Le traitement de la DMLA sèche
une supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants (vitamine C et E, bêtacarotène, oxyde de zinc, oxyde de cuivre) ; une augmentation de la consommation d'acides gras oméga-3 et de pigments caroténoïdes (la lutéine et la zéaxanthine contenus dans les légumes verts…).
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
Le traitement des trous maculaires est éminemment chirurgical. Cette opération chirurgicale appelée vitrectomie est réalisée en ambulatoire et sous anesthésie locale. C'est une technique microincisionnelle, c'est-à-dire qui recourt à des incisions microscopiques qui ne nécessitent pas de suture.
Les médicaments anti-angiogéniques, ou "anti-VEGF" (ranibizumab, bevacizumab, aflibercet), sont des traitements récents de la DMLA. Le VEGF (vascular endothelial growth factor) est un facteur de croissance qui permet la formation des néo-vaisseaux. Les anti VEGF empêchent le développement de ces néo-vaisseaux.
Un régime alimentaire de type méditerranéen – riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, huile d'olive et poissons gras – permettrait de prévenir le développement de la DMLA, maladie dégénérative qui est la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans.
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
Ce renouvellement est possible grâce à des phagocytoses qui ont lieu au niveau de l'épithélium pigmentaire rétinien : des parties des cellules sensorielles sont éliminées et « ingérées » par la couche de cellules de l'épithélium pigmentaire adjacent, grâce à un mécanisme de phagocytose qui est essentiel à la vision.
Essentiellement parce que la rétine, comme le système nerveux central, ne se régénère pas spontanément. Un os brisé peut se ressouder, un muscle abîmé se reconstruire. Une rétine endommagée, elle, reste en l'état.
Lorsque la macula se détériore en raison du vieillissement, il se produit une altération du fin tissu maculaire, ayant pour effet une vision floue, déformée ,ainsi qu'une perte de couleur des objets. On note parfois aussi la présence d'un îlot noir ou vide au centre du champ visuel.
Technique récente, l'injection intravitréenne (IVT) est indiquée dans le traitement de certaines pathologies rétiniennes. Il s'agit essentiellement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide ou exsudative, que l'on traite à l'aide de médicaments dits « anti-VEGF ».
La DMLA est la première cause de handicap visuel chez les personnes de plus de 65 ans. Il s'agit d'une dégénérescence progressive de la rétine d'origine multi-factorielle dont les principaux facteurs de risque reconnus sont le tabagisme et les antécédents familiaux.
La vitamine A joue un rôle important dans la vision. Riche en bêta-carotène et en vitamine A, la carotte constitue une excellente source de vitamines qui peut contribuer à la santé de l'œil et diminuer les risques de cataractes et de dégénérescence maculaire.
Les pigments de lutéine et de zéaxanthine (carottes, potirons, maïs, poivrons, agrumes, épinards, chouxâŠ) préserventle centre de la rétine (la macula) de l'oxydation par des radicaux libres et filtrent les ultraviolets agressifs pour l'œil.
Vitamines et minéraux : privilégier les aliments riches en vitamine C (fraises, agrumes, kiwi, poivrons), vitamine E (varier les huiles : germe de blé, tournesol, noix, colza, olive), fruits secs /fruits et légumes, Sélénium (fruits de mer, champi- gnons, légumineuses cuites) et Zinc (produits animaux).
la bette à carde, les courgettes et les choux de Bruxelles (lutéine); la patate douce et le beurre (vitamine A); la carotte, le chou frisé, les épinards et les feuilles de chou vert (vitamine A et lutéine); le foie (vitamine A), y compris l'huile de foie de morue.
Vous pouvez associer trois compléments alimentaires en alternance pour renforcer la rétine et le pourpre rétinien : jour pair Œmine Krill, une capsule, et jour impair Œmine A et Œmine Vision, une capsule de chaque. Par leur pouvoir antioxydant, ils protégeront également la cornée.
Un gel est disposé pour protéger la cornée et un petit tube est introduit dans l'œil. Après avoir introduit une source de lumière dans l'oeil, le chirurgien injecte des cristaux blancs pour mieux visualiser le vitré. Il injecte ensuite un colorant pour visualiser la membrane du tissu rétinien à retirer.
Le traitement de la rétine décollée est seulement chirurgical. Tout décollement de rétine dit rhegmatogène (suite à une déchirure de la rétine, le plus fréquent) doit être opéré rapidement (dans les 72 heures).
Plusieurs solutions peuvent être proposées au patient, en fonction de l'évolution du kératocône, pour renforcer la cornée de l'œil : La pose de lentilles de contact semi-rigides, rigides ou souples : pour renforcer la cornée de l'œil, l'ophtalmologue peut prescrire au patient le port de lentilles de contact.
Les traitements actuels contre les atteintes de la cornée sont des greffes de cornée ou des transplantations de cellules souches. Pour certains patients, le traitement peut échouer après plusieurs années car l'œil traité ne retient pas les cellules souches alors que cela est indispensable pour réparer la cornée.
« Le seul traitement actuellement disponible est l'instillation de gouttes qui diminuent la pression oculaire et freinent la dégénérescence des neurones ganglionnaires. »
"Désormais, les personnes atteintes de DMLA peuvent porter des lunettes avec un simple reflet bleuté qui altèrent beaucoup moins la qualité de leur vision. Ces lunettes préservent mieux la vision des couleurs et ne sont pas stigmatisantes pour les porteurs, contrairement aux lunettes à verres jaunes.
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
Un suivi médical régulier est indispensable pour freiner l'évolution de la DMLA lorsque cela est possible et vous apporter une aide à l'organisation de la vie au quotidien lorsque la malvoyance s'installe. Une rééducation basse vision peut être utile à un stade avancé de la maladie.