Soyez passif et bienveillant. Si votre « non réaction » accroît son agressivité, éloignez-vous. Il est toutefois primordial de garder un œil sur ses agissements. Dans ce cas, il peut être intéressant de faire intervenir une personne moins proche, qui sera peut-être mieux tolérée.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d'un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d'endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d'éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Un épisode maniaque du trouble bipolaire survient chez une personne jusque-là sans problèmes psychiques, mais il est souvent précédé de symptômes annonciateurs : une impression agréable d'énergie décuplée, de créativité ; une facilité dans les échanges sociaux ; un sentiment d'euphorie, d'exaltation.
Afin que votre relation perdure avec votre conjoint bipolaire, vous devez commencer par comprendre son trouble afin de mieux supporter les difficultés rencontrées. Ensuite, pour aider votre homme dans sa maladie, vous devez lui apporter une vie affective stable. Cette situation est un facteur qui limite les rechutes.
Les traitements les plus souvent prescrits pour le du trouble bipolaire sont appelés thymorégulateurs ou régulateurs de l'humeur. Ces traitements permettent de réduire la fréquence, la durée et l'intensité des épisodes et d'améliorer la qualité des intervalles libres.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
De façon générale, avec le vieillissement, les personnes âgées bipolaires présentent un risque accru de trouble neurocognitif majeur. Les conséquences sur le fonctionnement psycho-social sont alors plus importantes dans cette population.
Le bipolaire ne se rend plus compte de son humeur exubérante dans les phases « up » ou est paralysé dans les phases « down ». Au sens étymologique le bipolaire est extatique : c'est-à-dire qu'il se tient en dehors de lui-même.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
d'avoir un rythme régulier de sommeil et des nuits suffisamment longues ; de pratiquer une activité physique régulière ; d'éviter la consommation de tabac, de cannabis, d'alcool et d'autres drogues ; de s'entourer et d'essayer d'éviter les situations de stress (ou s'y préparer).
Indications. Le lithium reste actuellement le traitement de premier choix pour la prévention des rechutes dans les troubles bipolaires, avec une meilleure efficacité pour la prévention des épisodes maniaques. Il a également l'indication de Swissmedic pour le traitement des phases hypo/maniaques.
Une bonne hygiène de vie est indispensable
Bien dormir, bien manger et éviter les excitants est indispensable. Il est important d'avoir des routines de vie et d'éviter de s'exposer à des situations de stress.
10 à 30% de glucides et protéines. Dans le cadre de ce régime, il est recommandé de consommer moins de 50 g de glucides par jour, en limitant la consommation d'aliments à base de céréales (pain, pâtes), pommes de terre, riz, lait, sucre…
En cas de soin libre, plusieurs structures peuvent accueillir les patients : L'hôpital de secteur. Les services de psychiatrie générale des centres hospitaliers généraux et hospitalo-universitaires qui ne dépendent pas des secteurs.
Vivre avec une personne bipolaire n'est pas une chose facile, et cette dernière aura besoin de beaucoup de soutien et d'attention. Mais vous ne devez pas oublier votre propre bien-être dans le processus. D'autant plus que la maladie de votre proche peut être une source de stress ou même mener à une dépression.
la consommation d'alcool, de tabac et/ou de drogues ; un manque de sommeil ; la survenue d'une maladie (ex. : hyperthyroïdie) ; plus rarement, la prise de certains médicaments (corticoïdes, traitement de la maladie de Parkinson, interféron , anti-inflammatoires, antidépresseurs, etc.)
Le trouble bipolaire apparaît chez l'adulte jeune avec un âge de début entre 17 et 40 ans. De ma- nière plus précise, l'âge de début moyen est de 18 ans pour le trouble bipolaire I, 20 ans pour le trouble bipolaire II et 22 ans pour les formes subsyndromiques (7).
Le trouble cyclothymique est généralement un précurseur du trouble bipolaire de type II. La cause exacte... en apprendre davantage . Cependant, il peut également se présenter sous la forme d'une extrême instabilité de l'humeur, sans devenir un trouble majeur de l'humeur.
Les réponses avec le Pr Philippe Fossati, psychiatre :
"Non, les bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Comme pour tous les problèmes psychiatriques, il ne faut pas considérer que les malades mentaux sont dangereux.