Comment recéper un arbuste ? À l'aide d'un sécateur ou d'un coupe-branche, rabattez l'ensemble des parties aériennes de l'arbuste à 10- 15 cm du sol, pas plus. Apportez ensuite de l'engrais ou du compost pour aider l'arbuste à repartir de plus belle après cette taille drastique.
Coupez les branches atteintes, appliquez un cicatrisant puis de la bouillie bordelaise. Les feuilles se boursouflent, jaunissent ou rougissent puis tombent ; les rameaux se tordent. Taches rouges perforantes sur les feuilles. Bouillie bordelaise et décoction de prêle diluée à 20 %.
N'hésitez pas à couper un peu des branches, afin de faciliter la reprise. Petit ou plus grand, l'arbre transplanté devra être arrosé régulièrement pour l'aider à reprendre : il faut compter une année complète pour être sûr que la reprise est confirmée.
L'absence de bourgeons
Un arbre vivant est pourvu de bourgeons, signe que la vie continue et qu'il se prépare, à plus ou moins longue échéance, au débourrement, c'est-à-dire à l'éclosion des bourgeons végétatifs et floraux.
Trempez 2 à 3 cm des boutures dans l'eau puis dans la poudre d'hormones. Secouer pour éliminer l'excèdent d'hormones. Placez la tige dans un pot en terre garni de substrat composé de terre de jardin, de terreau spécial bouturage qui gardera l'humidité et nourrira la bouture, et de sable qui aérera et drainera la terre.
Réunir deux troncs
Et une fois fendu en deux, il est difficile de sauver un arbre en taillant une des deux branches. L'une des méthodes pour prévenir cet écartement consiste à lier les deux troncs ensemble par haubanage. Le haubanage peut aussi « recoller » deux branches qui présentent un début de fendillement.
L'apport du printemps, à la nouaison (l'apparition des fruits), est composé de compost bien mûr, sur une couche de 2 à 5 cm. En automne, l'arbre fruitier doit refaire ses réserves. Il a besoin à ce moment là d'un engrais riche en carbone, du BRF par exemple, ou des feuilles mortes.
Différents signes permettent de constater si l'un de vos arbres présente une maladie quelconque : des branches mortes ou fendues, des caries sur les branches, le tronc ou les racines, des taches blanches ou noires sur les feuilles, une invasion d'insectes, des champignons, une inclinaison anormale, etc.
Dans la plupart des cas, lorsqu'un arbre meurt au milieu de la forêt, c'est parce qu'il a poussé trop près d'autres arbres: ils se font alors de l'ombre, ou il n'y a pas assez d'eau ou d'éléments nutritifs dans le sol pour tous. Comme chez les humains, on dit qu'ils se font concurrence.
L'arbre ne pouvant ainsi plus fabriquer les tissus vivants de l'écorce, il mourra. L'écorce est un matériau très utile à de nombreuses activités humaines.
Mais il ne prend rien de la sève des arbres, pas plus qu'il ne les étouffe, abîme leur écorce ou concurrence leur absorption de minéraux par les racines. Les racines du lierre sont superficielles, quand celles des arbres poussent en profondeur.
Pour aider un jeune arbre ou un arbuste à faire face à un épisode de sécheresse, rien ne vaut un arrosage copieux, en une fois, tous les 5 jours en sol sableux et tous les 8 jours en sol argileux. Les arbres isolés pourront passer le cap grâce à un sac d'irrigation, sorte de réserve d'eau souple à placer au pied.
Le cataplasme pour soigner un arbre blessé
Le cataplasme sera constitué de bouillie bordelaise et d'argile en poudre, ajoutée à de l'eau. La pâte du cataplasme ne doit pas être trop liquide, mais avoir la consistance du plâtre, afin de bien couvrir la plaie de l'arbre. Étalez le cataplasme avec un pinceau propre.
L'âge d'un arbre détermine le type de fertilisation à lui apporter. Ainsi les jeunes arbres fruitiers, qui sont en croissance, n'ont pas de besoin particulier. Traitez-les comme des arbustes, en mêlant un engrais si la terre est pauvre, avec un compost ou du terreau de plantation, apporté en surface.
Une fertilisation de l'arbre ou de l'arbuste doit être réalisée au moment de sa plantation. Puis, à titre d'entretien, on fertilise également au printemps (mi-avril à mi-juin) et à l'automne (septembre jusqu'à fin octobre).
Le fumier est un apport essentiel pour amender le sol. De manière générale, il faut mettre du fumier dans le jardin à deux périodes : au début de l'automne et à la sortie de l'hiver, en mars. Mais attention de mettre du fumier dans le jardin uniquement lorsqu'il est décomposé afin d'éviter de brûler les cultures.
N'intervenez que si la branche cassée était vivante et dès que possible, coupez bien proprement à la scie la partie de la branche restée sur l'arbre. Enduisez ensuite la tranche de coupe d'un mastic à cicatriser, aidez-vous d'une spatule en débordant bien sur le pourtour.
Sur votre branche sectionnée, une fois la coupe faite, appliquez un mastic cicatrisant ou un goudron végétal. Vous pouvez également recouvrir cette plaie de glaise ou d'argile. Avec ces pansements, votre arbre sera protégé des champignons et profitera en plus d'un apport d'engrais complet.
Lorsque l'arbre pousse, les cellules les plus anciennes du liber se décalent vers l'extérieur et deviennent l'écorce. Celle-ci tombe peu à peu et se décompose au sol. L'écorce est ainsi renouvelée en permanence.
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
Pourquoi? C'est que les racines qui se forment dans l'eau s'acclimatent à un milieu aquatique. Quand vous transférez la bouture en pleine terre, les racines aquatiques, incapables de s'ajuster au changement, meurent et la pauvre bouture doit recommencer à zéro, développant des racines terrestres.