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L'impact des réseaux de communication, des terminaux et des usages sur l'environnement est un sujet d'attention croissant. Selon les sources [1 et 2], le numérique représente aujourd'hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % de l'empreinte carbone nationale [4].
Pour le numérique éco-responsable, on pense donc à bien éteindre (débrancher dans l'idéal) tout le matériel inutilisé : écran, chargeur, ordinateur portable ou non, scanner et imprimante, mais également la box internet et tout type de périphérique.
Le numérique n'est donc pas forcément plus écologique que le papier. Pour connaître leur véritable impact il faut regarder en fonction de notre utilisation de ces outils et de leur cycle de vie. C'est pourquoi il est important d'adopter de bonnes pratiques au quotidien, pour réduire l'impact écologique du numérique.
La pollution numérique renvoie à la pollution engendrée par les nouvelles technologies. Nos téléphones portables, nos objets connectés en ligne et Internet génèrent des polluants (des gaz à effet de serre notamment). Or, ces polluants sont néfastes pour notre planète car sources de pollution.
La pollution numérique est engendrée par 3 sources principales : Les utilisateurs avec leurs différents équipements informatiques ; Les centres de données ou data center ; Les services et applications numériques.
Allonger la durée de vie de ses appareils électroniques est le geste le plus important pour diminuer son impact : utiliser un ordinateur durant 4 ans au lieu de 2 améliore de 50 % son bilan environnemental.
Le constat est sans appel : le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d'ici à 2025. En France, le secteur du numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre les 7% d'ici 2040.
Les technologies digitales mobilisent aujourd'hui 10 % de l'électricité produite dans le monde et rejetteraient près de 4 % des émissions globales de dioxyde de carbone (CO2), soit un peu moins du double du secteur civil aérien mondial (4).
Dans le scénario tendanciel, les émissions de gaz à effet de serre du numérique augmentent de 45% à horizon 2030, et triplent à horizon 2050. D'après ce scénario tendanciel, tous les impacts environnementaux seraient en forte croissance en 2030 et 2050.
Les impacts sont notamment l'épuisement des ressources minérales et fossiles, l'émission de gaz à effet de serre, la consommation d'énergie, l'acidification de l'eau, … Tout d'abord, l'un des premiers problèmes qui se pose est l'extraction des ressources nécessaires à la fabrication des objets électroniques.
Les infrastructures réseaux et les data centers sont responsables de la moitié de la pollution numérique. En effet, les requêtes effectuées sur les moteurs de recherche sollicitent le réseau et les data centers. Dans un data center, la climatisation est le poste le plus coûteux en énergie.
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
Si nous ramenons la consommation d'Internet en termes d'utilisateurs, ces derniers sont responsables de près de 50 % des émissions de gaz à effet de serre produites par Internet. Chacun des internautes produit 200 kilogrammes (kg) de gaz à effet de serre et consomme 3 000 litres d'eau par année.
L'élevage plus polluant que l'aviation
On y découvre qu'en 2019, l'agriculture était le deuxième poste d'émissions de GES du pays, représentant à elle seule "19% du total national", soit 83,1 mégatonnes d'équivalent CO2.
Pourquoi faire du numérique responsable ? Le secteur du numérique représente plus de 4% des émissions de gaz à effet de serre du monde et les usages du numérique consomment des ressources physiques. De plus, la collecte et le stockage des données numériques nécessitent l'usage de Data Centers.
Association loi 1901 créée en 2018, l'INR a pour objet d'être un lieu de réflexion sur les trois enjeux clés du numérique responsable : la réduction de l'empreinte (économique, sociale et environnementale) du numérique, la capacité du numérique à réduire l'empreinte (économique, sociale et environnementale) de l' ...
Les parents d'élèves sont même 87 % à souhaiter que l'accès au réseau soit coupé dans les écoles pendant les heures de cours. Le numérique peut également dégrader la qualité du sommeil (34 %) ou encore agir comme un facteur de stress au quotidien (26 %).