Chaque bateau est différent, mais en général les architectes prévoient la première réduction de voilure entre 15 et 20 nds. Notons que les premiers moutons apparaissent avec un vent soufflant entre 12 et 14 nds. Disons qu'en règle générale, aux premiers moutons, il faut commencer à envisager la réduction de voilure.
On commence généralement par hisser la grand-voile puis la voile d'avant. Pour cette première manœuvre, il est préférable d'avoir quelqu'un à la barre qui sait tenir un cap, capable de regarder si tout va bien au niveau de la voile, en même temps que de rester face au vent.
Pour ferler une voile, on commence en effet par la carguer : à l'aide de poulies installées sur les vergues et la ralingue (le cordage qui entoure la voile), on hisse le bas de la voile contre la vergue.
En avançant et reculant le roller, vous agissez sur la hauteur du point d'écoute du génois. En avançant le roller on va descendre le point d'écoute du génois, en reculant le roller on va laisser monter le point d'écoute. En baissant le point d'écoute, on va fermer la chute de la voile donc conserve la puissance.
Régler l'écoute, c'est-à-dire la corde servant à régler la voile, en la tirant de façon à raidir la voile. On borde une voile pour des raisons aérodynamiques, pour se rapprocher de l'axe du vent. Si ce réglage n'est pas effectué correctement, la voile gêne le bon passage du vent et perturbe la vitesse du bateau.
Les penons de génois
Le premier étage, celui du bas est placé de façon à être en vue du barreur (2 ou 3 mètres du point d'amure), le deuxième est à environ 2/3 de la hauteur du génois, il est visible principalement par le régleur de génois.
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, à partir « au lof » ou « à l'auloffée », c'est-à-dire de remonter vers le vent. On dit alors qu'il est « ardent ».
La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.
Ariser la voile d'avant
Étai classique : Pour ce faire, on peut descendre d'environ 50cm la voile. Saucissonnez (on ferle) le bas de la voile pour que le vent ne se prenne pas dedans et qu'elle frotte sur le pont.
Pour freiner, à l'inverse, il ne faut pas que les voiles soient gonflées. Deux solutions : Vous êtes sur une allure de près vous pouvez ouvrir (choquer) les voiles en grand. Elles vont faseyer et ne porteront plus ce qui arrêtera le bateau.
Réglage du génois:
Quand vous abattez vous pouvez creuser la voile en avançant le chariot d'écoute de génois. Pour cela choquez suffisamment d'écoute, déplacez le chariot et bordez à nouveau. Quand vos trois étages de penons sont bien orientés, votre voile est réglée.
Pour hisser, on utilise une manœuvre courante (cordage) appelée drisse. Le contraire de hisser est : affaler. Affaler veut dire laisser descendre par son poids.
Généralement vous commencerez à réduire le génois aux alentours de 15 noeuds de vent, du moins aux allures de près ou de travers. Vous prendrez la première bosse de ris dans la grand voile vers 20 noeuds puis à nouveau réduirez le génois et envisagerez de prendre un second ris aux alentours de 25 noeuds établis.
Partie d'une voile destinée à être serrée sur une vergue ou une bôme au moyen de garcettes, pour pouvoir être soustraite à l'action du vent.
Le génois est la voile d'avant la plus utilisée en croisière. Elle est d'ailleurs installée, de série, sur les croiseurs familiaux. Le génois peut être porté assez longtemps, en fonction de la force de vent.
En général, on prend un ris à une allure proche du vent. On choque l'écoute et le hale-bas pour laisser s'échapper le vent et plus tard étarquer sans résistance. Ensuite, on choque la drisse, pour faire descendre la voile.
La bosse du deuxième ris sort de la bôme, passe dans l'œil de ris monté sur sangle puis dans un guide sur le mât (le guide du premier ris est visible, légèrement plus bas, sur tribord). Il faut penser à installer des poulies de renvoi supplémentaires au pied de mât pour le passage des bosses de ris.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
L'objectif de l'empannage est d'optimiser le réglage des voiles, au grand largue, en modifiant son cap. Pour cela, l'équipage fait passer la bôme d'un bord à l'autre. Cela permettra de conserver un vent bien établi dans les voiles, tout en conservant sa route. mais attention, un empannage peut être dangereux.
Il faut le tendre de manière à avoir la latte supérieure plus ou moins parallèle à la bôme. S'il est trop bordé, le penon du haut s'effacera derrière la GV. Pour obtenir le bon réglage, il suffira alors de choquer le hale-bas jusqu'à voir réapparaître le penon.
Comment tenir la barre? Le barreur devra tenir la barre avec la main la plus en arrière sans la serrer ( sauf quand cela devient nécessaire lorsque le vent monte). Le but est d'anticiper les mouvements du bateau et de ressentir l'attitude du voilier (ardent, mou,…) et de ne jamais donner des grands coups.
Dans le vent léger, réglez d'abord le vrillage de grand-voile à l'aide de l'écoute. Pour les grand-voiles semi-lattées, bordez l'écoute de sorte que la latte supérieure soit plus ou moins parallèle à la bôme. 2. Ajustez ce réglage de manière à ce que le penon le plus haut soit à la limite du décrochement.
voileux n. Personne qui pratique la voile de plaisance.