un texte comporte une introduction, un développement et une conclusion. Voici ce qui caractérise chacun : L'introduction informe le lecteur du sujet, des aspects qui en sont traités et donne un aperçu du plan que l'on va suivre dans le développement.
Encore appelée « amorce » ou « phrase d'ouverture », cette étape n'est pas obligatoire mais fortement conseillée. Son objectif : capter l'attention du lecteur, lui donner envie d'en lire davantage. Cette accroche doit être courte, pas plus de deux phrases.
Exemples : -Nous nous proposons, pour commencer, de traiter de, puis de développer..., enfin d'analyser... -L'examen du texte portera d'abord sur..., puis sur..., enfin sur... -La structure du texte étant particulièrement rigoureuse, nous suivrons l'ordre du texte en montrant d'abord comment/pourquoi..., puis... .
La conclusion est divisée en deux étapes :
La synthèse effectue un retour sur la thèse de départ et les arguments qui la soutiennent principalement. C'est une bonne façon de ramener le lecteur vers le propos d'origine, vers ce qui l'avait amené à lire le texte.