En donnant des limites à l'usage des libertés, la loi permet leur réglementation et garantit pour tous le même usage pour les mêmes droits. C'est ce qu'on appelle l'État de droit dans la mesure où toutes nos libertés sont réglementées. Au quotidien, la loi intervient pour réglementer, et donc limiter, nos libertés.
Enfin, la mobilisation des citoyens eux-mêmes est aussi un moyen de protéger leurs droits. À travers des associations, des organisations non gouvernementales, par des pétitions, des manifestations, les citoyens contribuent à la défense de leurs libertés.
La liberté implique donc également une responsabilité : celle de ses actes. Pour cause, elle est limitée par les lois de notre société. Par exemple, si par ma liberté je mets en danger ou je dérange quelqu'un, je peux être poursuivi pénalement.
Cependant, la garantie constitutionnelle des libertés et des droits fondamentaux est assurée par le préambule de la Constitution. Le préambule fait référence à trois sources : la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, le préambule de la Constitution de 1946 et la Charte de l'environnement.
Chaque personne humaine a le droit naturel d'être reconnue comme un être libre et responsable. Le droit à l'exercice de la liberté est une exigence inséparable de la dignité de la personne humaine. Ce droit doit être civilement reconnu et protégé dans les limites du bien commun et de l'ordre public.
Si la liberté est un droit fondamental de tous citoyens français depuis la Révolution française, elle se définit également par ses limites. La loi, le respect de l'intérêt général et le respect des libertés d'autrui en sont les principales. Elles garantissent l'équilibre et le bon fonctionnement de notre société.
En effet, dire que l'homme est libre, même si cette liberté s'exerce dans le cadre d'un État régi par des lois, signifie qu'il est tenu pour responsable de ses actes. La liberté est donc essentielle pour fonder la responsabilité morale et pénale.
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Dans le contexte, une atteinte à la liberté peut se matérialiser par : Le comportement d'un agent public qui se caractérise par de la discrimination, un abus d'autorité, etc ; Une décision administrative qui prive des individus d'aller et de venir, interdit la réalisation d'une réunion ou d'une manifestation ; etc.
L'encadrement de la liberté d'expression permet de garantir le fait que chaque citoyen à les mêmes droits que les autres. Seules des lois peuvent le permettre. "Il est vrai que dans les démocraties le peuple paraît faire ce qu'il veut; mais la liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut (...)
L'État protège les libertés publiques et, dans le même temps, il pose des limites pour que la liberté des uns n'entrave pas celle des autres. Le Conseil constitutionnel est le garant des libertés : il vérifie la conformité des lois à la Constitution.
Une liberté sans bornes ne peut aboutir qu'à la loi du plus fort. Si la liberté de chacun est sans limite, une personne ne tardera pas, au nom de sa propre liberté, à empiéter sur celle des autres.
Parmi les droits qui nous intéressent ici, on citera la liberté d'expression, la liberté de la presse, la liberté religieuse, la liberté de l'enseignement, la liberté de réunion, la liberté d'association, le droit de vote et l'éligibilité et, en faveur des ressortissants étrangers, le droit d'asile.
a) Pouvoir que le citoyen a de faire ce qu'il veut, sous la protection des lois et dans les limites de celles-ci.
Par ailleurs la liberté semble illusoire parce que nous sommes occupés à chercher ce qui nous est utile et à satisfaire nos désirs, nous avons conscience des fins que nous poursuivons, nous avons l'impression d'être libre, mais c'est une illusion, car nous ignorons en général les causes qui nous déterminent à désirer ...
La liberté s'oppose en général au déterminisme, au fatalisme et à toute « pensée qui soutient la doctrine selon laquelle les êtres naturels sont soumis à une nécessité stricte qui les détermine entièrement et selon laquelle la volonté humaine n'est pas libre ».
Liberté : parce que la volonté humaine est une partie importante de la dignité humaine . Être forcé de faire quelque chose contre notre volonté rabaisse l’esprit humain. Respect d'autrui : parce que le manque de respect envers quelqu'un ne permet pas d'apprécier son individualité et sa dignité essentielle.
Les conditions politiques de la liberté en France
L'exercice des libertés nécessite de séparer les trois grands pouvoirs qui régissent la société : le pouvoir judiciaire (qui rend la justice) ; le pouvoir législatif (qui débat et promulgue les lois) ; le pouvoir exécutif (qui prend des décisions).
La liberté est un pouvoir intérieur qui permet au sage d'assentir à l'ordre de la nature et de se soustraire au malheur par une résignation infinie ; être libre n'est donc pas jouir d'une volonté indéterminée mais accepter la nécessité et vouloir que les choses arrivent comme elles arrivent.
Les libertés ou libertés publiques, historiquement les tout premiers droits fondamentaux, ont pour but de garantir une certaine sphère d'autonomie aux particuliers, en imposant à l'État de s'abstenir de toute interférence dans leur vie. Elles limitent, et ainsi protègent, l'exercice de la puissance publique.
Les domaines couverts par cette législation comprennent : la conservation et l'utilisation des empreintes digitales et des échantillons d'ADN ; la réglementation de la vidéosurveillance ; une application disproportionnée de certaines infractions ; la lutte contre le terrorisme ; protéger les groupes vulnérables, et ; la liberté d'information.
Le juge garantit le respect du droit et des libertés | Conseil d'État.
La liberté d'opinion (ou liberté de conscience) assure à toute personne la liberté de penser comme elle l'entend. La liberté d'opinion fait partie des droits fondamentaux consacrés dès 1789 dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.