Mettre en marche le système d'irrigation durant la nuit, tôt en matinée ou lorsque le temps est couvert. Établir l'horaire d'irrigation en fonction d'autres contraintes, par exemple, arroser à tour de rôle si plusieurs producteurs tirent leur eau d'irrigation d'une source commune (p. ex., un ruisseau).
L'agriculture irriguée continue de prélever la plus grosse quantité d'eau à l'échelle de la planète, consommation encouragée par le fait que, dans la plupart des pays, les agriculteurs ne paient pas l'intégralité du coût de l'eau qu'ils utilisent.
Repérer et réparer les fuites : un robinet qui goutte, c'est jusqu'à 5 litres/heure gaspillés (soit 120 litres/jour !). Installer des « mousseurs » sur les robinets et dans la douche : en diffusant de minuscules bulles d'air dans l'eau qui coule, ils permettent de réduire le débit de 30 à 50 %.
L'utilisation des techniques culturales les plus performantes, comme par exemple l'irrigation par goutte à goutte, permet de réduire les volumes d'eau utilisés. L'application d'intrants conformément aux prescriptions et à la réglementation permet de diminuer les risques de pollution des milieux.
Ainsi, en 2020, la culture du maïs grain et maïs semence consommait 32% des 58% du total d'eau consommée en France par l'agriculture, soit près de 18,5% de la consommation d'eau totale. Un chiffre en deçà de celui avancé par Aurélie Trouvé. Il faut toutefois ajouter à ce chiffre l'eau consommée par le maïs fourrage.
En favorisant une fertilisation azotée modérée, en évitant le recours aux intrants chimiques, en travaillant sur des rotations longues et diversifiées, en pratiquant un élevage extensif et en développant les surfaces en herbe, l'agriculture biologique limite en effet la contamination de l'eau.
La pollution de l'eau par l'agriculture s'explique essentiellement par deux facteurs : la diffusion des pesticides et engrais chimiques et l'épandage.
L'agriculture utilise environ 70 % de la consommation mondiale d'eau douce mais l'efficience d'utilisation de l'eau dans de nombreux pays est inférieure à 50 %.
Puisée dans les eaux de surface ou les eaux souterraines, les volumes d'eau utilisés en agriculture le sont majoritairement pour l'irrigation. Les eaux usées issues des exploitations ne peuvent pas être rejetées telles quelles après utilisation : elles doivent être traitées pour protéger les milieux aquatiques.
Selon les chiffres du gouvernement, le titre du plus grand consommateur d'eau revient à l'agriculture, qui représente 45 % de la consommation d'eau en France. Car, contrairement à l'industrie, ce secteur consomme presque toute l'eau qu'il prélève, essentiellement pour l'irrigation des cultures.
C'est le nouvel or jaune, le sable est la deuxième ressource la plus consommée au monde derrière l'eau mais devant le pétrole ou le charbon. Il est utilisé dans de nombreux secteurs, principalement celui de la construction et est prisé des pays en développement en pleine croissance démographique et urbaine.
L'agriculture peut donc limiter la baisse de la nappe phréatique en dépensant moins d'eau tout en continuant à arroser suffisam- ment les champs. Pour ce faire, elle peut utiliser des techniques d'arrosage qui gaspillent moins d'eau comme l'arrosage par goutte à goutte qui permet d'économiser 20% d'eau.
Les impacts environnementaux de l'agriculture
Limiter l'impact environnemental du secteur nécessite de : Réduire les émissions directes des exploitations et leur dépendance aux énergies fossiles: pour le CO2 en améliorant notamment les performances énergétiques des serres, des bâtiments et des engins agricoles.
t Quantité d eau nécessaire : compter environ 40 litres d eau au m2 par semaine. Il peut être utile de mesurer avec un récipient gradué la quantité de pluie qui a déjà arrosé le jardin… et de consulter chaque jour la météo pour connaître les prochaines chutes et éviter des arrosages inutiles.
Éviter de laisser couler l'eau lorsqu'on se brosse les dents ou qu'on se lave les mains et le visage. Éviter d'actionner inutilement la chasse d'eau de la toilette. Déposer les déchets dans la poubelle au lieu de les jeter dans la cuvette. Installer une toilette à débit restreint dotée d'un réservoir d'eau plus petit.
L'agriculture nuit également à son propre avenir par la dégradation des sols, la salinisation, le soutirage excessif d'eau et la réduction de la diversité génétique des cultures et du bétail. Les conséquences à long terme de ces processus sont toutefois difficiles à quantifier.
Le raisonnement de Mme Trouvé est relativement simple : l'agriculture représente 57 % de la consommation de l'eau en France, et « la moitié des surfaces irriguées le sont pour le maïs ». Ce qui équivaut à un quart de la consommation totale.
Ce sont les plantes tropicales, comme la banane ou le riz, qui consomment le plus d'eau. Sur notre territoire, contrairement à une idée reçue, le maïs n'en consomme guère plus que le blé mais ses besoins se situent l'été, entrant alors en compétition avec d'autres usages estivaux.